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Colloque international : incendie et patrimoine

Colloque international : incendie et patrimoine

La Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France (FNSPF) et World Monuments Fund (WMF), la Fondation Renault, le SDIS 60 et l’UDSP 60  organisent, avec la collaboration du Bouclier bleu France, les 13 et 14 avril 2023, un colloque international sur le risque incendie dans les bâtiments patrimoniaux et la protection des biens culturels.

Pour suivre le colloque

cliquez pour suivre le colloque

De très bon résultat sur l emplois de housses et couvertures pour la protection des œuvres , d après les tests effectués par le CSTB

#colloquepatrimoine#chantilly#PSBC

 Protech Sentinel était présent au #ColloqueChantilly2023
Merci au SDIS de l’Oise et à la Fédération Nationale des Sapeurs-Pompiers de France #FNPSF World Monuments Fund, Fondation Renault

#PSBC #incendie #plandesauvegarde #biensculturels #patrimoine #protechsentinel #preventiondesrisques #patrimoineculturel

COLLOQUE INTERNATIONAL : LES PRÉSENTATIONS

Retrouvez l’ensemble des présentations qui ont été diffusées lors du Colloque International Incendie & Patrimoine les 13 et 14 avril 2023 au Château de Chantilly.

COUVERTURES ANTI-FEU PROTECH-SENTINEL

Qu’est-ce qu’un couverture anti-feu ?

Une couverture anti-feu est une couverture d’extinction spéciale fabriquée dans un matériau ignifuge, généralement du tissu en fibre de verre. Elle est adaptée à une utilisation en cas d’incendies d’accumulateurs non éteignables, par exemple dans les voitures électriques, car elle résiste à des températures particulièrement élevées. Le plafond coupe-feu peut maintenir de manière fiable et sur une longue durée un incendie sous le plafond et protéger l’environnement.

Couvertures anti-Feu Protech-Sentinel

les couvertures anti-feu existent en différentes versions. Le principe est le même pour tous : le feu est étouffé immédiatement après que la couverture anti-feu a été posée.

En cas d’incendie de batteries lithium-ion, la batterie brûle de manière contrôlée sous la couverture anti-feu sans mettre en danger les objets proches et avec une température ambiante et un dégagement de fumée considérablement réduits.

Attention un moyen en eau devra etre mis en place pour le refroidissement de la batterie !!

Attention lors du retrait de la couverture ,risque un retour de flamme et

une reprise de l incendie .

Les textiles répondent aux exigences les plus accrues en termes de résistance au feuétanchéité aux flammesfumées et aux gaz, etc.
Ces matières vous permettront de réaliser des couvertures anti-feu pour l’extinction ou la protection ou encore la réalisation d’écran souple de cantonnement de fumée par exemple.

LA COUVERTURE PROTECH-SENTINEL

Cette couverture anti-feu PROTECH-SENTINEL pour une utilisation en cas d’incendie de lithium-ion. Le tissu en fibres de verre spéciales résiste aux températures élevées des incendies de batterie. En tant que plafond coupe-feu, il est utilisé en cas d’incendie, mais aussi à titre préventif. Si la batterie s’enflamme, les flammes et la chaleur restent sous le plafond, la batterie peut brûler de manière contrôlée. La couverture est réutilisable. Nous proposons différentes tailles, certaines avec des poignées supplémentaires plus longues.

CETTE COUVERTURE PEUT DECLINEE EN HOUSSES ,POCHETTES POUR D AUTRES UTILISATIONS

Couvertures anti-incendie

Les pompiers éteignent des incendies de véhicules . ils utilisent pour cela de la mousse, de la poudre ou de l’eau. Il est quasiment impossible d’éviter que des substances toxiques ne soient rejetées dans l’air ou dans les eaux souterraines.

