Archives par mot-clé : prevention

PREVENTION LORS LA MISE EN CHARGE DE VOTRE BATTERIE LITHIUM

🔥 Ne laissez jamais votre batterie Lithium en charge sans surveillance

🔥 Placez votre zone de recharge dans une pièce ventilée,
🔥 Placez votre batterie dans un sac ignifuge,
🔥 Lorsqu’il n’est pas possible de séparer la batterie de l’appareil –
👉 Munissez-vous d’une Couverture anti-feu batterie lithium


🔥 Placez votre batterie dans un endroit libre de tout objet et/ou surfaces inflammables,


🔥 Placez un Détecteur Avertisseur Autonome de Fumée (DAAF) au -dessus de la zone de recharge,

🔥 Ayez un extincteur Tous Feux Firexo 500 ml norme CE à proximité

🔥 Lorsque la batterie n’est pas utilisée celle-ci doit être entreposée dans une boite antidéflagrante, imperméable, ignifuge

🔥 On ne recharge jamais une batterie qui vient d’être utilisée et qui est encore chaude.
Il est conseillé d’avoir plusieurs batteries et de les permuter


🚨 A noter qu’une batterie choquée et/ou dégradée est une batterie extrêmement dangereuse et dont il faut se séparer dans les plus brefs délais (A ne pas jeter à la poubelle, il existe des containers spéciaux 😅).
🚨 L’emballement thermique de la batterie peut être consécutif à : un choc mécanique. une exposition à une chaleur excessive ou à une température trop basse ou à l’humidité


👉 Contacter votre assureur pour vous renseigner sur les dispositions à suivre dans le cadre de votre contrat d’assurance.

👉 Lisez attentivement et suivez scrupuleusement les recommandations du fabricant de la batterie et de l’appareil.



🚧 Durée de vie de votre batterie :

🎯 Ne pas stocker la batterie trop longtemps sans l’utiliser.

🎯 Veillez à la recharger environ une fois par mois à 100% pendant vos périodes d’utilisation.

🎯 La charger aux environs de 60% avant de la ranger pour une période d’inutilisation.

🎯 Ne jamais vider complètement la charge de la batterie quand vous la stockez.


Des petits conseils qui peuvent sauver des vies …
Une batterie est un cadeau à manipuler avec précaution.

VOUS POUVEZ NOUS CONTACTER AUSSI

Safe e-Power



#immobilier
#incendie
#batterie
#lithium
#lipo
#pompier

PROTECH SENTINEL

🚨 #protechsentinel répond à vos demandes et réalise sur mesure, des solutions techniques et pratiques pour vos Plans de Sauvegarde de Biens Culturels (PSBC) : bâches, housses vitrines, housses tableaux, housses statues, couvertures anti feu 🔥🚒

🚨 hashtag#protechsentinel répond à vos demandes et réalise sur mesure, des solutions techniques et pratiques pour vos Plans de Sauvegarde de Biens Culturels (PSBC) : bâches, housses vitrines, housses tableaux, housses statues, couvertures anti feu 🔥🚒

hashtag#PSBC hashtag#incendie hashtag#plandesauvegarde hashtag#prévention hashtag#biensculturels hashtag#sauvegardedesoeuvres hashtag#conservationpréventive hashtag#patrimoine

Que faire en cas d’Incendie ?

Que faire en cas d’Incendie ?

Un incendie d’habitation se déclare toutes les 2 minutes en France.

L’incendie d’habitation est un accident domestique majeur : il concerne toutes les personnes présentes sur les lieux. Il implique rapidement le voisinage si aucune mesure n’est prise pour en limiter la propagation : on peut être victime d’un incendie d’habitation alors qu’il ne s’est pas déclaré chez soi. L’incendie d’habitation est un accident grave : les fumées toxiques et caustiques mettent en péril les fonctions vitales de toutes les personnes présentes dans le lieu où il se déclare, dès les premières minutes.

Les principales règles en cas d’incendie sont :Alertez les secours et donnez les informations adéquates; Alertez les occupants de la maison ou de l’immeuble;Essayez d’éteindre l’incendie avec les moyens en votre possession Evacuez la maison fermez les fenêtres, fermez les portes, pour éviter la propagation du feu et rendez-vous sur le lieu de rassemblement prévuAssurez-vous qu’il ne manque personne et que les locaux ont été complètement évacués Quelques règles à suivre en cas de feu :ne jamais ouvrir une porte avant d’avoir vérifié si elle est chaud toucher la porte avant de tenter de l’ouvrir et si elle est chaude, sortir par une autre issue si vous le pouvez.

Une porte chaude peut signifier que le feu est de l’autre côté. Ramper sous la fumée et rester près du sol jusqu’à un lieu sûr si la pièce est remplie de fumée. Si les cheveux ou les vêtements de quelqu’un prennent feu, il faut étouffer les flammes avec une serviette, une couverture ou autre chose d’épais OU encore arrêter et se rouler par terre pour étouffer les flammes.

Si un incendie se déclare chez vous : RESTEZ CALME ! Donnez l’alerte et faites sortir tout le monde. Ne perdez pas de temps à habiller les enfants, enroulez-les plutôt dans leur couverture s’il fait froid. Appelez le 18 d’un endroit sûr, sans attendre. Ne retournez jamais à l’intérieur d’un bâtiment en feu.

#securiteincendie#plandesecurite#extincteur#eclairagesecurite#alarmeincendie#desenfumage#prevsecurite62#Prevention

La sécurité incendie ne s’improvise pas !

Feu dans un appartement êtes-vous bien rembousé? Cabinet de  contre-expertise d'assurance incendie.

PREV SECURITE 62

PROTECTH-SENTINEL / PSO18.fr

C est le partenariat de plusieurs sociétés , sur la mise au point de couvertures anti feu ,housses,pochettes et la mise au point d un outil pso18.fr/ destiné pour les mussées et le patrimoine .

Il peut être adapté pour les entreprises

protech-sentinel
http://pso18.fr/
PSO18.fr

https://www.youtube.com/attribution_link?a=zys5Pui5NYw&u=%2Fwatch%3Fv%3DNrH76PGpHHk%26feature%3Dshare&fbclid=IwAR1uqwtJtd_04SoPgMRWgQEPkfDLI-ug143eoqX9Ul6R8vU38WYVzmZ-zN0

https://www.facebook.com/desaintomer.lancelot/posts/451325512272524

PLAN ETABLISSEMENT RÉPERTORIÉ INTERACTIF

IDÉAL  POUR LES PLANS SAUVEGARDES DES OEUVRES, PLAN ETare,SERVICES DE PRÉVENTIONS ET PRÉVISION,SERVICE DE SÉCURITÉ INCENDIE DANS LES ENTREPRISES , LES SITES ATex ETC
POUR TOUT RENSEIGNEMENT ME CONTACTER
TEL:06 25 70 22 01
Nous offrons notre solution sur une clé USB et seulement les propriétaires et les concepteurs ont la copie des documents
L’interactivité fonctionne aussi sans être sur le cloud
Les mises à jours se font par courriel seulement jamais sur le cloud

plan ETAre
plan ETAre

plan ETAre
plan ETAre

plan ETAre
plan ETAre

Prévention – Prévision dans les musées

Prévenir un risque incendie, en diminuer les conséquences
Prévention – Prévision

Avant toute chose, il convient de bien analyser le risque de destruction par le feu pesant sur un musée ou de tout autre lieu culturel. Le risque nul n’existe pas et il est donc nécessaire de bien connaître cette menace afin de pouvoir y faire face et d’en limiter les conséquences. L’incendie peut se décomposer dans le temps en une suite d’étapes: déclenchement, développement, propagation. A chaque étape, les personnes et les ouvres peuvent être atteintes.

Trois définitions complémentaires peuvent être données du risque incendie : Le risque incendie est la probabilité de survenance de cet événement en fonction des éléments constitutifs d’une situation donnée. On peut aussi le définir plus simplement comme le danger d’incendie ou d’atteinte par le feu, créé par une certaine situation. On peut aussi identifier le risque à un lieu et le définir comme un point ou un lieu à partir duquel ou dans lequel le feu peut naître et menacer d’autres lieux. On le voit, ces définitions ne permettent pas de bâtir une méthode scientifique absolue, reposant sur des certitudes physiques et mathématiques.

Estimer un risque incendie est en effet une tâche difficile qui nécessite beaucoup d’expérience et d’humilité. On devra s’attacher à déterminer la façon dont un feu peut naître, comment il peut évoluer, quels dommages il peut causer. Cela nous entraînera tout naturellement à imaginer les différentes parades ou mesures destinées à réduire la probabilité de survenance, à limiter le développement ou la propagation et, enfin à assurer au maximum l’intégrité physique des personnes et des ouvres. L’évaluation du risque doit se faire en intégrant en permanence le facteur « temps », afin d’avoir une estimation dynamique.

Pour commencer, un feu se déclenche puis se développe dans son local d’origine en consommant les produits et matériaux qui s’y trouvent, puis il se propage en sortant de son local initial pour gagner d’autres lieux. Nous devons agir à ces différents niveaux. Le déclenchement, c’est la rencontre d’une cause et d’une situation initiale. La situation initiale correspond à une plus ou moins grande quantité de produits ou de matériaux dont l’inflammabilité est variable. La cause peut être humaine (négligence, imprudence…), technique (électricité…) ou naturelle (foudre, combustion spontanée). La vitesse de déclenchement va dépendre de l’inflammabilité des matériaux, de leur disposition dans le local et de leur quantité. En se développant, le feu va produire de la chaleur, des gaz chauds toxiques ou agressifs et des fumées. Ce sont les vecteurs de la propagation. Celle-ci dépendra de la structure du bâtiment, des cloisonnements, de la nature de la construction, des risques propres aux autres locaux et des liaisons existants entre les locaux. Le feu emprunte toutes les liaisons, mais il a une propension à se propager vers le haut.

