ESSAIS DE LA COUVERTURE ANTI FEU PROTECH-SENTINEL
EXTINCTION FEU DE VOITURE
ESSAIS DE LA COUVERTURE ANTI FEU PROTECH-SENTINEL
EXTINCTION FEU DE VOITURE
Le Ptit-déj de la Prévention au Travail
👉 Startévo Formation, Sébastien Hedin Aviva & Valoxy organisent en partenariat un Petit-déjeuner de la Prévention au Travail le 21 juin de 7h à 9h30 – 3 avenue de Rome, Z.I du Brockus à Saint-Omer.
👉 Accueil petit-déjeuner dès 7h
Au programme, 3 ateliers accessibles toutes les 30 minutes :
☑️ “Les risques numériques” animé par Sébastien Hedin – AVIVA
☑️ “Obligation de formation professionnelle de l’employeur” animé par VALOXY
☑️ “Sécurité Incendie, Equiper de Première Intervention et Manipulation des extincteurs” animé par STARTÉVO
☑️ Quizz et démonstrations dès 9h avec la participation de Prev Sécurité 62
🎁 À gagner : 3 bons cadeaux d’une valeur de 100 euros valables auprès de nos restaurants partenaires !
Infos & inscription (obligatoire) sur https://www.startevo.fr/le-ptit-dej-de-la-prevention-au-tr…/
PREV SÉCURITÉ 62 SERA PRÉSENT
https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLScLsnMLuqlokekzvDvlXBnvLdUbTd_29GbzskJV3RtDpVcQ7A/viewform
Bonjour
Vous le découvrez peut-être mais j’ai un projet qui me tient à coeur.
Pour le mener à bien, j’ai décidé de participer à La Fabrique Aviva avec mon partenaire Gaétan Fontaine
Cette aventure permet de financer des projets innovants, utiles pour la société et pour l’environnement !
J’espère faire partie des lauréats de cette 4ème édition mais pour cela, j’ai besoin d’aide … et de votes surtout !
Ce produit est destiné au départ pour les bibliothèques, musées pour établissement d’un plan d’urgence en cas de catastrophe ou de sinistre, il sera par la suite adapté aux entreprises et autres administrations.
Prometteur, non ? Alors rendez-vous sur lafabriqueaviva.fr/fr/…
http://bit.ly/2JnAFyg pour voter pour mon projet.
Et, pour me soutenir encore plus, n’hésitez pas à en parler autour de vous, j’ai besoin d’un maximum de votes !
Enfin, pour vous tenir au courant de l’actualité du projet et suivre son avancée,
Merci d’avance de votre soutien précieux et de votre contribution à la réussite de mon projet !
Bonne journée et à très vite,
http://lafabriqueaviva.fr/fr/?fbclid=IwAR0X13lSxZNrlCX246iqXUjAQaT58DevGS-CHVkOnQdPjScWmbYsicXvlvE
J’ai besoin de vous les z’Amis ! ouvrez le lien AVIVA et Votez votez likez et partager ! Pour ce nouveau projet que Gaëtan Fontaine Réseautage porte avec une équipe de professionnels En faveur du soutien que nous pouvons apporter aux biens culturels et du patrimoine et à sa protection.
Cliquez sur le lien suivant et votez :
http://bit.ly/2JnAFyg
Qui sont PSO 18?
PSO18.fr est le projet d’un partenariat de 4 structures
Gaëtan Fontaine Réseautage Influ-Anse,Amaury Desbas et -PIERRE VAILLANCOURT ( une petite structure Québécoise chargée du site internet du PSO ET Prev Sécurité 62 Bruno Saudemont
NOTRE PROJET
Ce produit est destiné au départ pour les bibliothèques, musées pour établissement d’un plan d’urgence en cas de catastrophe ou de sinistre, il sera par la suite adapté aux entreprises et autres administrations.
Cet outil répond aux différentes préocupations préparatoires, facilite l’encadrement des décisions opérationnelles dans un ensemble de problématiques techniques permettant du coup, pour une personne donnée, d’opter pour la meilleure prise de décision.
