PROTECTION ANTI FEU ET CHALEUR DES OEUVRES ET BIENS CULTURELS
Les housses Protech-sentinel sont déjà présentes dans plusieurs musées comme les musées Nemours ,Sandelin, Grignan
INNOVATION Une solution d’avenir dans la prévention et la protection incendie
En raison de leurs propriétés, nos textiles techniques répondent aux besoins des professionnels de matériel de protection et de lutte contre les incendies. #textiles#innovation#psbc#incendie#plansauvegardedesoeuvres#PSO#KitPSBC#laprotectionantiincendiepourlesoeuvresdart#patrimoine
#projetnotredame : le dernier numéro du magazine Soldats du feu consacre un article aux tests de différents matériels de protection des oeuvres en cas d’incendie initiés par la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France et réalisés par le CSTB grâce au soutien de la Fondation Renault .
Le résultat de ces tests sera communiqué lors du colloque qui se tiendra au Château de Chantilly (officiel) les 13 et 14 avril 2023.
Les objets d’art sont soumis à de multiples périls. Les accidents comme les incendies, les inondations, Pour les œuvres ne pouvant pas être déplacés Nous pouvons apporter une solution prevsecurite62@gmail.com Tel 0625702201
Conçu comme un guide pour l’accompagnement à la rédaction des PSBC, ce manuel permet d’avancer pas à pas jusqu’à la finalisation d’un plan opérationnel de sauvegarde. Il se combine avec le modèle PSBC téléchargeable sur le site du C2RMF. ou sur ce lien
Le manuel « Plan de sauvegarde des biens culturels » rédigé par le Département de la conservation préventive est désormais en ligne !
Il synthétise l’ensemble du travail entrepris depuis 2019, entre le C2RMF, les DRAC, les services de secours (BSPP et SDIS) et les acteurs locaux, dans le cadre des ateliers PSBC. Ce document, édité avec le soutien du Service des musées de France (SMF), est conçu comme un guide qui permet d’avancer pas à pas, sur l’ensemble des étapes clés pour aboutir à un document opérationnel.
La préservation du patrimoine culturel est essentielle. Aussi la réalisation d’un plan de prévention des risques et de sauvegarde des biens constitue une priorité. Au travers la fabrication de housses et de bâches anti feu et chaleur , destinées à protéger rapidement les toiles, sculptures et autres œuvres d’art, nous veillons à faciliter les opérations de secours.
Sur site ou en atelier dans les locaux, l équipe technique de Protec Sentinel propose des services sur-mesure pour l’ignifugation de vos Oeuvres et Biens Culturels , la confection d’équipements de protection spécifiques
Protec Sentinel formule et fabrique des produits ignifuges, des protections ignifugées et confectionne des housses ou bâches ignifugées. On répond à tout vos besoins spécifiques en matière de protection passive contre l’incendie.Musées etc
QU’EST CE QUE LE FEU ?
Le feu est la production d’une flamme et la dégradation visible d’un corps par une réaction chimique d’oxydo-réduction exothermique appelée combustion. De manière générale, le terme « feu » désigne souvent un phénomène produisant de la lumière et de la chaleur, qu’il provienne d’une combustion ou non.
LE RISQUE INCENDIE
Le risque incendie est partout! Tout matériau combustible est susceptible de propager un incendie. Pour éviter qu’il se propage, et retarder le temps d’inflammation, il existe plusieurs techniques d’ignifugation. A défaut, des matériaux spécifiquement ignifugés à la fabrication peuvent aussi être utilisés pour limiter le risque incendie.
QUELS SONT LES MATÉRIAUX CONCERNÉS ?
Tous les matériaux sont affectés par le feu. Les matériaux combustibles (à base de matrices végétale ou animale – toutes organiques) brûlent et propage alors l’incendie. Ils perdent aussi leurs caractéristiques physiques durant cette dégradation. Il est possible d’améliorer à la fois la réaction et la résistance au feu dans certains cas. Modifier le comportement au feu peut se faire à sa production, à la suite de sa production ou même une fois en situation.
Les matériaux incombustibles sont eux aussi affectés par la perte de leurs caractéristiques physiques, en particulier leur résistance mécanique qui peut chuter dramatiquement (comme le fluage de métaux provoquant l’effondrement). Dans ces cas de figures des protections externes sont possibles pour fortement changer le comportement au feu des métaux ou du béton.
QU’EST CE QUE LA PROTECTION PASSIVE ?
Alors que la protection active est principalement curative, visant à secourir les victimes et à éteindre un feu aussi vite que possible après sa détection, la protection passive contre l’incendie dans les bâtiments est essentiellement préventive. Elle représente l’ensemble des mesures constructives permettant à un ouvrage ou une partie d’ouvrage de résister à un incendie pendant un temps prédéterminé fixé par la réglementation de construction en vigueur pour le type de bâtiment concerné et à limiter son apparition et sa propagation afin de permettre l’évacuation.
DANS QUELS SECTEURS D’ACTIVITÉ ?