Comment se protéger efficacement contre ces risques ?

Déclenchement
On se protège du risque de déclenchement par la prévention. Pour cela, il convient d’empêcher l’éclosion du sinistre, c’est-à-dire de réduire au maximum les causes de l’incendie. A la base de l’incendie, on retrouve toujours comme cause générale l’énergie sous sa forme calorifique. Les sources de chaleur, qu’elles soient chimiques, mécaniques, électriques ou lumineuses, doivent être connues pour en mesurer les dangers. Les causes de déclenchement les plus fréquentes sont accidentelles, elles ont pour origine l’imperfection humaine, l’ignorance, la négligence ou la malveillance. Bien souvent, on attribue un incendie à d’autres causes pour effacer les erreurs de ceux qui ont mal conçu, réalisé ou utilisé certaines installations. La connaissance de ces causes permet d’en supprimer un bon nombre par l’observation de mesures particulières, telles que l’interdiction de fumer dans les locaux à risque, la ventilation des volumes où peuvent se trouver des vapeurs dangereuses… L’analyse du risque de déclenchement permet donc :

d’identifier les points dangereux (chaufferie, armoire électrique, atelier de restauration, menuiserie…)
d’apprécier les causes possibles d’un feu
d’apprécier la nature et la vitesse du phénomène initial (simple échauffement, feu couvant, explosion…)
d’estimer l’effet initial possible sur les ouvres.
Ayant appréhendé la nature et les causes du risque de déclenchement, il convient d’étudier les moyens pour y remédier. Les principales mesures qui doivent être prises sont:

en premier lieu, la propreté des locaux (sciure balayée et évacuée journellement, poubelles vidées le soir et non le matin…);
le respect des consignes de sécurité (interdiction de fumer, interdiction d’utiliser une flamme nue, rangement des produits dangereux dans des armoires adéquates…);
le bon état des installations électriques, liaisons équipotentielles, boîtier de coupure de courant manuelle et/ou automatique (si possible couper le courant le soir avant de quitter les locaux);
la mise en place de la procédure de permis de feux…
Développement
Une fois née, la flamme peut s’arrêter d’elle-même ou bien se développer dans son milieu initial avec une vitesse très variable. Cette vitesse va dépendre des matériaux situés dans le local et que l’on doit estimer en nature, quantité et répartition. La vitesse de développement dépend aussi des matériaux employés pour la construction du bâtiment. L’analyse du risque de développement va donc permettre:

d’estimer la vitesse de développement et la quantité de chaleur dégagée par unité de temps et au-delà les effets prévisibles sur les ouvres;
de définir le sens du développement du feu;
d’apprécier ses effets sur les éléments de construction;
d’identifier les ouvres touchées ou menacées,
d’apprécier les dommages possibles.
Cette analyse étant faite, il devient alors possible de remédier au développement. Les principales mesures sont:

la détection automatique d’incendie (détection ionique de préférence). Il faut prendre soin de noter qu’il ne suffit pas de disposer d’un équipement, mais qu’il faut que l’alarme donnée puisse être recueillie, interprétée et exploitée par l’homme;
l’extinction automatique, les robinets d’incendie armés, les extincteurs…
mais aussi des mesures constructives par l’emploi de matériaux incombustibles ou difficilement inflammables et des mesures d’organisation en limitant par exemple le stockage de produits inflammables dans les ateliers;
et puis, il ne faut pas oublier la formation du personnel qui aura à intervenir en premier lieu.
Propagation
II y a propagation lorsque le feu sort de son local initial et gagne d’autres locaux directement contigus ou non. Elle peut se faire par projection de matériaux enflammés, transfert direct des gaz chauds, ou par rayonnement. Les portes, les fenêtres, les gaines, les conduits, les trous, les façades sont autant d’éléments qui favorisent ce phénomène. De ce fait, on devra porter une plus grande attention aux locaux qui présentent des risques particuliers, que l’on peut dénommer « points dangereux » et on devra prendre toutes les mesures prévisibles et nécessaires pour qu’un incident se produisant à l’intérieur ne puisse gagner un local névralgique. On appellera « point névralgique » ou « point sensible » un local contenant une ouvre ou des ouvres dont l’atteinte entraînerait des conséquences dramatiques pour le patrimoine culturel.

Comme pour le développement, il existe des techniques permettant d’enrayer la propagation, ou tout du moins pour la ralentir et en diminuer l’ampleur. Ces mesures peuvent être passives ou actives mais elles sont presque toujours d’ordre constructif:

mesures passives: stabilité de la construction pour éviter les effondrements, recoupements intérieurs par des murs coupe-feu, maintien de l’intégralité des séparations aux passages des gaines et conduits, éloignement des bâtiments, potentiel calorifique des façades, dimension et éloignement des ouvertures en façades ;
mesures actives: portes coupe- feu ou pare-flammes, clapets dans les gaines au droit des recoupements, désenfumage naturel et mécanique…
Sauvegarde des ouvres

Pour différentes raisons, les mesures destinées à réduire le déclenchement, le développement puis la propagation du risque incendie peuvent ne pas avoir remplies leur rôle. Il est alors nécessaire d’avoir étudié et mis en place un plan pour réduire ou tout au moins limiter au maximum les dégâts sur les ouvres. Différentes formes de menaces peuvent amener la direction d’un musée à évacuer les ouvres. Les atteintes possibles peuvent être immédiates ou différées:

immédiates: feux, inondation, tornade, effondrement…;
différées : risque de conflit, climat social très dégradé, travaux de restructuration.
Les actions immédiates doivent faire l’objet d’une planification préalable, établie en liaison avec les services locaux d’incendie et de secours. Les actions différées doivent aussi faire l’objet d’une planification établie au sein de la direction du musée. Quelle que soit la menace, il convient de respecter quelques principes.

Les choix:
Avant toute chose, le responsable du musée doit indiquer un ordre de priorité pour l’évacuation ou la protection des ouvres. Sauf dans le cas d’un objet très particulier, le choix se fera par grands ensembles (salle, panneau, zone) et non ouvre par ouvre. Cet ordre de priorité devra distinguer les ouvres à évacuer et celles qui, trop volumineuses ou trop lourdes, devront être protégées sur place.

Comment:
Les personnes qui auraient à inter- venir en urgence doivent avoir reçu un minimum de formation pour l’évacuation ou la protection des ouvres, afin d’éviter d’occasionner des dégâts trop importants sur les ouvres. Cette formation doit être dispensée aux sapeurs-pompiers locaux, qui auront la charge d’évacuer ou de protéger les ouvres les plus menacées et qui seront les seuls à pouvoir approcher, grâce à des appareils permettant de se déplacer dans les fumées. Il est nécessaire de leur enseigner:

les gestes à accomplir pour décrocher un tableau, ouvrir une vitrine ;
les précautions élémentaires pour transporter une ouvre;
la nature des protections qu’il faut appliquer à une ouvre qui ne peut être déplacée (en raison de son poids ou de sa taille) : protection contre les fumées, l’eau d’extinction, la chaleur (arrosage au moyen d’une lance à jet diffusé).
Avec quoi:

matériel de décrochage: prévoir, dans le plan de sécurité établi, les lieux où les intervenants pourront se voir confier le matériel (clefs des vitrines, tournevis avec lames spéciales, clefs à pans multiples, etc.). Ce matériel ne devra en aucun cas être confié en permanence aux services d’incendie et de secours, mais leur être remis, si nécessaire, au moment de l’intervention ;
matériel de transport : en fonction du type d’ouvre à évacuer, il est utile de prévoir, éventuellement, des panières (pour les livres, petits objets…), des chevalets roulants (pour les tableaux de taille moyenne…). Les ouvres évacuées ne pouvant rester dans une cour ou sur un trottoir, des véhicules de transport (selon un plan à élaborer avec la municipalité, l’armée ou un transporteur local…) doivent pouvoir être utilisés dans un délai de deux heures ;
matériel de protection : les bâches en toile ou les films en polyuréthanne doivent être fournis en quantité suffisante pour permettre de protéger les plus grandes ouvres. Afin d’assurer une relative étanchéité, il est bon de prévoir du ruban adhésif résistant à l’eau.
Où:
Le plan établi doit prévoir un lieu de repli où disposer les ouvres évacuées. Ce lieu doit répondre aux conditions suivantes : ne pas être trop éloigné, être à l’abri des intempéries, être sûr et facile à surveiller. Dans la mesure où la taille des réserves, l’importance et le nombre des ouvres à évacuer le permettent, la solution idéale consiste à conclure un accord d’aide réciproque avec un musée situé à proximité.

Prévenir un risque est donc une opération complexe qui intègre un très grand nombre de facteurs difficilement quantifiables mais seule- ment « appréciables » selon leur degré d’importance. On doit se poser sans cesse des questions: Tel risque est-il supportable pour le niveau de sécurité désiré? Telle mesure est-elle adaptée à l’effet recherché? Les niveaux de sécurité évoluent dans le temps et ne sont pas les mêmes suivant l’heure de la journée. Faire de la prévention incendie impose une méthode de réflexion analytique et synthétique. Les différentes mesures destinées à réduire les risques doivent être spécifiquement adaptées aux facteurs identifiés sinon la prévention ne remplit pas son rôle.

En conclusion, il faut rester très humble dans ce domaine. Le feu est et restera un ennemi permanent qui continuera à détruire notre patrimoine. Mais il ne s’agit pas pour autant de baisser les bras et il faut au contraire tout faire pour le combattre et limiter son action.