Les couvertures anti-feu font écran au feu. Ils réduisent immédiatement le dégagement de fumée et retiennent les flammes et la chaleur. Les vapeurs toxiques restent sous le plafond. Les incendies conventionnels sont rapidement étouffés par la coupure de l’alimentation en oxygène. Les incendies d’accumulateurs, qui se passent d’oxygène supplémentaire, sont isolés et peuvent brûler de manière contrôlée.

AUTRES UTILISATIONS DE NOS PRODUITS

Les housses Protech-sentinel sont déjà présentes dans plusieurs musées comme les musées Nemours ,Sandelin, Grignan

INNOVATION Une solution d’avenir dans la prévention et la protection incendie

En raison de leurs propriétés, nos textiles techniques répondent aux besoins des professionnels de matériel de protection et de lutte contre les incendies. #textiles #innovation #psbc #incendie #plansauvegardedesoeuvres #PSO #KitPSBC #laprotectionantiincendiepourlesoeuvresdart #patrimoine

PROTECTION INCENDIE BATTERIES

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Notre priorité, vous apporter des solutions fiables pour sécuriser efficacement le stockage et

la recharge des batteries lithium.

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NOS CONCEPTS ET NOTRE OFFRE

Nous développons de nouveaux produits innovants, made in France, pour contenir

l’explosion de la batterie, le feu et filtrer les fumées toxiques.

Nous commercialisons une large gamme pour protéger votre activité et vos biens avec des

solutions transportables pour la micro-mobilité (trottinette, vélo électrique…), des armoires

de sécurité, une protection dédiée aux véhicules électriques…

Notre force est d’être concepteurs de solutions passives compatibles avec tout type de

batteries lithium, tant pour les chimies et technologies existantes que celles à venir.

Nous distribuons les meilleurs produits, en partenariat avec quelques fabricants sélectionné

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potentiellement exposées les utilisateurs, leur entourage, les différents intervenants, et

indirectement leurs assureurs.

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PROTECTION ANTI FEU DES OEUVRES ET BIENS CULTURELS

PROTECTION ANTI FEU ET CHALEUR DES OEUVRES ET BIENS CULTURELS

Les housses Protech-sentinel sont déjà présentes dans plusieurs musées comme les musées Nemours ,Sandelin, Grignan

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Comment protéger une œuvre d’art contre les aléas ?

Les objets d’art sont soumis à de multiples périls.
Les accidents comme les incendies, les inondations,
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Exercice réel de protection des collections du musée de la Préhistoire d’île de France (Nemours) avec les protections anti feu protech sentinel

Le cadre d’action du plan de sauvegarde des biens culturels est celui des premiers moments du traitement d’un sinistre dans un établissement culturel : il consiste donc à établir des priorités d’action sur les biens culturels (œuvres, locaux, …) pour prévoir les opérations de déplacement ou de protection sur place.

Exercice réel de protection des collections du musée de la Préhistoire d’île de France (Nemours) dans le cadre de son accompagnement à l’élaboration de son Plan de Sauvegarde des Biens Culturels par le Laboratoire de Conservation Restauration et Recherches (Draguignan). Avec l’implication des pompiers du Centre de Secours et de la police municipale de Nemours et du SDIS 77.

ET NOS COUVERTURES ANTI FEU ,HOUSSES PROTECH SENTINEL

MERCI POUR VOTRE CONFIANCE

LABORATOIRE DE CONSERVATION RESTAURATION ET RECHERCHE

EXERCICE RÉEL DE PROTECTION DES COLLECTIONS DU MUSÉE DE LA PRÉHISTOIRE D’ÎLE DE FRANCE (NEMOURS) 
EXERCICE RÉEL DE PROTECTION DES COLLECTIONS DU MUSÉE DE LA PRÉHISTOIRE D’ÎLE DE FRANCE (NEMOURS) 
EXERCICE RÉEL DE PROTECTION DES COLLECTIONS DU MUSÉE DE LA PRÉHISTOIRE D’ÎLE DE FRANCE (NEMOURS) 
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EXERCICE RÉEL DE PROTECTION DES COLLECTIONS DU MUSÉE DE LA PRÉHISTOIRE D’ÎLE DE FRANCE (NEMOURS) 
exemple de protection
exemple de protection

excercice PSBC

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excercice PSBC
preparation des moyens de protections
EXERCICE PSBC