Elle est utile de bénéficier d’outils « simples » permettant de vérifier et d’analyser rapidement les informations afin de pouvoir prendre la décision à priori la plus adaptée à un instant donné et ce, sans nécessairement avoir des connaissances poussées.
Les outils développés seront une application en ligne ainsi que des accès ‘intranet’ ce qui permettra l’accès rapidement aux informations sensibles afin de favoriser la prise de décision. Les produits proposés dans le cadre de la validation des mises en œuvre pour la protection des œuvres seront adaptés aux réalités de chaque musée ou environnement où sont exposés les œuvres.
Cette outil, répertorira toute les informations en 3D des pièces, les organes de sécurité, les organes techniques des bâtiments, et surtout les œuvres qui seront à évacuer.
Cet outil va reprendre les plans « Etares », « POI », plans d’urgences et comme pour les musées le plan de sauvegarde des œuvres.
Cette outil sera mis à disposition aux services de secours ; mais aussi aux personnels de l’établissement avec un code d’accès par rapport a leurs compétences et droits d’accès .
Outil sera interactif et adaptable ou complémentaire aux outils embarqués
NOTRE SITE INTERNET
Venez soutenir notre projet PSO18.fr/
Nous présentons le projet au concours La Fabrique Aviva
cela va nous permettre développer notre projet plus rapidement
Ce produit est destiné au départ pour les bibliothèques, musées pour établissement d’un plan d’urgence en cas de catastrophe ou de sinistre, il sera par la suite adapté aux entreprises et autres administrations.
Cet outil répond aux différentes préocupations préparatoires, facilite l’encadrement des décisions opérationnelles dans un ensemble de problématiques techniques permettant du coup, pour une personne donnée, d’opter pour la meilleure prise de décision.
Elle est utile de bénéficier d’outils « simples » permettant de vérifier et d’analyser rapidement les informations afin de pouvoir prendre la décision à priori la plus adaptée à un instant donné et ce, sans nécessairement avoir des connaissances poussées.
Les outils développés seront une application en ligne ainsi que des accès ‘intranet’ ce qui permettra l’accès rapidement aux informations sensibles afin de favoriser la prise de décision. Les produits proposés dans le cadre de la validation des mises en œuvre pour la protection des œuvres seront adaptés aux réalités de chaque musée ou environnement où sont exposés les œuvres.
Cette outil, répertorira toute les informations en 3D des pièces, les organes de sécurité, les organes techniques des bâtiments, et surtout les œuvres qui seront à évacuer.
Cet outil va reprendre les plans « Etares », « POI », plans d’urgences et comme pour les musées le plan de sauvegarde des œuvres.
Cette outil sera mis à disposition aux services de secours ; mais aussi aux personnels de l’établissement avec un code d’accès par rapport a leurs compétences et droits d’accès .
Outil sera interactif et adaptable ou complémentaire aux outils embarqués
Créer un homogénité dans le format et le contenu, afin de simplifié aux plus urgents les actions de l’intervention et du coup réduire au minimum le temps de réaction.
Offrir la solution intégrée aux différents intervenants de première instances en cas de sinistres.
Quels sont vos activités ?
L’encadrement et le soutient à la rédaction en passant par la formation et la prise d’information permettant de structurer les différentes étapes qui consiste à produire le « PSO ».
Quel est votre impact ?
Sauvé le maximum en réduisant le temps d’efficacement des interventions qui sauvegarderont le patrimoine ainsi que les œuvres de France.
En matière de sécurité routière, il y a encore de nombreux points à améliorer comme la prise en charge des incendies de véhicules que l’on dit de plus en plus fréquents au regard des circuits électroniques et électriques de plus en plus sollicités dans nos véhicules actuels.
Si un extincteur est recommandé dans la boîte à gants, il n’est en aucun cas obligatoire en France et il est parfois fastidieux d’utiliser ce genre de matériel. Une société Française travaille sur une nouvelle couverture anti-feu de voiture appelée Protech-Sentinel,Mise au point par Prev Securité 62 en 2013 et Fabriqué par Apronor
elle permet de maîtriser rapidement l’incendie en recouvrant le véhicule pour étouffer le feu en le privant d’oxygène.