J’ai travaillé avec le musée Sandelin sur le plan de sauvegarde des œuvres en collaboration des sapeurs pompiers de Saint Omer . Actuellement aussi avec le musée de Douai,et en affaire avec le musée Des Invalides ,Lille, Strasbourg,Grenoble Ma société en collaboration d un atelier de confection de L Atelier de L Audomarois Séverine Padovani,nous avons mis au point une couverture et de système de housse anti feu et imperméable aux eaux extinctions Et aussi une assistance a la mise en oeuvre du plan de sauvegarde des Oeuvres ainsi la formation du PSO. Tel:0625702201

dispositions particulières au ERP de type M

dispositions particulières au ERP de type M

M 1 Etablissements assujettis

§ 1. Les dispositions particulières du présent chapitre sont applicables aux magasins, locaux ou aires de vente, centres commerciaux, etc., dans lesquels l’effectif du public est supérieur ou égal à l’un des chiffres suivants:
– 100 personnes en sous-sol ou en étages, en galeries et autres ouvrages en surélévation ;
– 200 personnes au total.

§ 2. Pour l’application des mesures contenues dans le présent chapitre, il faut entendre par centre commercial tout établissement comprenant un ensemble de magasins de vente et, éventuellement, d’autres établissements recevant du public, qui sont, pour leur accès et leur évacuation, tributaires de mails clos.
Les mails peuvent comporter des bars, kiosques, aires de repos ou de promotion dans les conditions figurant à l’article M 8 ci-après.

§ 3. Le centre commercial constitue un groupement d’établissements recevant du public au sens de l’article R. 123-21 du code de la construction et de l’habitation et de l’article GN 2 du présent règlement.
Lorsque le centre commercial en exploitation dispose d’un système d’extinction automatique de type sprinkleur, les magasins, locaux ou aires de vente d’une surface totale inférieure à 300 mètres carrés peuvent ne pas faire l’objet d’une visite de réception si les rapports de vérifications techniques les concernant concluent à la conformité des locaux par rapport aux dispositions réglementaires. Ces rapports sont transmis au responsable unique de sécurité, qui les adresse au secrétariat de la commission de sécurité compétente avant la date d’ouverture envisagée.

§ 4 Sont considérées comme « à l’air libre » les aires de vente soumises aux intempéries. M 2 Calcul de l’effectif

§ 1. a) Magasins de vente.
L’effectif théorique du public susceptible d’être admis dans les locaux de vente proprement dits est déterminé en fonction de la surface réservée au public selon la densité d’occupation suivante:
– au rez-de-chaussée, 2 personnes par mètre carré ;
– au sous-sol et au premier étage, 1 personne par mètre carré ;
– au deuxième étage, 1 personne par 2 mètres carrés ;
– aux étages supérieurs, 1 personne par 5 mètres carrés.
A moins que l’exploitant ne justifie des surfaces réellement mises à la disposition du public, la surface disponible réservée à ce dernier est évaluée forfaitairement au tiers de celle des locaux où il a accès, afin de tenir compte de la surface occupée par le mobilier de vente.
b) Centres commerciaux.
Dans les centres commerciaux, l’effectif total du public susceptible d’être admis est déterminé selon la densité d’occupation suivante:
– pour les mails : 1 personne pour 5 mètres carrés de leur surface totale ;
– pour les locaux de vente : conformément aux dispositions fixées au a ci-dessus. Toutefois, dans les boutiques d’une surface inférieure à 300 mètres carrés, l’effectif du public est décompté, quel que soit le niveau, à raison de 1 personne par 2 mètres carrés sur le tiers de la surface des locaux accessibles au public.
c) L’effectif théorique du public des aires de vente à l’air libre définies au paragraphe 4 de l’article M 1 n’est pris en compte que pour le calcul des dégagements de cette zone lorsqu’elle dispose de dégagements indépendants. Dans ce cas, il ne se cumule pas avec l’effectif du public de l’établissement pour la détermination du classement.

§ 2. a) Outre les dispositions prévues au paragraphe 1, la densité d’occupation admise pour les étages et le sous-sol peut être relevée éventuellement jusqu’à celle fixée pour le rez-de-chaussée, après avis de la commission de sécurité, si ces niveaux sont utilisés à des fins susceptibles d’y attirer une affluence nettement supérieure à celle prévue par la règle ci-dessus, soit en raison de la disposition des lieux, soit du fait de la nature de l’exploitation ou de la nature des objets présentés, soit en raison de manifestations temporaires telles que expositions.
b) Réciproquement, des diminutions dans les chiffres admis pour les différents niveaux peuvent être autorisées, après avis de la commission de sécurité, sur demande justifiée du chef d’établissement notamment pour certaines activités à faible densité non définies au paragraphe 3 ci-après .

§ 3. En ce qui concerne certaines exploitations à faible densité de public, telles que:
a) Les magasins ou aires de vente dont l’agencement coïncide sans ambiguïté avec les surfaces affectées à chacune des activités de vente de meubles et de vente d’articles de jardinage, de matériaux de construction et de gros matériel, l’effectif théorique du public est calculé à raison de 1 personne par 3 mètres carrés sur le tiers de la surface des locaux accessibles au public ;
b) Les boutiques à simple rez-de-chaussée d’une surface inférieure à 500 mètres carrés ne comportant que des circulations principales qui doivent avoir une largeur minimale de 3 unités de passage chacune, l’effectif théorique du public est calculé à raison de 1 personne par mètre carré sur le tiers de la surface des locaux accessibles au public.M 3 Conception et desserte

Les dispositions des articles CO 5, CO 15 et CO 25 ne sont pas applicables aux établissements visés au présent chapitre.M 4 Isolement par rapport aux tiers

§ 1. Les exploitations du présent type doivent être considérées, au sens de l’article CO 6, comme des établissements à risques particuliers. Toutefois, lorsqu’elles sont défendues par un système d’extinction automatique du type sprinkleur, elles sont considérées à risques courants.

§ 2. Un tiers, à l’exception des établissements du type R ou U, peut communiquer avec un magasin ou centre commercial dans les conditions définies à l’article CO 10 sous réserve que le dispositif de franchissement soit à fermeture automatique et que le magasin ou le centre commercial soit protégé par une installation fixe d’extinction automatique à eau. Cette dernière disposition n’est pas obligatoire s’il s’agit d’un parc de stationnement couvert d’une capacité inférieure ou égale à 250 véhicules.
Toutefois, les garderies d’enfants sont autorisées si elles sont dépendantes du magasin ou du centre commercial et fonctionnent uniquement pendant les heures d’exploitation de ces derniers.M 5 Intercommunication avec un parc de stationnement couvert

Des intercommunications entre magasins ou mails et parcs de stationnement couverts sont autorisées sous réserve que les dispositifs de franchissement (sas) répondent aux dispositions suivantes:

a) Dispositions générales applicables dans tous les cas :
– le sas et les escaliers éventuels y débouchant sont considérés comme des dégagements accessoires;
– le sas peut comporter un escalier de secours protégé d’une unité de passage menant à l’extérieur ou sur un dégagement protégé. La porte de cet escalier, PF de degré demi-heure, s’ouvre vers l’extérieur et est munie d’un ferme-porte;
– surface comprise entre 6 mètres carrés et 10 mètres carrés ;
– les baies du sas sont munies de portes coupe-feu à fermeture automatique répondant aux exigences de l’article CO 47 (§ 1, 2 et 3); ces portes doivent se trouver à une distance minimale de 3 mètres l’une de l’autre et elles peuvent être coulissantes;
– les détecteurs commandant la fermeture des portes du sas doivent être implantés dans le parc et dans le magasin, en plafond, de part et d’autre des portes et à 2 mètres environ de ces dernières;
– la sensibilisation d’un de ces détecteurs provoque d’abord la fermeture de toutes les portes coupe-feu du sas côté « feu », puis celle des autres portes coupe-feu du sas, après une temporisation maximale d’une minute, à l’exception des portes palières d’ascenseur;
– si, pour des raisons d’isolation thermique, acoustique ou autre, on utilise en plus des portes coulissantes pour obturer les baies du sas, ces portes doivent être à effacement latéral et libérer la largeur totale de ces baies en cas de défaillance du dispositif de commande ou d’alimentation;
– toute activité commerciale ou dépôt sont interdits.

b) Dispositions particulières applicables suivant le cas considéré.
b 1. Sas réservé au passage de personnes sans chariot, magasin et parc situés au même niveau:
Les caractéristiques du sas sont les suivantes :
– parois incombustibles et coupe-feu de degré 2 heures ;
– le sas est muni de deux portes d’une unité de passage coupe-feu de degré 1 heure et à fermeture automatique. Si ces portes sont battantes, elles s’ouvrent obligatoirement vers l’intérieur du sas.
b 2. Sas emprunté par des personnes seules et des personnes munies de chariots, magasin et parc situés au même niveau:
Les dispositions du sous-paragraphe b 1 ci-dessus sont applicables.
La largeur des portes du sas doit être de deux unités de passage.
b 3. Sas réservé au passage de personnes sans chariot, magasin et parc situés à des niveaux différents:
– l’intercommunication entre le magasin et le parc peut être réalisée au moyen d’ascenseurs, d’escaliers mécaniques ou non, de trottoirs roulants situés dans une cage aux parois incombustibles et de degré coupe-feu égal à celui de la stabilité au feu du bâtiment. Cette cage donne accès au sas;
– le sas peut se situer au niveau parc ou magasin. Ses caractéristiques sont les suivantes:
– parois incombustibles et coupe-feu de degré deux heures ;
– il est muni de deux portes d’une unité de passage coupe-feu de degré une heure à fermeture automatique. Si ces portes sont battantes, elles s’ouvrent obligatoirement vers l’intérieur. Toutefois les portes peuvent être seulement CF de degré demi-heure si le plancher séparatif entre le magasin et le parc est CF de degré une heure;
– de plus, la surface du sas doit être augmentée, si plusieurs escaliers, mécaniques ou non, des trottoirs roulants ou des cabines d’ascenseurs y aboutissent. Dans ce dernier cas, la surface du sas doit alors être supérieure à la surface totale des cabines;
– l’information recueillie par les détecteurs visés à l’article CO 47 doit être reportée au poste central de sécurité s’il existe, ou en tout autre lieu permettant à l’exploitant d’envisager l’arrêt des ascenseurs, des escaliers mécaniques et des trottoirs roulants aboutissant au sas, en cas d’incendie;
– le sas comporte un dispositif phonique permettant de communiquer avec le lieu où est reportée l’information recueillie par les détecteurs;
– dans le cas d’une liaison par ascenseurs, les portes palières des ascenseurs conformes à l’article CO 53 (§ 3) peuvent obturer l’une des faces du sas, l’autre face l’étant au moyen de portes coupe-feu de degré une heure et demie.
b 4. Sas emprunté par des personnes seules ou munies de chariots, magasin et parc situés à des niveaux différents:
Les dispositions du sous-paragraphe b 3 ci-dessus sont applicables.
Toutefois la largeur des portes du sas doit être de deux unités de passage.