Les risques d’incendie à bord des bateaux

Si les incendies restent relativement rares à bord des bateaux de plaisance, ils peuvent se propager rapidement et faire courir des risques mortels

Contrairement aux navires de commerce, les normes anti-incendie relatives à la construction des bateaux de plaisance sont très peu exigeantes et dépendent essentiellement des constructeurs.

Un défaut sans doute lié à la nature des matériaux de construction : la résine polyester, ce dérivé de pétrole hautement inflammable, est largement majoritaire dans l’architecture des voiliers modernes. Devant cet état de fait, la principale marge de manoeuvre des plaisanciers pour lutter contre les incendies reste la prévention. Nous vous proposons un petit tour des principales causes de feu sur les navires, des moyens de les prévenir… et de les éteindre.

Tout d’abord, rappelons quelques notions de base peut être oubliées sur les bancs de l’école.

Pour démarrer, un feu nécessite trois éléments :

1-une source de chaleur : flamme, étincelle, surchauffe du moteur, etc.

2-un combustible : les matières qui composent nos bateaux sont souvent de très bons conducteurs de feu : résines composites, bois, voire certains métaux comme l’aluminium dont le point de fusion si situe à seulement 660°C.

3-un comburant : en général l’oxygène de l’air

Si l’on supprime un de ces trois paramètres, l’incendie ne peut pas avoir lieu.

Principales causes d’incendie à bord des bateaux de plaisance

Feu dans la cale moteur

Un grand classique, pas si rare qu’on pourrait le penser. Ce type de feu peut être causé par une fuite d’huile et de gazoil associée à une surchauffe du moteur ou un court-circuit électrique.

En prévention

-s’assurer de la bonne ventilation de la cale moteur au moment de le démarrer, que ce soit par un extracteur électrique ou par une ventilation naturelle

-vérifier l’étanchéité du moteur

-s’assurer que le moteur refroidit correctement (la vanne de refroidissement eau de mer est ouverte, le moteur crache bien de l’eau à l’échappement vérification du niveau de liquide de refroidissement)

-surveiller la température moteur pendant son fonctionnement

-ne pas dépasser le niveau d’huile maximum

-vérifier le bon état du circuit électrique et des fusibles

-ne pas sur-solliciter le démarreur

En cas d’incendie

Ne surtout pas ouvrir la cale moteur pour éviter d’alimenter le feu par apport d’oxygène supplémentaire.

Ouvrir le bouchon d’accès prévu pour l’extincteur entre les marches de la descente (l’escalier du bateau) et vider l’extincteur par cet orifice. Utiliser au besoin les autres extincteurs disponibles pour venir à bout de l’incendie.

Si le feu ne s’éteint pas malgré ces mesures, évacuer le bateau au plus vite.

Feux de cuisine

Les feux de cuisine sont généralement dûs à l’inflammation de graisses ou huile en contact avec les brûleurs de la gazinière. On les appelle des « feux gras ».

En prévention

-ne pas surdoser les quantités d’huile ou de matières grasses pour la cuisson des aliments

-couvrir les casseroles pour éviter tout risque de projection d’huile ou de matière grasse

-sécuriser les casseroles par les fers de fixation adaptables sur les gazinière des bateaux

-déverrouiller le cardan de la gazinière pour prévenir le renversements des liquides en navigation

En cas d’incendie

-ne jamais utiliser un extincteur à eau sur un feu de cuisine, sous peine de le propager partout dans le bateau par projection de matières grasses enflammées.

-utiliser une couverture anti-feu règlementaire pour étouffer l’incendie.

Feux d’origine électrique

Les courts-circuits représentent une cause d’incendie non négligeable à bord des bateaux.