La protection passive contre l’incendie se retrouve principalement dans les secteurs de la construction (Habitations Collectives, Etablissements Recevant du Public, des Travailleurs, etc.), les transports maritimes, ferroviaires, aériens et routiers, l’industrie (emballages, confinements, etc.) et l’aménagement (mobilier, décor de spectacles, salons, etc.)
LA PROTECTION DES PERSONNES
Le but principal de la protection passive contre l’incendie est la protection des personnes afin de permettre leur évacuation: limiter l’ignition et la propagation des flammes, mais aussi réduire les risques liés aux fumées aussi bien terme d’opacité que de toxicité.
Accompagnement du musée de la Préhistoire d’île de France (Nemours) à la conception de son plan de sauvegarde des biens culturels. Installation de bâches ignifugees et réunion des acteurs patrimoine /sûreté/sécurité. Laboratoire de Conservation Restauration et Recherches de DraguignanAccompagnement du musée de la Préhistoire d’île de France (Nemours) à la conception de son plan de sauvegarde des biens culturels. Installation de bâches ignifugees et réunion des acteurs patrimoine /sûreté/sécurité. Laboratoire de Conservation Restauration et Recherches de DraguignanAccompagnement du musée de la Préhistoire d’île de France (Nemours) à la conception de son plan de sauvegarde des biens culturels. Installation de bâches ignifugees et réunion des acteurs patrimoine /sûreté/sécurité. Laboratoire de Conservation Restauration et Recherches de DraguignanAccompagnement du musée de la Préhistoire d’île de France (Nemours) à la conception de son plan de sauvegarde des biens culturels. Installation de bâches ignifugees et réunion des acteurs patrimoine /sûreté/sécurité. Laboratoire de Conservation Restauration et Recherches de DraguignanAccompagnement du musée de la Préhistoire d’île de France (Nemours) à la conception de son plan de sauvegarde des biens culturels. Installation de bâches ignifugees et réunion des acteurs patrimoine /sûreté/sécurité. Laboratoire de Conservation Restauration et Recherches de DraguignanAccompagnement du musée de la Préhistoire d’île de France (Nemours) à la conception de son plan de sauvegarde des biens culturels. Installation de bâches ignifugees et réunion des acteurs patrimoine /sûreté/sécurité. Laboratoire de Conservation Restauration et Recherches de Draguignan
Protection des oeuvres d’art dans le cadre du plan de sauvegarde des biens culturels • Protection de tableau • Protection de statue • Protection de vitrine
PROTECTION DE NOTRE PATRIMOINE MILITAIRE ET CULTUREL
Mise en place d’une priorisation des collections du musée de l’artillerie de Draguignan, accompagnement par le Laboratoire de Conservation Restauration et Recherches (Draguignan)
La préservation du patrimoine culturel est essentielle. Aussi la réalisation d’un plan de prévention des risques et de sauvegarde des biens constitue une priorité. Au travers la fabrication de housses et de bâches anti feu et chaleur ,
Au cours de ces dernières années, les risques d’inondations ont menacés plusieurs musées et de nombreux incendies ont touché des monuments tel que Notre-Dame de Paris (2019), la cathédrale de Nantes (2020) et plusieurs églises à travers la France.
Comment prévenir ces risques ? Que prioriser ? Comment agir et par quelles techniques ? LC2R et Prev Sécurité 62 vous propose une série d’articles sur le thème de la protection des oeuvres et du patrimoine.
Des précédents et une prise de conscience…
Les œuvres sont le témoignage du passage de l’homme sur Terre. Elles revêtent plusieurs formes : sculptures, gravures, fresques, témoignage d’écriture, peintures ou même objets d’art.
Impossible à dénombrer de par leur multitude, elles sont pourtant le fruit de notre existence et se doivent d’être protégées. Nous pouvons les retrouver partout, aussi bien dans le domaine privé que public, notamment dans les lieux de recensement, plus communément, les musées.
Le plus vieux musée est celui du Capitole de Rome, en Italie. Cependant, le premier musée ouvert au public date de 1671 en Suisse, le Kunstmuseum (musée d’art en allemand) situé à la frontière franco-germano suisse. Dès lors, une émergence se crée dans toute l’Europe, en grande partie durant le XVIIIème siècle. Aujourd’hui, nous dénombrons près de cent mille musées dans le monde dont plus de mille deux cents en France.
Tous ces bâtiments sont classés en ERP de type « Y ». Pour l’exploitant, le principal risque dans ces édifices, reste celui lié au public en cas d’événement majeur. Cependant, un second risque demeure, celui de la perte de leurs trésors, souvent uniques, authentiques, rares et parfois seule trace d’une période de l’Histoire.