c) En atténuation des dispositions prévues aux articles PS 1 et PS 4, § 2, une aire de livraison accessible à un véhicule dont le poids total en charge n’excède pas 19 tonnes peut être créée. Dans ce cas, les conditions suivantes doivent être respectées:
– sa surface est limitée à 200 m² ;
– son désenfumage est réalisé dans les conditions définies à l’article PS 42 ;
– elle est conforme aux dispositions de l’article PS 4, § 2, tirets 2, 4, 5, 7 et 8;
– un extincteur portatif à poudre polyvalente de 9 kg au moins est installé de façon visible et accessible dans l’aire de livraison;
– lorsqu’il existe un système d’extinction automatique de type sprinkler au niveau où se trouve l’aire de livraison, il doit être étendu à l’aire de livraison;
– dans le cas où les exploitants du parc et de l’établissement de type M sont distincts, un accord contractuel tel que défini à l’article PS 25, § 4, précise les conditions d’application des dispositions du présent paragraphe;
– elle peut demeurer simultanément accessible à des véhicules dont le poids total en charge est inférieur à 3,5 tonnes;
– le stationnement d’un véhicule dont le poids total en charge est supérieur à 3,5 tonnes étant interdit dans le parc, y compris dans les rampes d’accès, une aire d’attente à l’extérieur peut être mise à la disposition des véhicules de livraison.M 6 Isolement interne

§ 1. La réunion partielle du rez-de-chaussée avec deux autres niveaux par des trémies pour former le hall est admise, y compris pour les mails des centres commerciaux. La création des mezzanines est interdite entre les niveaux précités.

§ 2. Les locaux accessibles au public en sous-sol doivent être recoupés tous les 4 500 mètres carrés par des parois coupe-feu de degré deux heures et fermés par des portes coupe-feu de degré une heure à fermeture automatique.

§ 3. En application des articles CO 11, CO 12 et CO 14, les planchers partiels non accessibles au public destinés à l’administration des établissements et surplombant les espaces accessibles au public doivent soit être considérés comme un niveau pour l’application de l’article CO 12, soit disposer de structures stables au feu une demi-heure.
Les locaux aménagés doivent être isolés des zones recevant du public par des parois et planchers coupe-feu 1 heure et des portes coupe-feu 1/2 heure munies de ferme-porte. Ces dernières peuvent être maintenues ouvertes si elles sont asservies au système d’alarme.
Aucune résistance au feu des structures, des planchers et des parois des locaux à risques courants n’est demandée si l’établissement dispose d’un système d’extinction automatique à eau généralisé. M 7 Distribution intérieure des centres commerciaux

§ 1. Les exploitations, avec leurs annexes, situées à l’intérieur des centres commerciaux doivent être séparées entre elles par des parois en matériaux incombustibles, revêtements exclus. De plus et en aggravation de l’article CO 24 (§ 1), ces parois doivent être coupe-feu d’un degré égal au degré de stabilité au feu exigé pour la structure avec un minimum d’une demi-heure.

§ 2. Ces dispositions ne sont cependant pas exigées pour les exploitations des types M, N, T et W groupées sur une surface totale inférieure à 300 mètres carrés.

§ 3. Toutefois, en atténuation des dispositions de l’article CO 24 (§ 1), aucune résistance au feu n’est exigible pour les parois éventuelles séparant les exploitations du mail.

§ 4. Par dérogation aux dispositions de l’article CO 28 (§ 1), aucun isolement n’est exigible entre la réserve et la surface de vente accessible au public si la surface totale de l’ensemble de l’exploitation est inférieure à 300 mètres carrés et en outre protégée par un système d’extinction automatique du type sprinkleur. M 8 Dégagements : Dispositions particulières

§ 1. Dans les mails des centres commerciaux, les installations visées à l’article M 1 (§ 2) ne doivent être réalisées qu’après accord écrit du responsable visé à l’article R. 123-21 du code de la construction et de l’habitation ; celui-ci doit veiller en particulier à ce que ces installations respectent les dispositions des articles CO 37 et CO 38 relatifs au maintien de la largeur réglementaire des dégagements.

§ 2. En atténuation des dispositions de l’article R. 123-23 du code de la construction et de l’habitation, au sein des surfaces de vente, les réaménagements réalisés en cours d’exploitation à l’intérieur d’îlots de vente délimités par des circulations principales ne sont pas soumis à l’avis préalable de la commission de sécurité dans la mesure où les conditions ci-après sont simultanément respectées:
-les circulations principales délimitant ces îlots sont matérialisées au sol ;
-l’implantation de ces circulations principales a été approuvée par la commission de sécurité;
-les trémies d’attaque visées à l’article M 56 sont implantées dans ces circulations et matérialisées au sol.M 9 Dégagements : Libre-service avec ou sans chariot

§ 1. Les établissements ou parties d’établissement exploités en libre-service doivent respecter les dispositions suivantes:
– les passages entre caisses peuvent compter comme dégagements normaux s’ils sont rectilignes et si leur largeur est d’au moins 0,60 mètre; si ces passages ne sont pas comptés comme dégagements normaux, ils peuvent n’avoir que 0,45 mètre de large sur une longueur maximale de 2,50 mètres;
– si les caisses sont groupées, les groupes de caisses ne peuvent avoir une largeur supérieure à celle d’un groupe de 10 caisses de front;
– des dégagements rectilignes de deux unités de passage sont aménagés dans les conditions suivantes:
a) Groupe de moins de 10 caisses : un dégagement à l’une de ses extrémités, de préférence du côté opposé à l’accès du public;
b) Groupe de 10 caisses : un dégagement à chacune de ses extrémités ;
c) Groupe de plus de 10 caisses : un dégagement à chacune de ses extrémités et un ou des dégagements intermédiaires judicieusement répartis.

§ 2. Lorsque, pour des raisons d’exploitation, les passages et dégagements visés ci-dessus ne sont pas mis en permanence à la disposition du public, leur accès ne peut être interdit que par des dispositifs conformes à ceux décrits à la première phrase de l’article CO 45 (§ 2) .

§ 3. En atténuation des dispositions de l’article CO 48 (§ 2) les tourniquets sont admis à l’entrée et à la sortie des zones en libre-service s’ils sont amovibles ou escamotables sous simple poussée.
Un seul tourniquet par ligne de caisses peut être pris en compte dans le nombre des dégagements normaux. Toutefois, la largeur libre minimale après effacement doit être de 0,90 mètre ou de 1,20 mètre pour compter respectivement pour une ou deux unités de passage.

§ 4. Chaque groupe de caisses doit comporter un ou plusieurs passages rectilignes de 0,90 mètre de large, praticables aux handicapés :
– de 1 à 20 caisses : un passage ;
– de 21 à 40 caisses : un passage supplémentaire ;
– au-dessus de 40 caisses : un passage supplémentaire par groupe de 20 caisses.
Ces circulations doivent être signalées par un pictogramme normalisé.
Les dégagements rectilignes de deux unités de passage prévus au paragraphe 1 ci-dessus peuvent être aménagés comme passages entre caisses praticables aux handicapés.M 10 Dégagements : Emploi des chariots

§ 1. L’utilisation des chariots dans les locaux accessibles au public est admise sous réserve que les matériels aient une largeur inférieure ou égale à 0,60 mètre et que les largeurs des circulations principales et des circulations secondaires soient respectivement de:
– quatre unités et trois unités de passage pour les surfaces susceptibles de recevoir 701 personnes et plus;
– trois unités et deux unités de passage pour les surfaces susceptibles de recevoir moins de 701 personnes.

§ 2. Les dispositions ci-dessus ne sont pas applicables aux passages et dégagements entre caisses ou groupes de caisses.

§ 3. Le stockage des chariots, avant et après leur emploi par le public, doit être assuré sur des emplacements réservés et matérialisés où ils ne doivent ni diminuer la largeur des dégagements ni gêner l’évacuation.

§ 4. A l’intérieur des îlots définis à l’article M 8, paragraphe 2, des espaces de vente et de présentation desservis par des circulations de 0,90 mètre minimum sont admis si les conditions ci-après sont simultanément respectées :
– la surface unitaire de ces espaces de vente est limitée à 100 mètres carrés ;
– la surface totale de ces espaces est inférieure ou égale, par exploitation et par niveau, à 20 % de la surface de vente;
– les espaces sont desservis par des circulations principales et/ou secondaires matérialisées. M 11 Centres commerciaux : sorties des exploitations et des mails

§ 1. La distance maximale, mesurée suivant l’axe des circulations, que le public doit parcourir:
– soit de tout point d’un local pour rejoindre le mail, une sortie sur l’extérieur ou un dégagement protégé;
– soit de tout point du mail pour rejoindre une sortie sur l’extérieur ou un dégagement protégé,
est fixée comme suit :
a) Au rez-de-chaussée :
– 50 mètres si le choix existe entre plusieurs dégagements cités ci-dessus ;
– 30 mètres dans le cas contraire ;
b) En étage ou en sous-sol :
– 40 mètres si le choix existe entre plusieurs dégagements cités ci-dessus ;
– 30 mètres dans le cas contraire.
La distance maximale à parcourir est de 30 mètres pour rejoindre un escalier non protégé lorsqu’un tel escalier est autorisé.