Ils sont provoqués par une mauvaise isolation des câbles, des fusibles absents, défectueux ou inadaptés à l’ampérage demandé.

En prévention

-vérifier le bon état des câbles et la conformité du circuit électrique avec l’utilisation qui en est faite.

-s’assurer que les fusibles sont placés aux bons endroits, qu’ils soient opérationnels et adaptés à l’ampérage des appareils du bord

-éviter de trop « tirer » sur certains circuits très gourmands en énergie comme le guindeau où le propulseur d’étrave. Si un fusible de guindeau saute, mieux vaut remonter l’ancre à la main plutôt que de risquer une surchauffe des câbles susceptible de provoquer un départ de feu.

En cas d’incendie

-utiliser les extincteurs du bord

-fermer les coupe-circuits

Feu propagé à une coque ou à un pont en résine

La résine polyester avec laquelle sont fabriqués la plupart des bateaux de plaisance est un excellent combustible.  Un feu sur ce type de matériau va donc se propager très rapidement tout en produisant des fumées extrêmement toxiques.

En prévention

-veiller au maintien en bon état des équipements susceptibles de provoquer des départs de feu et à leur bonne utilisation (circuit électrique, circuit et stockage de gaz, bonne ventilation du moteur, etc. )

En cas d’incendie

-agir le plus vite possible pour éteindre l’incendie au moyen des extincteurs du bord

-si le feu ne s’éteint pas, évacuer le bateau immédiatement

-en cas d’évacuation, s’assurer que le radeau de survie ou l’annexe soit placé au vent du bateau pour éviter toute intoxication par inhalation des fumées de résine brûlée.

Les combustibles inflammables

Le gaz

De par son caractère très inflammable, le gaz au même titre que l’essence doit toujours être stocké à l’extérieur du bateau dans des coffres bien ventilés. Le butane (comme le propane) étant plus lourd que l’air, il peut également stagner dans les fonds du bateau. Ces caractéristiques imposent une surveillance exigeante de l’ensemble du circuit.

En prévention

-stocker les bouteilles de gaz dans des coffres extérieurs équipés de trous dans leur partie basse  pour ventiler les fuites éventuelles

Veiller au bon fonctionnement des divers composants du circuit  de gaz:

-absence de corrosion sur le détendeur de la bouteille

-bon état du circuit rigide

-étanchéité des raccords

-absence de corrosion sur les colliers de serrage

-vérifier que les flexibles sont en bon état, non périmés (la date de péremption figure sur les tuyaux de gaz) et ne subissent pas de contraintes mécaniques excessives (pliages, frottements, torsions etc.)

-vérifier le fonctionnement des vannes et l’absence de fuites au verrouillage

-s’assurer régulièrement que les fonds du bateau soient vides et propres :le gaz étant plus lourd que l’air, il peut descendre et stagner dans les fonds du bateau et cohabite assez mal avec les pompes de cale électriques susceptibles de provoquer une étincelle…

En cas d’incendie

Si le bateau n’a pas déjà explosé…

-éteindre le feu avec les extincteurs du bord.

-couper  au plus vite l’alimentation du gaz

L’essence

Tout comme le gaz, le caractère hautement inflammable de l’essence oblige les plaisanciers à le stocker à l’extérieur du bateau, dans des coffres bien ventilés. L’usage d’essence sur les moteurs in-board est interdit depuis plusieurs décennies.

En prévention

-stocker l’essence dans des bidons étanches et adaptés, le tout placé dans des coffres extérieurs et bien ventilés

-éviter toute source d’étincelle ou de flamme à proximité des bidons

-nettoyer les flaques ou fuites éventuelles lors des manipulations

En cas d’incendie

-utiliser les extincteurs du bord

-si le feu ne s’éteint pas, évacuer le bateau au plus vite et aller se placer au vent de l’incendie pour éviter une intoxication par inhalation de fumées toxiques

La réglementation

A bord des bateaux disposant d’un marquage « CE »  (bateaux construits après 1998 et d’une longueur inférieure ou égale à 24 m) , la liste des moyens de lutte anti-incendie est définie par le constructeur, conformément à la nouvelle Division 240 (1er mai 2015) relative à l’armement des navires de plaisance. Cette liste est consultable dans le manuel du propriétaire du bateau.