La couverture anti-feu nécessite deux personnes pour la mettre en place en quelques secondes et éviter ainsi la destruction totale du véhicule et surtout la propagation de l’incendie aux véhicules proches ou à l’environnement de l’incendie.
Cette couverture a ete décliné sous d autres formes et de domaines d’applications
AU CŒUR DES ENTREPRISES. À la tête de Prev’Sécurité 62, Bruno Saudemont, par ailleurs pompier volontaire à Saint-Omer, a mis au point une couverture anti-feu pour laquelle il s’est associé avec Apronor.
Marion Clauzel | 22/04/2019 Voix du Nord
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Au départ, Bruno Saudemont, pompier volontaire, est spécialisé dans les extincteurs. Il les installe et les entretient via sa société prestataire de services dans le domaine de la sécurité incendie, Prév’Sécurité 62, une entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL). Il a aussi mis au point une couverture anti-feu, désormais commercialisée. C’est la société Apronor près de Rouen qui la fabrique. Pour ce projet, Bruno Saudemont s’est associé avec Apronor. La marque Protech Sentinel a été déposée . La couverture anti-feu peut servir à protéger des flammes des œuvres non transportables, quand elle vient recouvrir une statue ou un tableau. Elle peut aussi permettre d’étouffer rapidement un incendie de voiture ou un feu de poubelle, sans avoir recours à l’arrosage. « Cette couverture à base de fibre de roche est imperméable à l’eau, lavable et recyclable », précise Bruno Saudemont.
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Depuis 2018, la couverture anti-feu mise au point par l’Audomarois Bruno Saudemont. Il essaie aussi de convaincre les musées et les bibliothèques de sauvegarder leurs œuvres, en adoptant des plans de sauvegarde des œuvres (PSO). Ce type de plan permet aux secours d’évacuer et de sauvegarder les œuvres présentes dans un établissement ou un monument selon un périmètre établi, en cas d’incendie. La cathédrale Notre-Dame de Paris, victime des flammes, lundi soir, bénéficiait d’un PSO. C’est aussi le cas du musée Sandelin à Saint-Omer qui a été l’un des premiers clients de Bruno Saudemont.
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Outre le musée Sandelin et son PSO, les clients de Bruno Saudemont sont très variés. Il a équipé en couvertures anti-feu le Château de Grignan ou encore un musée à Châlons-en-Champagne. Parmi ses clients, figurent aussi des privés qui veulent protéger des tableaux chez eux. Prev’Sécurité est contactée par Internet pour des demandes de devis. Reste que pour les couvertures, comme pour les PSO, c’est souvent le budget qui coince.
AU CŒUR DES ENTREPRISES. À la tête de Prev’Sécurité 62, Bruno Saudemont, par ailleurs pompier volontaire à Saint-Omer, a mis au point une couverture anti-feu pour laquelle il s’est associé avec Gaëtan Fontaine et Apronor. Les plans de sauvegarde des œuvres (PSO) entrent aussi dans son champ de compétences.
Marion Clauzel | 22/04/2019 Voix du Nord
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Au départ, Bruno Saudemont, pompier volontaire, est spécialisé dans les extincteurs. Il les installe et les entretient via sa société prestataire de services dans le domaine de la sécurité incendie, Prév’Sécurité 62, une entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL). Il a aussi mis au point une couverture anti-feu, désormais commercialisée. C’est la société Apronor près de Rouen qui la fabrique. Pour ce projet, Bruno Saudemont s’est associé avec Apronor, et aussi avec Gaëtan Fontaine du cabinet conseil Influ-Anse à Lille. La marque Protech Sentinel a été déposée . La couverture anti-feu peut servir à protéger des flammes des œuvres non transportables, quand elle vient recouvrir une statue ou un tableau. Elle peut aussi permettre d’étouffer rapidement un incendie de voiture ou un feu de poubelle, sans avoir recours à l’arrosage. « Cette couverture à base de fibre de roche est imperméable à l’eau, lavable et recyclable », précise Bruno Saudemont.