§ 2. Pour l’application des dispositions de l’article CO 38, les exploitations susceptibles de recevoir plus de 50 personnes doivent avoir un nombre minimum de dégagements indépendants des mails et menant vers l’extérieur soit directement, soit par des dégagements protégés tels que définis ci-après:
– de 51 à 300 personnes : un dégagement accessoire ;
– de 301 à 700 personnes : un dégagement normal de deux unités de passage ;
– au-delà de 700 personnes : les deux tiers du nombre et de la largeur des dégagements normaux.
En atténuation des dispositions de l’article CO 38 (§ 1), les exploitations recevant de 20 à 50 personnes peuvent n’avoir qu’une seule sortie de deux unités ouvrant sur le mail.

§ 3. Les sorties du mail ouvrant sur l’extérieur doivent posséder un nombre total d’unités de passage correspondant aux effectifs cumulés :
– du public circulant dans le mail tel que calculé à l’article M 2 (§ 1, b) ;
– du public se trouvant dans les différentes exploitations et dont l’évacuation est prévue par le mail.M 12 Escaliers et escaliers mécaniques

§ 1. En aggravation des dispositions de l’article CO 52 (§ 3), l’absence de protection de l’ensemble des escaliers n’est admise que si l’établissement ne comprend qu’un étage sur rez-de-chaussée.

§ 2. En application des dispositions de l’article CO 52 (§ 2), la protection de tous les escaliers desservant les trois premiers niveaux d’un établissement en comportant trois ou plus, y compris celui d’accès des sapeurs-pompiers, n’est pas exigée.
Par contre, tous les escaliers desservant les autres niveaux doivent être protégés sur toute leur hauteur à l’exception des escaliers mécaniques pour lesquels cette protection n’est exigible qu’au-delà du deuxième étage sous réserve que chaque cage soit dissociée ou recoupée au droit du plancher haut du deuxième étage.

§ 3. Le choix des escaliers à protéger doit être arrêté, après avis de la commission de sécurité, selon les directives ci-après:
a) Leur nombre et leur largeur doivent être au moins égaux à la moitié du nombre et de la largeur totale réglementaires;
b) L’encloisonnement doit porter sur les escaliers desservant le maximum d’étages et être réalisé sur la totalité des niveaux desservis;
c) Les escaliers protégés doivent être judicieusement répartis.

§ 4. En aggravation des dispositions de l’article CO 51, les escaliers desservant les niveaux accessibles au public doivent obligatoirement comporter des contremarches.

§ 5. En aggravation des dispositions de l’article CO 36 (§ 4), les escaliers mécaniques non encloisonnés sur toute leur hauteur desservant les niveaux situés au-dessus du deuxième étage ne peuvent compter dans le nombre des dégagements normaux.M 13 Circulations intérieures

Les circulations principales, telles que définies à l’article CO 34 (§ 3), doivent être aménagées de telle sorte que le public puisse toujours joindre facilement deux sorties.
Dans les étages et les sous-sols, ces circulations doivent desservir les escaliers visés à l’article M 12 ci-dessus.
En outre, les escaliers ne débouchant pas directement sur l’extérieur doivent être reliés par des dégagements principaux aux deux sorties les plus proches.
Si des circulations secondaires sont établies, elles doivent avoir une largeur minimale de 0,90 mètre. Elles doivent permettre la circulation facile du public entre les rayons de vente ou entre les lots de vitrines ou comptoirs qu’elles desservent. Elles ne doivent pas former de cul-de-sac.
M 14 Visibilité des signalisations

§ 1. En aucun cas les panneaux de décoration, de publicité, etc., ne doivent diminuer la visibilité des panneaux de signalisation des sorties et des sorties de secours.

§ 2. Lorsque la disposition des lieux où doivent être implantés les panneaux de signalisation ne permet pas de respecter les dimensions normalisées de pictogrammes, notamment dans le cas des panneaux verticaux, des dérogations à l’article CO 42 (§ 2) peuvent être accordées après avis de la commission de sécurité.M 15 Comportement au feu des matériaux

En aggravation des dispositions de l’article AM 15, l’agencement principal ainsi que tous les aménagements mobiliers doivent être en matériaux de catégorie M 3.M 16 Aménagements intérieurs

§ 1. Définition :
On appelle réserve d’approche un volume non isolé des locaux de vente et affecté au stockage des marchandises destinées aux besoins journaliers.

§ 2. Caractéristiques :
Les réserves d’approche doivent répondre aux dispositions suivantes :
– le volume unitaire est limité à 300 mètres cubes, ou à 500 mètres cubes si l’établissement est protégé par un système d’extinction automatique du type sprinkleur;
– une des dimensions au sol de la réserve n’excède pas 6 mètres ;
– les réserves d’approche d’un même niveau sont séparées entre elles par un intervalle d’au moins 8 mètres;
– la superficie totale des réserves d’approche pour un même niveau n’est pas supérieure au dixième de la superficie des locaux de vente de ce niveau;
– les dispositions adoptées pour l’aménagement des réserves d’approche ne font pas obstacle à l’évacuation des fumées;
– l’accès aux réserves d’approche est interdit au public par l’apposition, à l’entrée de chacune d’elles, de la mention « Sans issue, interdit au public ».M 17 Ateliers de fabrication et de préparation des aliments

§ 1. Les ateliers de fabrication et de préparation des aliments implantés dans le même volume que celui accessible au public comportant ou non des appareils de cuisson ou de remise en température doivent répondre aux conditions suivantes:
Leur surface maximale unitaire est inférieure ou égale à 500 mètres carrés et l’une de leurs dimensions au sol n’excède pas 20 mètres, ils sont:
– séparés des autres exploitations et de leurs propres locaux de réserves par des parois répondant aux exigences de l’article M 7 (§ 1 et § 3);
– séparés, dans une même exploitation, des locaux à risques importants dans les conditions prévues aux articles CO 28 (§ 1) et M 49 (§ 1);
– séparés entre eux, dans une même exploitation et quelle que soit leur surface, par des parois réalisées en matériaux de catégorie M1 ou B-s2, d0, y compris les revêtements éventuels;
– protégés par un système d’extinction automatique du type sprinkleur lorsque les locaux accessibles au public en sont pourvus;
– en dépression, à l’exception des locaux réfrigérés.

§ 2. Les ateliers de fabrication ou de préparation des aliments nécessitant l’emploi d’appareils de cuisson ou de remise en température d’une puissance utile totale supérieure à 20 kW doivent répondre à l’un des cas suivants:
– aux dispositions concernant les grandes cuisines isolées ;
– aux dispositions concernant les grandes cuisines ouvertes ;
– aux dispositions concernant les îlots de cuisson.
Toutefois, dans les deux derniers cas et en dérogation aux articles les concernant, le local de vente n’est pas classé local à risque moyen.
Si pour des raisons d’exploitation les ateliers sont séparés du local de vente par des parois vitrées, ils doivent répondre aux dispositions des grandes cuisines ouvertes.

§ 3. Lorsque les ateliers de fabrication ou de préparation des aliments nécessitent l’emploi d’appareils de cuisson ou de remise en température d’une puissance utile totale inférieure ou égale à 20 kW, ces appareils doivent être installés selon les dispositions de la section VI du chapitre X du titre Ier du livre II.M 18 Désenfumage : Dispositions générales

§ 1. Les locaux sont de la classe 3 pour la détermination du coefficient au sens de l’annexe de l’IT 246.

§ 2. Les mails sont désenfumés comme des locaux de superficie supérieure à 1 000 mètres carrés, dans les conditions définies au § 7 de l’instruction technique 246.

§ 3. Les boutiques d’une superficie totale inférieure à 300 mètres carrés, réserves d’approche comprises, et donnant sur un mail n’ont pas à être désenfumées. Leur superficie n’est pas prise en compte dans le calcul du désenfumage du mail. Un écran de cantonnement entre la boutique et le mail n’est pas imposé.

§ 4. Les commandes des dispositifs de désenfumage ne sont pas obligatoirement automatiques.M 19 Désenfumage : Cas particulier des locaux établis sur plusieurs niveaux mis en communication entre eux

§ 1. Dans les magasins établis sur plusieurs niveaux mis en communication entre eux, dans les cas visés à l’article M 6 (§ 1), les niveaux peuvent être considérés comme un volume unique d’une superficie de plus de 1 000 mètres carrés.
Les mails établis sur plusieurs niveaux présentant une communication entre eux, telle que prévue à l’article M 6 (§ 1), sont divisés en cantons tous les 60 mètres au maximum. Chaque canton est désenfumé comme un volume unique de plus de 1 000 mètres carrés.

§ 2. Dans tous les autres cas, chaque niveau est désenfumé mécaniquement. Toutefois, le niveau supérieur peut être désenfumé naturellement.M 20 Chauffage et ventilation : Etablissements des 1re, 2e et 3e catégories

Les systèmes de chauffage et de ventilation installés conformément aux dispositions des articles CH 1 à CH 43 sont autorisés.M 21 Chauffage et ventilation des locaux de vente

§ 1. En complément de l’article M 20, dans ces établissements sont autorisés les appareils de production-émission électriques ou à combustible gazeux installés conformément aux dispositions des articles CH 44 à CH 51, CH 53 et CH 54.

§ 2. Les circuits d’air de ventilation de confort et de chauffage à air chaud des locaux de vente doivent constituer un réseau indépendant et séparé des circuits desservant les autres locaux.