Pour les bateaux ne disposant pas d’un marquage « CE », la liste des moyens de lutte contre l’incendie est définie par la Division 245 depuis le 1er mai 2015.

A titre indicatif, les moyens de lutte contre l’incendie à bord des bateaux de plaisance de longueur inférieure ou égale à 24 mètres sont généralement détaillés de la façon suivante:

-1 extincteur de type 34 B placé à moins d’1 mètre de la cale moteur

-1 extincteur placé à moins de 5 mètres de chaque cabine

-1 couverture anti-feu pour lutter contre les feux de cuisine


Classes de feu et types d’extincteurs

Les extincteurs peuvent être adaptés à un ou plusieurs types de feux. La législation distingue 5 classes de feux :

Classe A : feux de solide

Classe B : feux de liquide ou de solide liquéfiable

Classe C : feux de gaz

Classe D : feux de métaux

Classe F : feux d’auxiliaires de cuisson

La majorité des extincteurs imposés par les constructeurs de bateaux de plaisance sont polyvalents et couvrent les feux de classe A, B et C.

Nota bene : un extincteur contenant 1 kg de poudre se vide en moins de 10 secondes. Pour plus de sécurité, il peut être utile d’acheter des extincteurs de capacité supérieure à celle recommandée par le fabricant.

PROTECTION DES OEUVRES ET BIENS CULTURELS EN CAS DE SINISTRE

SERVICES

Sur site ou en atelier dans les locaux, l équipe technique de Protec Sentinel propose des services sur-mesure pour l’ignifugation de vos Oeuvres et Biens Culturels , la confection d’équipements de protection spécifiques

Protec Sentinel formule et fabrique des produits ignifuges, des protections ignifugées et confectionne des housses ou bâches ignifugées. On répond à tout vos besoins spécifiques en matière de protection passive contre l’incendie.Musées etc

QU’EST CE QUE LE FEU ?

Le feu est la production d’une flamme et la dégradation visible d’un corps par une réaction chimique d’oxydo-réduction exothermique appelée combustion. De manière générale, le terme « feu » désigne souvent un phénomène produisant de la lumière et de la chaleur, qu’il provienne d’une combustion ou non.

LE RISQUE INCENDIE

Le risque incendie est partout! Tout matériau combustible est susceptible de propager un incendie. Pour éviter qu’il se propage, et retarder  le temps d’inflammation, il existe plusieurs techniques d’ignifugation. A défaut, des matériaux spécifiquement ignifugés à la fabrication peuvent aussi être utilisés pour limiter le risque incendie.

QUELS SONT LES MATÉRIAUX CONCERNÉS ?

Tous les matériaux sont affectés par le feu. Les matériaux combustibles (à base de matrices végétale ou animale – toutes organiques)  brûlent et propage alors l’incendie. Ils perdent aussi leurs caractéristiques physiques durant cette dégradation. Il est possible d’améliorer à la fois la réaction et la résistance au feu dans certains cas. Modifier le comportement au feu peut se faire à sa production, à la suite de sa production ou même une fois en situation.

Les matériaux incombustibles sont eux aussi affectés par la perte de leurs caractéristiques physiques, en particulier leur résistance mécanique qui peut chuter dramatiquement (comme le fluage de métaux provoquant l’effondrement). Dans ces cas de figures des protections externes sont possibles pour fortement changer le comportement au feu des métaux ou du béton.

QU’EST CE QUE LA PROTECTION PASSIVE ?