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Depuis 2018, Gaëtan Fontaine ne fait pas que la promotion de la couverture anti-feu mise au point par l’Audomarois Bruno Saudemont. Il essaie aussi de convaincre les musées et les bibliothèques de sauvegarder leurs œuvres, en adoptant des plans de sauvegarde des œuvres (PSO). Ce type de plan permet aux secours d’évacuer et de sauvegarder les œuvres présentes dans un établissement ou un monument selon un périmètre établi, en cas d’incendie. La cathédrale Notre-Dame de Paris, victime des flammes, lundi soir, bénéficiait d’un PSO. C’est aussi le cas du musée Sandelin à Saint-Omer qui a été l’un des premiers clients de Bruno Saudemont.
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Outre le musée Sandelin et son PSO, les clients de Bruno Saudemont sont très variés. Il a équipé en couvertures anti-feu le Château de Grignan ou encore un musée à Châlons-en-Champagne. Parmi ses clients, figurent aussi des privés qui veulent protéger des tableaux chez eux. Prev’Sécurité est contactée par Internet pour des demandes de devis. Reste que pour les couvertures, comme pour les PSO, c’est souvent le budget qui coince. Néanmoins, cela va se développer. Gaëtan Fontaine en est persuadé. « La France a besoin de reprendre en main son patrimoine. Stéphane Bern le fait à sa façon. Moi je peux le faire, en organisant des rédactions de PSO. »
AU CŒUR DES ENTREPRISES
A LA TETE DE PREV SÉCURITÉ 62 ,BRUNO SAUDEMONT ,PAR AILLEURS POMPIER VOLONTAIRE A SAINT OMER A MIS AU POINT UNE COUVERTURE ANTI FEU POUR LAQUELLE IL S EST ASSOCIE AVEC BAPTISTE BIOCHE DE LA SOCIÉTÉ APRONOR.
ARTICLE FACE AU RISQUE
David Kapp
Incendie de Notre-Dame, les 10 leçons du drame
16/04/2019 – David Kapp – 5min
Risques cyber et changement climatique occupent les Unes des journaux – y compris les nôtres, mais l’incendie reste toujours le danger numéro 1 : pour les entreprises, pour le patrimoine, pour le public. Il ne faut pas l’oublier.
24 hectares de forêt avaient été nécessaires pour construire la charpente du toit de l’édifice. En moins de trois heures, deux tiers étaient consumés.
Le feu détruit… Il n’y a rien qui puisse être épargné. Quand ce ne sont pas les flammes ou la chaleur, ce sont les fumées qui réduisent à néant les bâtiments. Alors les eaux d’extinction finissent par achever les ruines encore fumantes.
Certes les dégâts sont conséquents, mais il est toujours possible de sauver les meubles et les œuvres par une organisation méthodique. Le détachement des sapeurs-pompiers du Louvre aurait été à la manœuvre en soutien.
La 43e compagnie, Unité élémentaire spécialisée Louvre (UES Louvre), a été créée en 2008 selon le site de la Brigade. Elle est forte de 46 sapeurs-pompiers et a pour mission d’assurer la sécurité des personnes et des biens 24h/24 sur le site du musée du Louvre. Rattachée au Groupement des appuis et de secours (GAS) depuis 2011, elle est composée de deux centres de secours spécialisés (CSS) : le CSS Louvre (PC de compagnie) et le CSS Carrousel. Voir la leçon n° 8. En attendant, avec les conditions relevées sur le terrain, la sauvegarde des œuvres est un véritable succès.
Personne ne connaît l’avenir. Hier devait se tenir la grande messe présidentielle et c’est un tout autre spectacle, tragique, qui s’est déroulé devant les yeux des badauds impuissants. Il n’y a jamais de bon moment pour un incendie, mais ils surviennent toujours quand il ne faut pas : à 18h50, alors que les bouchons battent leur plein dans la capitale, que les renforts sont difficiles à acheminer, dans un endroit exigu, sur la toiture, en restauration. La présence de la Seine à proximité immédiate a pu constituer un appui, mais le vent était particulièrement fort et soufflait en direction des tours ce qui était défavorable.
On peut toujours dater, même après coup, le début d’un incendie mais il est plus difficile de savoir quand il sera maîtrisé et éteint. Au plus fort du sinistre, des températures de 1 000°C ont été relevées par les sapeurs-pompiers de Paris.