§ 3. En dérogation à l’article M 34, un seul appareil à effet décoratif de combustion utilisant les combustibles gazeux est autorisé par exploitation dans les conditions de l’article CH 55, uniquement à des fins de démonstration dans les conditions de l’article GN 6. M 22 Chauffage des locaux administratifs

En complément de l’article M 20, le chauffage des locaux d’administration peut être assuré:
– soit par des appareils de chauffage indépendants électriques fixes conformément aux dispositions des articles CH 44 et CH 45 à l’exception des cassettes chauffantes électriques dont la température de surface dépasse 100 °C et des panneaux radiants électriques;
– soit par des radiateurs à gaz conformément aux dispositions des articles CH 44, CH 46 à CH 51.
M 23 Abrogé

M 24 Eclairage de sécurité

§ 1. Les locaux et dégagements accessibles au public doivent être équipés d’un éclairage de sécurité répondant aux dispositions des articles EC 7 à EC 15.
L’éclairage de sécurité des établissements de 1re et 2e catégories doit être alimenté par une source centralisée constituée d’une batterie d’accumulateurs dans les conditions de l’article EC 11.

§ 2. Dans les centres commerciaux :
a) Les exploitations du type M recevant plus de 700 personnes, les mails et parties communes de l’ensemble du centre doivent être équipés d’un éclairage de sécurité alimenté par une source centralisée constituée d’une batterie d’accumulateurs dans les conditions de l’article EC 11;
b) L’éclairage de sécurité des exploitations du type M recevant moins de 100 personnes peut être limité à l’éclairage d’évacuation tel que défini à l’article EC 9;
c) En dérogation aux dispositions de l’article GN 2, § 3, l’éclairage de sécurité des exploitations des autres types peut être réalisé selon les dispositions particulières propres à chaque type en tenant compte de l’effectif théorique de chaque exploitation;
d) Les exploitations de tous les types placées sous une même direction administrative et commerciale peuvent utiliser la même source centralisée constituée d’une batterie d’accumulateurs, pour l’éclairage de sécurité;
e) La source centralisée constituée d’une batterie d’accumulateurs d’une grande surface peut être confondue avec celle du mail et des parties communes lorsque la sécurité de l’ensemble est placée sous la responsabilité unique du directeur de la grande surface.M 25 Moyens de secours dans les locaux et les dégagements accessibles au public : Dispositions générales

Les locaux et dégagements accessibles au public doivent comporter des moyens de secours contre l’incendie dans les conditions générales fixées au chapitre XI du titre Ier du présent livre, suivant les dispositions particulières ci-après.M 26 Moyens de secours dans les locaux et les dégagements accessibles au public : Matériels d’extinction

§ 1. La défense contre l’incendie de ces locaux et dégagements doit être assurée selon l’importance et les risques présentés:
a) Etablissements dont la superficie des locaux de vente, y compris les mails éventuels, excède 3 000 mètres carrés et à l’exception des aires de vente à l’air libre définies à l’article M 1 (§ 4):
– par des extincteurs portatifs installés dans les conditions définies par l’article MS 39- par des robinets d’incendie armés de DN 19/6 ou DN 25/8. Leur nombre et leurs emplacements doivent être déterminés de façon que toute la surface des locaux puisse être efficacement atteinte par deux jets de lance;
– par un système d’extinction automatique du type sprinkleur.
b) Etablissements de 1re, 2e et 3e catégories dont la superficie des locaux de vente n’excède pas 3 000 mètres carrés :
– dans les mêmes conditions que les établissements visés au a ci-dessus, à l’exception du système d’extinction automatique du type sprinkleur .
c) Etablissements de 4e catégorie :
– par des extincteurs portatifs installés dans les conditions définies par l’article MS 39.
d) Aires de vente à l’air libre définies au paragraphe 4 de l’article M 1 :
– par des extincteurs portatifs installés dans les conditions définies par l’article MS 39.

§ 2. Des colonnes sèches, des rideaux d’eau, des robinets d’incendie armés peuvent être imposés dans certains cas particuliers.M 27 Système d’extinction automatique de type sprinkleur

§ 1. Lorsqu’un système d’extinction automatique du type sprinkleur est exigé et que la hauteur de stockage ne dépasse pas les limites fixées au paragraphe 6.2.2 de la norme NF EN 12845, il doit être de la classe de risque moyen de groupe 3 (OH 3) tel que défini dans ladite norme.

§ 2. Dans les autres cas, le système installé doit être de la classe de risque élevé HH. Le débit et la surface impliquée doivent être adaptés au mode de stockage.M 28 Aménagements de sauvetage et d’intervention

§ 1. Des passerelles et échelles de sauvetage peuvent être imposées, en plus des dégagements normaux, pour faciliter:
– l’évacuation de certains locaux particulièrement exposés ;
– l’intervention des secours.

§ 2. Des tours d’incendie peuvent être imposées dans certains établissements élevés, particulièrement importants ou dangereux.M 29 Service de sécurité incendie

§ 1. Dans les établissements comportant un ou deux niveaux de vente, dont un rez-de-chaussée, où l’effectif du public reçu est supérieur à 6 000 personnes, et dans les établissements comportant plus de deux niveaux de vente où l’effectif du public reçu est supérieur à 4 000 personnes, la surveillance de l’établissement doit être assurée par des agents de sécurité incendie dans les conditions fixées par l’article MS 46 .

§ 2. Le nombre d’agents de sécurité incendie prévu à l’article MS 46 doit être majoré d’une unité à partir de 6 000 personnes par fraction supplémentaire de 3 000 personnes.

§ 3. Dans les centres commerciaux, les services de sécurité incendie doivent être placés sous l’autorité du responsable du groupement. De plus, chacune des exploitations du centre commercial recevant plus de 300 personnes doit faire assurer la sécurité incendie de ses locaux par des employés désignés et entraînés à la mise en oeuvre des moyens de secours.

§ 4. Dans les établissements recevant plus de 300 personnes, inclus ou non dans un centre commercial, qui ne sont pas assujettis aux dispositions du paragraphe 1, des employés spécialement désignés doivent être instruits sur la conduite à tenir en cas d’incendie et entraînés à la mise en oeuvre des moyens de secours.M 30 Système de sécurité incendie

Les systèmes de sécurité incendie sont définis à l’article MS 53.
Les établissements de 1re catégorie doivent être équipés d’un système de sécurité incendie de catégorie B.
Les établissements de 2e catégorie doivent être équipés d’un système de sécurité incendie de catégorie C, D ou E.
Dans certains établissements, un système de sécurité de catégorie A peut être exigé, après avis motivé de la commission de sécurité.
M 31 Abrogé

M 32 Alarme générale

Les équipements d’alarme sont définis à l’article MS 62.

§ 1. Les établissements de 1re catégorie doivent être pourvus d’un équipement d’alarme du type 2a.
Les établissements de 2e catégorie doivent être pourvus d’un équipement d’alarme du type 2b.
Les établissements de 3e catégorie doivent être pourvus d’un équipement d’alarme du type 3.
Les établissements de 4e catégorie doivent être pourvus d’un équipement d’alarme du type 4.

§ 2. Dans les centres commerciaux, des déclencheurs manuels et des diffuseurs doivent être installés dans le mail et dans toutes les exploitations dont la surface accessible au public est supérieure à 300 mètres carrés.

§ 3. S’il existe un système de sonorisation, ce dernier doit permettre une diffusion phonique de l’alarme. En tout état de cause, un tel système doit exister dans les établissements de 1re catégorie.M 33 Alerte

La liaison avec les sapeurs-pompiers prévue à l’article MS 70 doit être réalisée comme suit:
a) Par ligne téléphonique conforme au paragraphe 2, premier tiret, de l’article MS 70 dans les établissements de 1re catégorie;
b) Par téléphone urbain dans les établissements de 2e, 3e ou 4e catégories.
M 34 Utilisation d’énergie et de combustibles

§ 1. Le fonctionnement de moteurs thermiques est interdit dans les locaux accessibles au public.

§ 2. L’utilisation ou les démonstrations d’appareils nécessitant l’emploi de combustibles solides, liquides ou gazeux sont interdites.

§ 3. Des dérogations aux dispositions des paragraphes précédents peuvent être accordées suivant la procédure prévue à l’article GN 6, après avis de la commission de sécurité.

§ 4. Lorsque des appareils électriques destinés à la vente sont présentés sous tension, la protection du public contre les contacts directs et indirects doit être assurée conformément aux dispositions prévues dans la norme NF C 15-100.M 35 Machines-outils

L’utilisation des machines-outils par le public dans les locaux de vente est autorisée si:
– les machines-outils sont sous la surveillance directe d’un personnel compétent de l’établissement;
– l’accès aux machines-outils est réservé aux seuls clients intéressés par leur emploi.
Les machines-outils dont l’utilisation présente un risque particulier d’incendie doivent être installées:
– soit dans un local répondant aux caractéristiques définies à l’article CO 28 (§ 2) ;
– soit dans un local protégé par une installation fixe d’extinction automatique à eau.
Les déchets doivent être recueillis au fur et à mesure de leur production dans des récipients incombustibles et munis d’un couvercle.
M 36 Ballons gonflés

La distribution ou l’exposition de ballons gonflés avec un gaz inflammable sont interdites à l’intérieur des établissements.M 37 Manifestations temporaires

Les manifestations temporaires, correspondant aux intensifications saisonnières de la vente dans certains rayons, sont autorisées sous réserve que les dispositions du présent règlement soient respectées et que notamment ces manifestations n’apportent aucune entrave à l’évacuation du public.
Les panneaux d’affichage et de décoration utilisés lors de ces manifestations doivent être réalisés en matériaux de la catégorie M 2.
M 38 Dispositions spéciales aux articles et produits dangereux : Généralités