Alors que la protection active est principalement curative, visant à secourir les victimes et à éteindre un feu aussi vite que possible après sa détection, la protection passive contre l’incendie dans les bâtiments est essentiellement préventive. Elle représente l’ensemble des mesures constructives permettant à un ouvrage ou une partie d’ouvrage de résister à un incendie pendant un temps prédéterminé fixé par la réglementation de construction en vigueur pour le type de bâtiment concerné et à limiter son apparition et sa  propagation afin de permettre l’évacuation.

DANS QUELS SECTEURS D’ACTIVITÉ ?

La protection passive contre l’incendie se retrouve principalement dans les secteurs de la construction (Habitations Collectives, Etablissements Recevant du Public, des Travailleurs, etc.), les transports maritimesferroviairesaériens et routiers, l’industrie (emballagesconfinements, etc.) et l’aménagement (mobilierdécor de spectacles, salons, etc.)

LA PROTECTION DES PERSONNES

Le but principal de la protection passive contre l’incendie est la protection des personnes afin de permettre leur évacuation: limiter l’ignition et la propagation des flammes, mais aussi réduire les risques liés aux fumées aussi bien terme d’opacité que de toxicité.

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couverture et protection des oeuvres

La préservation du patrimoine culturel est essentielle. Aussi la réalisation d’un plan de prévention des risques et de sauvegarde des biens constitue une priorité. Au travers la fabrication de housses et de bâches anti feu et chaleur ,

Au cours de ces dernières années, les risques d’inondations ont menacés  plusieurs musées et de nombreux incendies ont touché des monuments tel que Notre-Dame de Paris (2019), la cathédrale de Nantes (2020) et plusieurs églises à travers la France. 

Comment prévenir ces risques ? Que prioriser ? Comment agir et par quelles techniques ? LC2R et Prev Sécurité 62  vous propose une série d’articles sur le thème de la protection des oeuvres et du patrimoine

Des précédents et une prise de conscience…

Les œuvres sont le témoignage du passage de l’homme sur Terre. Elles revêtent plusieurs formes : sculptures, gravures, fresques, témoignage d’écriture, peintures ou même objets d’art. 

Impossible à dénombrer de par leur multitude, elles sont pourtant le fruit de notre existence et se doivent d’être protégées. Nous pouvons les retrouver partout, aussi bien dans le domaine privé que public, notamment dans les lieux de recensement, plus communément, les musées.

Le plus vieux musée est celui du Capitole de Rome, en Italie. Cependant, le premier musée ouvert au public date de 1671 en Suisse, le Kunstmuseum (musée d’art en allemand) situé à la frontière franco-germano suisse. Dès lors, une émergence se crée dans toute l’Europe, en grande partie durant le XVIIIème siècle. Aujourd’hui, nous dénombrons près de cent mille musées dans le monde dont plus de mille deux cents en France.

Tous ces bâtiments sont classés en ERP de type « Y ». Pour l’exploitant, le principal risque dans ces édifices, reste celui lié au public en cas d’événement majeur. Cependant, un second risque demeure, celui de la perte de leurs trésors, souvent uniques, authentiques, rares et parfois seule trace d’une période de l’Histoire.

C’est exactement ce qu’a subi le musée national du Brésil le 02 septembre 2018. L’incendie qui a ravagé le Palais de Saint-Christophe, qui accueillait le musée, a eu des conséquences désastreuses. Fort heureusement, aucune victime n’a été déplorée. Pour autant, des collections complètes ont disparu, notamment des registres et des références ethnologiques et archéologiques de tous les groupes ethniques du Brésil depuis le XVIème siècle. C’est l’histoire de tout un peuple qui a été réduite en cendres. Cet événement tragique sera le déclencheur d’un nouveau procédé qui va se répandre dans la quasi-totalité des musées du monde.