A ces températures, on imagine sans mal l’incroyable difficulté d’éteindre et de sauvegarder quoique ce soit. La ruine totale de l’édifice a été évitée et c’est en soi un miracle.
Le travail des enquêteurs ne sera pas facile au regard des destructions. Le chantier était-il contrôlé ? Ce contrôle était-il informatisé et enregistré ? Y avait-il des autorisations spécifiques ? Des permis de feu étaient-il en cours et respectés ? Les questions ne manqueront pas d’être soulevées. Il faudra croiser les témoignages des ouvriers et vérifier les données matérielles.
Même si les travaux ne sont pas à l’origine de l’incendie, il n’y a pas de doute sur le fait qu’ils ont compliqué la tâche des sapeurs-pompiers, rendant difficile les accès, apportant du potentiel calorifique, fragilisant les cheminements…
Bien évidemment se pose la question de la responsabilité, mais dans un bâtiment qui, comme beaucoup d’œuvres uniques, n’est pas assuré parce qu’inassurable, ces responsabilités ne permettront pas de rattraper ou réparer ce qui a été détruit. Au plus nourriront-elles une vindicte populaire.
Construite à partir de 1163, terminée en 1345, Notre-Dame de Paris était évidente et installée pour toujours. Personne ne peut supposer que tout est éternel. Tous les monuments et tous les édifices connaissent les mêmes risques et doivent être protégés. La poussée soudaine de certains risques, comme le terrorisme, ne doit pas occulter les autres risques permanents et toujours aussi prégnants. C’est aussi une leçon à actualiser dans d’autres endroits où un véritable tunnel émotionnel empêche de correctement graduer la menace.
La stupidité n’a pas de frontière et dépasse même les murs qu’on érige pour se protéger. De l’autre côté de la frontière mexicaine, il est un président dans son royaume qui n’en est pas avare. Outre que l’eau mouille et fragilise, l’envoi d’une grande quantité d’eau depuis le ciel conduirait sous la pression à la ruine de l’édifice. On verra dans les jours prochains les dégâts des lances d’extinction pour finir de se convaincre qu’un largage d’eau, même d’un hélicoptère, est une aberration.
Alors que trois centres de secours se trouvent à moins de deux kilomètres et peuvent atteindre l’édifice en moins de deux minutes, la présence d’une équipe sur place aurait été un plus indéniable, surtout dans les premiers instants qui peuvent permettre d’éviter un emballement et correctement lever le doute.
Il existe des détachements de la BSPP dans les grands monuments de la capitale : le Louvre, le musée d’Orsay, la Bibliothèque nationale, les Archives nationales, et même à Kourou en Guyane, mais aucun à Notre-Dame de Paris. Comme tous les lieux symboliques de Paris, le monument doit gérer des évacuations sanitaires, des départs de feu qui seraient tous mieux gérés si la Brigade était sur place. La faute est sans doute au statut particulier de l’édifice.
Deux policiers et un sapeur-pompier ont été blessés pendant les neuf heures de combat contre les flammes. Mais aucune personne du public, venu pourtant nombreux, ou parmi les fidèles présents dans les premiers instants du drame n’a été blessée. C’est un succès ! Cela signifie aussi que l’équipe de sécurité sur place a bien fait son travail en privilégiant la sauvegarde du public.
Le succès est d’autant plus grand que les sapeurs-pompiers de Paris ont été confrontés à une terrible et effroyable fournaise et ont tout fait pour préserver les deux tours. Un exploit au regard des conditions particulièrement éprouvantes de l’incendie.
Combien de fois ici-même avons-nous mis en lumière les dangers des travaux ou la fragilité du patrimoine vis-à-vis des risques ? En février dernier nous consacrions notre dossier aux travaux par point chaud. Combien d’incendies similaires ont été traités dans nos colonnes ? Dans notre prochain numéro, nous reviendrons sur le cas de Notre-Dame et notre dossier du mois, hasard du calendrier, sera consacré à l’utilité du retour d’expérience. Il n’est pas trop tard pour en prendre conscience.
David Kapp
Rédacteur en chef