La présentation et la vente au public, dans les locaux d’une même exploitation, des articles et produits visés à la présente section qui constituent des dangers particuliers d’incendie ou d’explosion, sont subordonnées aux dispositions spéciales suivantes, indépendamment des réglementations auxquelles ils peuvent être soumis par ailleurs:
– la présentation et le stockage de tous ces articles et produits sont à l’abri de tout rayonnement calorifique (radiateurs, projecteurs, soleil, etc.);
– les points de vente de ces articles et produits sont éloignés les uns des autres d’au moins trois mètres, ou isolés entre eux de telle sorte qu’un accident survenant à l’un ne risque pas de se propager rapidement à un autre;
– les produits visés à la présente section doivent être de préférence présentés dans les étages supérieurs;
– lorsque ces stockages sont implantés dans des locaux ouvrant sur un cul-de-sac, ils doivent être placés de manière telle qu’ils ne puissent compromettre l’évacuation du public.
En atténuation des dispositions prévues à l’article PS 4 (§ 1), une station-service de distribution de carburant peut être installée dans un parc de stationnement couvert, sous réserve de respecter les dispositions suivantes:
a) Elle doit se situer au niveau de la voie publique située à l’air libre ;
b) Elle doit être installée en bordure du parc de stationnement couvert ;
c) Elle doit être largement ventilée directement sur l’extérieur sur la moitié de son périmètre;
d) Les structures du parc de stationnement situées dans l’emprise de la station-service et jusqu’à une distance de 8 mètres au-delà de cette emprise doivent être stables au feu de degré 3 heures (R 180);
e) La surface du niveau qui lui est superposé doit être à l’air libre;
f) L’aire de dépotage doit être située hors de l’emprise du parc de stationnement;
g) La station-service doit être inaccessible aux véhicules d’un PTAC supérieur à 3,5 tonnes.
M 39 Hydrocarbures liquéfiés et aérosols

§ 1. Par dérogation aux dispositions de l’article GZ 8, les bouteilles de butane peuvent être admises dans les locaux accessibles au public sous réserve que leur capacité unitaire soit limitée à 3 kilogrammes et le poids total, par point de vente, à 25 kilogrammes; cette dernière limite est portée à 100 kilogrammes dans les locaux protégés par un système d’extinction automatique du type sprinkleur .

§ 2. La capacité unitaire des récipients d’aérosols est limitée à un litre quel que soit l’agent propulseur.M 40 Matières et liquides inflammables et alcools

§ 1. La présentation et la vente au public des produits et liquides particulièrement inflammables visés à l’article R. 123-9 du code de la construction et de l’habitation sont autorisées dans les magasins spécialisés.

§ 2. Les matières inflammables du premier groupe, les liquides inflammables de la première catégorie et les alcools dont le titre est supérieur à 60° GL doivent être contenus dans les emballages étanches de préférence incassables.
Aucun transvasement ne peut être effectué dans les locaux recevant du public.
Le poids de ces produits est limité dans les conditions définies à l’article M 42 ci-après.

§ 3.L’utilisation de solvants halogénés est autorisée dans les ateliers de nettoyage à sec de vêtements, inclus ou non dans des centres commerciaux, sous réserve de respecter les prescriptions générales de la réglementation des installations classées pour la protection de l’environnement et les prescriptions particulières suivantes:
a) Réaliser une ventilation mécanique permanente dans l’ensemble du local, l’air étant rejeté par un conduit spécial non raccordable aux conduits des autres locaux;
b) Les postes de prénettoyage et repassage seront situés à proximité des ventilateurs d’extraction de l’air de l’atelier;
c) Ne pas procéder à un nettoyage manuel des effets avec des solvants halogénés;
d) Ne pas stocker de solvants halogénés ;
e) Souscrire un contrat d’entretien des machines de traitement suivant les instructions du constructeur.

§ 4. Par dérogation à l’article CH 35, l’utilisation d’un mélange d’alcool éthylique (éthanol) et d’eau est autorisé comme fluide frigoporteur dans les magasins de commerce alimentaire. Les canalisations de transport de ce fluide doivent être métalliques.
Les mélanges comportant une proportion d’éthanol inférieure ou égale à 35% sont autorisés sans limitation de quantité.
Les mélanges comportant une proportion d’éthanol comprise entre 35 et 65 % sont autorisés, sous réserve que chaque circuit de réfrigération ne contienne pas plus de 3 000 litres. Cette quantité n’est pas cumulable avec celles des produits destinés à la vente, définies à l’article M 42.M 41 Peinture sous pression

La capacité unitaire des récipients de peinture sous pression à base de liquide inflammable est limitée à un litre.M 42 Dispositions spéciales aux articles et produits dangereux : Limitation totale en poids et volume

§ 1. Le poids total des hydrocarbures liquéfiés et des matières inflammables du premier groupe telles que :
– les carburants gélifiés ou solidifiés ;
– les produits accélérateurs de combustion ;
– les matières susceptibles de brûler sans apport d’oxygène ;
– les matières dans un état physique de grande division susceptibles de former avec l’air un mélange explosif,
est limité à 100 kilogrammes par point de vente, le poids de ces derniers ne pouvant toutefois dépasser les limites fixées à l’article M 39.
Ce poids total est cependant réduit à 50 kilogrammes en sous-sol lorsque le local de vente n’est pas protégé par un système d’extinction automatique du type sprinkleur .
De plus, le poids global des hydrocarbures liquéfiés, y compris celui des agents propulseurs des aérosols, est limité à 2 000 kilogrammes pour l’ensemble de la surface de vente.
Toutefois, dans les centres commerciaux, cette dernière limite est fixée comme suit pour chaque exploitation:
Exploitation recevant plus de 1 500 personnes : 2 000 kilogrammes ;
Exploitation recevant de 701 à 1 500 personnes : 1 000 kilogrammes ;
Exploitation recevant de 301 à 700 personnes : 750 kilogrammes ;
Exploitation recevant 300 personnes et au-dessous : 500 kilogrammes.

§ 2. Le volume total des liquides inflammables de 1re catégorie et alcools dont le titre est supérieur à 60° GL cumulé avec celui des liquides inflammables de 2e catégorie et alcools dont le titre est supérieur à 40° GL mais inférieur ou égal à 60° GL est limité à 3 000 litres pour l’ensemble de la surface de vente.
Les quantités cumulées par exploitation des liquides inflammables de 1re catégorie et alcools dont le titre est supérieur à 60° GL, avec celles des liquides inflammables de 2e catégorie et alcools dont le titre est supérieur à 40° GL mais inférieur ou égal à 60° GL, sont limitées dans les centres commerciaux à :
– 3 000 litres pour les exploitations recevant plus de 1 500 personnes ;
– 2 000 litres pour les exploitations recevant de 701 à 1 500 personnes ;
– 1 500 litres pour les exploitations recevant de 301 à 701 personnes ;
– 1 000 litres pour les exploitations recevant 300 personnes et au-dessous.
Toutefois, le volume total des liquides inflammables de 2e catégorie et alcools dont le titre est supérieur à 40° GL mais inférieur ou égal à 60° GL n’est compté que pour le cinquième de son volume réel pour l’application des règles ci-dessus.
Les boissons alcoolisées ne sont pas soumises aux règles ci-dessus et restent assujetties à la réglementation particulière qui leur est propre.
Aucun transvasement ne doit être effectué en présence du public.

§ 3. Le poids total par exploitation des récipients pleins de peinture à base de liquide inflammable est limité à 10 000 kilogrammes quelle que soit la catégorie de l’établissement.
Ces quantités peuvent être doublées si l’établissement est protégé par un système d’extinction automatique du type sprinkleur . Aucun transvasement ne doit être effectué en présence du public.

§ 4. Un système d’extinction automatique ponctuel à poudre, équipé d’une rampe de diffusion et comportant un bac de rétention, doit être installé dans les établissements ou exploitations présentant plus de 500 litres de liquides inflammables de 1re catégorie ou d’alcools dont le titre est supérieur à 60°, à l’exception des cosmétiques. Chaque présentation au public doit être fractionnée en éléments superposables protégés chacun par le système d’extinction automatique défini ci-dessus.M 43 Munitions et artifices

La présentation, le stockage dans les locaux de vente et la vente au public des munitions et artifices sont soumis à la réglementation propre à ces artifices.
De plus, sauf autorisation particulière donnée après avis de la commission de sécurité, l’exposition et la vente de ces articles sont interdites en sous-sol.
M 44 Défense de fumer

Il est formellement interdit de fumer dans les locaux de vente. Cette prescription doit être affichée bien en évidence.M 45 Mesures particulières aux locaux non accessibles au public : Généralités

Pour l’application des dispositions de l’article GE 1 (§ 2) relatives aux locaux non accessibles au public, la présente section donne quelques directives générales sur le classement de ces locaux et les mesures de sécurité à respecter, en complément de celles des articles CO 28 et CO 29.M 46 Mesures particulières aux locaux non accessibles au public : Locaux à risques courants

Sont classés en locaux à risques courants :
– les locaux administratifs et sociaux ;
– les locaux des services liés directement à la vente, à l’exception de ceux visés à l’article M 47.
M 47 Mesures particulières aux locaux non accessibles au public : Locaux à risques importants

§ 1.Sont classés en locaux à risques importants :
– les locaux de stockage et de manipulation des matériaux d’emballage visés à l’article M 48, ainsi que les dépôts de déchets d’emballage;
– les réserves, à l’exception des réserves d’approche qui sont assimilées aux risques des locaux de vente.

§ 2. Il est formellement interdit de fumer dans les locaux. Cette prescription doit être affichée bien en évidence.M 48 Locaux d’emballage

§ 1. La capacité unitaire des locaux de stockage et de manipulation des matériaux d’emballage, des dépôts de déchets d’emballage est limitée à 100 mètres cubes, elle peut être portée à 300 mètres cubes, non compris le volume de la presse à papier si le local est protégé par un système d’extinction automatique du type sprinkleur.