Pourtant, ce n’est pas le premier incendie qui est à déplorer dans un musée ou un édifice renfermant des œuvres d’art. Citons par exemple :

La majorité d’entre eux ont été provoqués par une origine liée à un chantier de travaux. Triste ironie donc, que la cause soit liée à l’embellissement, la mise en conformité ou la restauration de ces bâtiments.

A la suite de l’incendie du musée national du Brésil et la perte de nombreuses collections d’œuvres d’art, l’UNESCO a mis un point d’honneur à développer une pratique d’anticipation et de préparation à la sauvegarde des trésors de l’humanité.

Cette prise de conscience collective a permis au sein du monde culturel l’émergence de processus visant à améliorer la protection et la sauvegarde des œuvres. 

Prévenir et agir…

La protection et la sauvegarde des œuvres est une discipline récente, en plein essor. Elle recherche la performance et l’amélioration continue dans le futur. 

La mise en place d’un PSO (Plan de Sauvegarde des Œuvres) est une étude longue et fastidieuse qui s’opère en collaboration avec le chef d’établissement, le conservateur principal, le service de sécurité incendie (le cas échéant) et les sapeurs-pompiers. Plusieurs étapes permettent ainsi de recenser, de catégoriser, de protéger ou d’évacuer.

Recenser

En premier lieu, cette phase consiste pour le chef d’établissement, aidé de son conservateur, de recenser l’ensemble des œuvres d’art présentes sur le site. Cela comprend tableaux, sculptures, objets d’arts, etc. Les fresques qui peuvent être aux plafonds seront également prises en compte, mais aussi les bas-reliefs sur les façades, sans omettre la bâtisse ou partie du bâtiment s’ils sont classés (patrimoine historique ou de l’UNESCO). Le recensement des réserves revêt une importance toute aussi capitale car  souvent nombreuses, elles peuvent s’avérer plus importantes que l’ensemble des œuvres exposées.

Catégoriser

Ensuite, il s’agit de déterminer un ordre de priorité. Cette phase semble être la plus délicate. Au même titre qu’un médecin sur une situation avec de nombreuses victimes qui catégorise les urgences absolues et les urgences relatives, le conservateur doit choisir quelles œuvres seront sauvées en priorité ! Les critères prépondérants seront leur rareté, leur artiste, la qualité artistique ou encore le sujet qu’elles évoquent. Bien souvent l’œuvre parle d’elle-même.

Cette priorisation peut s’avérer être un vrai dilemme. En fonction de chacune d’entre-elles, il sera fait le choix de son évacuation ou de sa protection. Certaines œuvres, de par leur taille, leur poids ou leur fragilité sont tout simplement « indéplaçables » dans le cadre d’une opération urgente.

Protéger et/ou évacuer

Lorsque ces deux étapes sont terminées, des plans sont réalisés afin de reporter l’emplacement exact des œuvres à évacuer et/ou à protéger. Ces derniers seront mis à disposition des services de secours en cas d’intervention.

Vient ensuite l’élaboration d’un dossier synthétique, également destiné aux services de secours, comprenant une fiche par œuvre avec, a minima, un descriptif sommaire, une photo et sa localisation.

Dans le cadre des évacuations, il faudra déterminer un premier acheminement vers un lieu de stockage d’urgence dans les dépendances immédiates de l’établissement et en prévoir la surveillance par les agents du musée ou les forces de l’ordre. Il s’agira alors d’une « petite noria ».

Si les conditions le nécessitent, une « grande noria » sera mise en place (ce fut le cas pour l’incendie de NDDP). Il faudra alors aménager un système de pointage et de recensement des œuvres à leur sortie du site, à leur embarquement dans les véhicules de transport et à leur réception dans un second lieu de stockage (départ – transit – arrivée).

Ce nouveau lieu de repli, sécurisé, où seront entreposées les œuvres évacuées devra répondre à des critères impératifs de conservation et se situer dans une zone non soumise aux risques naturels comme les inondations. 

Une fois seulement toutes ces étapes préparées, il s’agira alors de quantifier l’ensemble du matériel adapté et nécessaire à la protection, l’évacuation (petite noria) et au déplacement (grande noria). 