C’est exactement ce qu’a subi le musée national du Brésil le 02 septembre 2018. L’incendie qui a ravagé le Palais de Saint-Christophe, qui accueillait le musée, a eu des conséquences désastreuses. Fort heureusement, aucune victime n’a été déplorée. Pour autant, des collections complètes ont disparu, notamment des registres et des références ethnologiques et archéologiques de tous les groupes ethniques du Brésil depuis le XVIème siècle. C’est l’histoire de tout un peuple qui a été réduite en cendres. Cet événement tragique sera le déclencheur d’un nouveau procédé qui va se répandre dans la quasi-totalité des musées du monde.
Pourtant, ce n’est pas le premier incendie qui est à déplorer dans un musée ou un édifice renfermant des œuvres d’art. Citons par exemple :
2006, feu dans le dôme de la cathédrale de la Trinité à Saint-Pétersbourg en Russie,
2008, deux incendies ravagent respectivement le manège militaire de Québec et le château de Moncalieri de Turin en Italie. Ce dernier déplorera ses œuvres s’élevant à 10 millions d’euros,
La majorité d’entre eux ont été provoqués par une origine liée à un chantier de travaux. Triste ironie donc, que la cause soit liée à l’embellissement, la mise en conformité ou la restauration de ces bâtiments.
A la suite de l’incendie du musée national du Brésil et la perte de nombreuses collections d’œuvres d’art, l’UNESCO a mis un point d’honneur à développer une pratique d’anticipation et de préparation à la sauvegarde des trésors de l’humanité.
Cette prise de conscience collective a permis au sein du monde culturel l’émergence de processus visant à améliorer la protection et la sauvegarde des œuvres.
Prévenir et agir…
La protection et la sauvegarde des œuvres est une discipline récente, en plein essor. Elle recherche la performance et l’amélioration continue dans le futur.
La mise en place d’un PSO (Plan de Sauvegarde des Œuvres) est une étude longue et fastidieuse qui s’opère en collaboration avec le chef d’établissement, le conservateur principal, le service de sécurité incendie (le cas échéant) et les sapeurs-pompiers. Plusieurs étapes permettent ainsi de recenser, de catégoriser, de protéger ou d’évacuer.
Recenser
En premier lieu, cette phase consiste pour le chef d’établissement, aidé de son conservateur, de recenser l’ensemble des œuvres d’art présentes sur le site. Cela comprend tableaux, sculptures, objets d’arts, etc. Les fresques qui peuvent être aux plafonds seront également prises en compte, mais aussi les bas-reliefs sur les façades, sans omettre la bâtisse ou partie du bâtiment s’ils sont classés (patrimoine historique ou de l’UNESCO). Le recensement des réserves revêt une importance toute aussi capitale car souvent nombreuses, elles peuvent s’avérer plus importantes que l’ensemble des œuvres exposées.
Catégoriser
Ensuite, il s’agit de déterminer un ordre de priorité. Cette phase semble être la plus délicate. Au même titre qu’un médecin sur une situation avec de nombreuses victimes qui catégorise les urgences absolues et les urgences relatives, le conservateur doit choisir quelles œuvres seront sauvées en priorité ! Les critères prépondérants seront leur rareté, leur artiste, la qualité artistique ou encore le sujet qu’elles évoquent. Bien souvent l’œuvre parle d’elle-même.
Cette priorisation peut s’avérer être un vrai dilemme. En fonction de chacune d’entre-elles, il sera fait le choix de son évacuation ou de sa protection. Certaines œuvres, de par leur taille, leur poids ou leur fragilité sont tout simplement « indéplaçables » dans le cadre d’une opération urgente.
Protéger et/ou évacuer
Lorsque ces deux étapes sont terminées, des plans sont réalisés afin de reporter l’emplacement exact des œuvres à évacuer et/ou à protéger. Ces derniers seront mis à disposition des services de secours en cas d’intervention.
Vient ensuite l’élaboration d’un dossier synthétique, également destiné aux services de secours, comprenant une fiche par œuvre avec, a minima, un descriptifsommaire, une photo et sa localisation.
Dans le cadre des évacuations, il faudra déterminer un premier acheminement vers un lieu de stockage d’urgence dans les dépendances immédiates de l’établissement et en prévoir la surveillance par les agents du musée ou les forces de l’ordre. Il s’agira alors d’une « petite noria ».
Si les conditions le nécessitent, une « grande noria » sera mise en place (ce fut le cas pour l’incendie de NDDP). Il faudra alors aménager un système de pointage et de recensement des œuvres à leur sortie du site, à leur embarquement dans les véhicules de transport et à leur réception dans un second lieu de stockage (départ – transit – arrivée).
Ce nouveau lieu de repli, sécurisé, où seront entreposées les œuvres évacuées devra répondre à des critères impératifs de conservation et se situer dans une zone non soumise aux risques naturels comme les inondations.
Une fois seulement toutes ces étapes préparées, il s’agira alors de quantifier l’ensemble du matériel adapté et nécessaire à la protection, l’évacuation (petite noria) et au déplacement (grande noria).
Poursuite de la mission d’appui du CNDRS en coopération avec le Laboratoire de Conservation Restauration et Recherches de Draguignan. Plan de Sauvegarde des biens culturels et conservation des archives