§ 2. Un appareil de compactage est autorisé dans une réserve sous les conditions suivantes:
– l’appareil de compactage, un seul par réserve, ne peut être implanté que dans une réserve de volume inférieur ou égal à 1 000 mètres cubes répondant aux dispositions de l’article M 49, § 1;
– l’appareil doit faire l’objet d’un marquage CE, sa puissance électrique totale est inférieure ou au plus égale à 7,5 kW;
– pour un même appareil, l’ensemble des chambres de compactage ne doit pas représenter un volume total supérieur à 1 mètre cube;
– le stockage de déchets d’emballage en attente de compactage est interdit dans la réserve;
– les déchets compactés doivent être retirés régulièrement de la réserve et leur volume en attente d’enlèvement ne doit pas dépasser 1 mètre cube.M 49 Réserves

§ 1. Par dérogation à l’article CO 28 (§ 1), des communications directes avec les locaux accessibles au public peuvent être autorisées.
Les portes coulissantes ou non destinées à obturer ces baies doivent être coupe-feu de degré une heure, à fermeture automatique, et installées dans les conditions prévues à l’article CO 47 (§ 1, 2 et 3) .
Dans tous les cas, la fermeture de ces portes doit être asservie soit à un détecteur autonome déclencheur, soit à une installation de détection automatique sensible aux fumées et gaz de combustion.

§ 2. La capacité unitaire des réserves est limitée :
– à 1 500 mètres cubes en sous-sol, ainsi qu’au rez-de-chaussée et en étage lorsque le public a accès à un niveau supérieur à celui des réserves ou que le bâtiment est occupé partiellement par des tiers;
– à 3 000 mètres cubes au rez-de-chaussée et aux étages lorsque le public n’a pas accès à un niveau supérieur à celui des réserves et que l’établissement occupe la totalité du bâtiment.

§ 3. Lorsque les réserves sont protégées par un système d’extinction automatique du type sprinkleur , les volumes définis au paragraphe 2 ci-dessus peuvent être portés respectivement à 5 000 mètres cubes et à 10 000 mètres cubes.

§ 4. Dans le cas d’un établissement à simple rez-de-chaussée non protégé par un système d’extinction automatique du type sprinkleur, la capacité unitaire des réserves peut être portée à 5 000 mètres cubes lorsque l’isolement entre les surfaces de vente et les réserves est réalisé par une paroi en matériaux incombustibles et CF de degré deux heures. Cette paroi doit dépasser de 1 mètre la couverture de la surface de vente, sauf dans le cas où les éléments de couverture sont PF de degré une demi-heure sur une largeur de quatre mètres, mesurée horizontalement de part et d’autre de cette paroi.

§ 5. Dans le cas d’un établissement à simple rez-de-chaussée et protégé en totalité par un réseau de détection automatique, la capacité unitaire des réserves peut être portée à 10 000 mètres cubes lorsque les conditions suivantes sont simultanément remplies:
– les structures principales du bâtiment des réserves sont indépendantes de celles du ou des bâtiments;
– l’isolement entre les surfaces de vente et les réserves est réalisé par une paroi en matériaux incombustibles et CF de degré deux heures. Cette paroi doit dépasser de 1 mètre la couverture de la surface de vente, sauf dans le cas où les éléments de couverture sont PF de degré une demi-heure sur une distance de 4 mètres mesurée horizontalement de part et d’autre de cette paroi;
– l’alarme restreinte est asservie à la détection automatique;
– les façades de l’établissement recevant du public sont situées à 10 mètres au moins de tout autre bâtiment et des limites de la parcelle voisine.

§ 6. La fermeture des portes de communication entre les différents blocs de réserves visés aux paragraphes 2, 3, 4 et 5 doit être asservie:
– soit à un détecteur autonome déclencheur ;
– soit à une installation de détection sensible aux fumées et gaz de combustion;
– soit à des dispositifs thermiques fonctionnant dès que la température atteint 70 °C. Ces dispositifs doivent être placés dans le quart supérieur des volumes à protéger et de part et d’autre de la porte.M 50 Dépôts et réserves de produits dangereux intégrés dans les bâtiments accessibles au public

§ 1. Les dépôts et réserves de produits dangereux visés à la section X du présent chapitre doivent être aménagés de préférence aux étages supérieurs, dans des locaux répondant aux dispositions de l’article CO 28 (§ 1).
§ 2. A tous les niveaux, l’entreposage de produits dangereux doit être fait à l’abri de tous rayonnements calorifiques (radiateurs, projecteurs, soleil, etc.).

§ 3. (Abrogé par arrêté du 23 janvier 2004.)

§ 4. Les quantités cumulées des liquides inflammables de 1re catégorie et alcools dont le titre est supérieur à 60° GL, avec celles des liquides inflammables de 2e catégorie et alcools dont le titre est supérieur à 40° GL mais inférieur ou égal à 60° GL, sont limitées à 3 000 litres par local ; les liquides inflammables de 2e catégorie et alcools dont le titre est supérieur à 40° GL mais inférieur ou égal à 60° GL n’étant toutefois comptés que pour le cinquième de leur volume réel.
Les boissons alcoolisées ne sont pas soumises aux règles ci-dessus et restent assujetties à la réglementation particulière qui leur est propre.
Les locaux de stockage doivent être ventilés directement sur l’extérieur. Aucun transvasement ne doit y être effectué.

§ 5. Le poids total par exploitation des récipients de peinture à base de liquides inflammables ne doit pas dépasser 10 000 kilogrammes.
Ces quantités peuvent être doublées si l’établissement est protégé par un système d’extinction automatique du type sprinkleur .

§ 6. Les quantités fixées aux paragraphes 4 et 5 ci-dessus peuvent être dépassées, notamment pour des raisons d’exploitation, sous réserve que des mesures adaptées soient prises après avis de la commission de sécurité.M 50-1 Stockage des hydrocarbures liquéfiés et des aérosols

§ 1. Les stockages d’hydrocarbures liquéfiés sous toutes leurs formes contenus dans des récipients mobiles non branchés et des matières inflammables (classées F+ ou F suivant l’inflammabilité des liquides établie par l’annexe 1 de l’arrêté du 20 avril 1994 modifié relatif à la déclaration, la classification, l’emballage et l’étiquetage des substances), destinés à la vente et non assujettis à la législation relative aux installations classées au titre de la protection de l’environnement sont limités à 2 000 kilogrammes au total par exploitation.

§ 2. Les stockages d’hydrocarbures liquéfiés doivent répondre aux dispositions suivantes:
– les récipients doivent être stockés sur un emplacement bien déterminé uniquement affecté à cet usage ; le stockage en sous-sol est interdit ;
– les récipients ne doivent pas être stockés dans des conditions où ils risqueraient d’être portés à une température dépassant 50 °C;
– le stockage supérieur à 260 kilogrammes doit être réalisé dans un local spécifique conforme aux dispositions du premier paragraphe de l’article CO 28 ;
– le stockage inférieur ou égal à 260 kilogrammes doit être réalisé dans un local spécifique conforme aux dispositions du paragraphe 2 de l’article CO 28.
Pour les dépôts en plein air ou sous simple abri, les distances à respecter entre les parois des récipients mobiles et des propriétés appartenant à des tiers ou de tout autre local contenant des foyers ou feux nus sont de:
– 2 mètres pour une quantité stockée au plus égale à 260 kilogrammes ;
– 3 mètres pour une quantité stockée comprise entre 260 kilogrammes et 520 kilogrammes;
– 4 mètres pour une quantité stockée supérieure à 520 kilogrammes.

§ 3. Les locaux de stockage doivent posséder une ventilation haute et basse permanente d’une section minimale unitaire de 2 décimètres carrés; la ventilation basse doit être prise au niveau du sol et donner directement sur l’extérieur.M 51 Locaux non accessibles au public : Installations électriques

A l’exception des locaux administratifs et sociaux, les installations électriques doivent être réalisées dans les conditions requises par la norme NF C 15-100 pour les locaux présentant des risques mécaniques (condition d’influence externe AG 3) et dans les conditions requises pour les locaux présentant des risques d’incendie (condition d’influence externe BE 2).M 52 Chauffage des locaux à risques particuliers

§ 1. En complément de l’article M 20, sont autorisés les appareils de production-émission électriques installés conformément aux dispositions des articles CH 44 et CH 45, à l’exception des cassettes chauffantes électriques dont la température de surface dépasse 100°C et des panneaux radiants électriques;

§ 2. Les dépôts visés à l’article M 50 ne doivent pas être chauffés.M 53 Cantines et réfectoires du personnel

§ 1. Les appareils de cuisson des aliments ne sont autorisés que dans des cuisines et des cantines ou des réfectoires fonctionnant en self-service. Ils doivent être installés dans les conditions fixées au chapitre X du titre Ier du présent livre.

§ 2. Les cantines et réfectoires équipés pour le réchauffage ou la cuisson individuelle des aliments ne doivent comporter, en dehors des chauffe-eau et percolateurs installés à poste fixe, que des petits appareils électriques ou gazeux de puissance utile au plus égale à 3,5 kW .M 54 Désenfumage des réserves

§ 1. En application des articles DF 7 et M 45, les réserves sont désenfumées comme des locaux de moins de 1000 mètres carrés.

§ 2. Les commandes des dispositifs de désenfumage ne sont pas obligatoirement automatiques. De plus, ces commandes doivent s’intégrer dans le SSI de l’établissement.M 55 Locaux non accessibles au public : Moyens de secours

La défense contre l’incendie des locaux visés à la présente section doit être assurée, selon l’importance et les risques présentés, dans les mêmes conditions que celles prescrites par l’article M 26.M 56 Trémies d’attaque

Lorsque l’ensemble des réserves et des locaux d’emballage installés en sous-sol n’est pas desservi par deux escaliers au moins ou protégé par un système d’extinction automatique du type sprinkleur , une trémie de 60 centimètres de côté ou de diamètre, par réserve, doit être aménagée dans les planchers hauts des locaux correspondants.M 57 Locaux non accessibles au public : Alarme

L’équipement d’alarme prévu à l’article M 32 doit être étendu aux locaux non accessibles au public.M 58 Locaux non accessibles au public : Défense de fumer

Il est interdit de fumer dans l’ensemble des réserves et dans les locaux de réception, d’emballage, d’expédition et leurs annexes.
Cette prescription doit être affichée bien en évidence.