Ma couverture et protection des oeuvres Protech-Sentinel présenté par Jacques Rebiere qui est directeur, à LC2R / Laboratoire de Conservation, Restauration et Recherches , en mission d’appui du CNDRS, aux Comores .#protechsentinel#PSO#PSBC

Poursuite de la mission d’appui du CNDRS en coopération avec le Laboratoire de Conservation Restauration et Recherches de Draguignan. Plan de Sauvegarde des biens culturels et conservation des archives

POURQUOI SE FORMER À LA SÉCURITÉ INCENDIE EN ENTREPRISE ?

POURQUOI SE FORMER À LA SÉCURITÉ INCENDIE EN ENTREPRISE ?

Malgré toutes les innovations présentes en entreprises, les précautions, le risque zéro pour un incendie n’existe malheureusement pas, d’où l’importance pour une entreprise de former ses salariés à ce risque. Les techniques de désenfumage installées dans l’entreprise, alliés au registre incendie obligatoire, aux consignes de sécurité, aux matériels de premiers secours ne sont pas suffisants pour lutter contre le feu.

LE RECOURS AUX FORMATIONS INCENDIE – FORMATIONS SÉCURITÉ

Prev Sécurité 62 propose des formations relatives à la prévention et lutte contre l’incendie en entreprises. Ainsi, le personnel est parfaitement formé pour lutter contre la panique et acquérir ainsi les bons réflexes en cas de sinistres. En tant que stagiaire sur cette formation, vous bénéficiez d’un programme complet incluant notamment :Un rappel de la législation (Code du travail)Le règlement de sécurité de l’entrepriseLa prévention Rôle du serre-file et guide-file (désignés au sein de l’entreprise)Consignes de sécurité à respecter Point de rassemblement Accueil des secours

Cette formation sera accompagnée d’exercices pratiques, incluant alors un exercice d’évacuation, la manipulation des extincteurs, le lieu de rassemblement.

LES AVANTAGES D’UNE FORMATION EN SÉCURITÉ INCENDIE

Lors d’un départ d’incendie ou bien même lorsque le feu a commencé à ravager une partie du bâtiment, il est naturel de céder à la panique surtout si les salariés ne connaissent pas les bons gestes et les bonnes procédures à adopter. Ainsi si des blessés sont à déplorer, n’importe quel personnel de l’entreprise se doit de connaître les gestes de premiers secours afin de venir en aide au blessé avant l’arrivée des pompiers et de l’ambulance. Chaque salarié pourra avoir un rôle prédéfini qu’il devra garder en tête si cela devait se produire. Ainsi un serre-file devra fermer la marche derrière ses collègues pendant l’évacuation tandis qu’un guide-file indiquera la sortie de secours et le point de rassemblement. Pendant le stage, les salariés sont amenés à manipuler des extincteurs, connaître leurs lieux exacts, repérer le balisage, les modalités de déclenchement de l’alarme, pour ne pas perdre de temps le jour où un tel accident se déclarerait. Ce stage sert à appréhender la situation, comprendre la nécessité d’être formé et surtout l’importance de garder en mémoire ces connaissances. Les risques liés à un événement si dramatique sont importants, ainsi cela peut amener à la destruction de stocks, pertes de données, pertes de commandes des clients… Il est donc nécessaire de prévenir cela en formant le personnel. A la fin du stage, une attestation sera remise à chaque stagiaire ainsi qu’éventuellement un support écrit retraçant les principales connaissances à avoir. Des exercices d’évacuation sont à organiser régulièrement et un stage doit être organisé à chaque nouvel arrivant dans l’entreprise.

#formationincendie#formationextincteurs#incendie#preventionincendie

Peut être une image de une personne ou plus, personnes debout, feu et plein air
formation incendie
Peut être une image de une personne ou plus, personnes assises, feu et plein air
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