Un incendie est un feu échappant au contrôle de l’homme, il est non maîtrisable dans le temps et dans l’espace
Les grandes causes de départ de feu sont :
o HUMAINES : l’imprudence des fumeurs (l’extrémité d’une cigarette allumée atteint plus de 700°c), l’ignorance, la négligence et la malveillance.
o NATURELLES : la foudre (directement ou en étant à la source de surtensions), le soleil (via un effet de loupe), fermentation (certaines matières s’auto-échauffe et peuvent donner lieu à une combustion spontanée : charbon de bois, farine de poisson, fourrage, fumier).
o ENERGETIQUES : l’électricité (installations vétustes, étincelles), par frottements, par réaction chimique exothermiques, via l’électricité statique.
Source INRS 2006
Pour les feux de forêts
Principaux lieux de départs de feux
Zoom sur l’habitation
La norme européenne classe les feux dans 5 catégories, en fonction de leurs états
Les feux d’origine ELECTRIQUE sont hors-classement car ils peuvent être associés à toutes les classes de feu, tout dépend du support sur lequel ils ont lieux.
INFO +
Les feux de classe A sont les seuls à la source de braises.
Recouvrir une friteuse en feu d’un chiffon mouillé après avoir coupé la source de chaleur permet de stopper la combustion. C’est la meilleure méthode d’extinction existante.
La réaction chimique de combustion ne peut se produire que si l’on réunit trois éléments :
UN COMBUSTIBLE – La matière susceptible de brûler : solide, liquide, gazeuse, métallique, huile de cuisson.
UN COMBURANT – En se combinant avec le combustible, il permet la combustion : c’est l’oxygène présent dans l’air ambiant, ou un peroxyde.
UNE ENERGIE D’ACTIVATION – L’énergie nécessaire au démarrage de la réaction chimique, elle est apportée par une source d’origine thermique, chimique, biologique, mécanique ou électrique.
INFO +
La vitesse de la combustion dépend de l’état de la matière (copeaux, paille, particules), de sa disposition (forme, épaisseur, surface, vertical ou horizontal), de la température (vitesse x2 par augmentation de 10°), et d’autres facteurs (humidité, teneur en oxygène, etc.).
LE COMBUSTIBLE
Les combustibles sont classés en 3 familles, en fonction de leur état : – SOLIDE – LIQUIDE – GAZEUX
1 – COMBUSTIBLES SOLIDES
Exemple : Charbon, bois, paille
► Les combustibles solides sont caractérisés par leur pouvoir calorifique, c’est-à-dire la quantité de chaleur dégagée lors de la combustion complète d’un kilogramme du matériau (unité : Kilo Joules / Kilo).
2 – COMBUSTIBLES LIQUIDES
Exemple : GPL, fioul, acétone
L’inflammabilité des combustibles liquides dépend de la quantité de vapeur qu’ils émettent. ► Ils possèdent un point-éclair : la température minimale à laquelle la concentration de vapeur émise par le combustible est suffisante pour qu’il s’enflamme au contact d’une flamme (sans persistance, au retrait de la flamme). Ces liquides sont classés dans plusieurs catégories, selon la proximité de ce point avec 0°c.
3 – COMBUSTIBLES GAZEUX
Exemple : Butane, propane, ammoniac, hydrogène
► La combustion d’un gaz peut être explosive si la concentration du mélange air/gaz est comprise entre certaines limites : la limite inférieure d’explosivité (LIE) et la limite supérieur d’explosivité (LSE).
En dessous de la LIE la quantité de gaz dans l’air ambiant est trop pauvre pour déclencher une réaction, et au dessus de la LSE le mélange est trop riche en gaz et ne contient pas assez d’oxygène.
INFO +
Le butane a une limite d’inflammabilité dans l’air comprise entre 1,8% et 8,4%. C’est le gaz que nous trouvons en bombonne pour les habitations.
L’hydrogène a une limite d’inflammabilité dans l’air comprise entre 4% et 75%. Une plage d’explosivité qui le rend particulièrement dangereux.
L’essence a un point éclair de -38°, l’acétone un point éclair de -20°.
La température d’auto-inflammation de l’essence est de 456° contre 465° pour l’acétone.
LE COMBURANT
Le principal comburant existant est l’OXYGENE (O²) présent dans l’air ambiant.
INFO +
Les peroxydes, les sels oxygénés ou l’ozone sont d’autres comburants existants, mais plus rares.
Peroxydes : utilisés dans l’industrie du caoutchouc et du plastique, composés comportant une grande quantité d’oxygène. Sels oxygénés : les chlorates présents dans le désherbant ou les nitrates présents dans les engrais.
Les énergies nécessaires pour déclencher la combustion sont de plusieurs origines :
Thermiques : feu nu, séchage Chimiques : phosphore + air Biologiques : fermentation de bactérie (silo à grains, à farine) Mécaniques : frottements Électriques : dynamiques (court circuit, défaut d’isolation) ou statiques (frottement)
LES MODES DE PROPAGATION DU FEU
Il existe 5 façons par lesquelles le feu peut se propager :
LA CONDUCTION C’est un transfert de chaleur au travers de la matière ou de la masse même du matériau.
Par exemple : en chauffant une conduite métallique à son extrémité, on peut enflammer un carton qui toucherait cette conduite à son autre extrémité.
LA CONVECTION C’est un transfert de chaleur par l’intermédiaire des gaz et des fumées produits par la combustion qui, chauds, vont s’élever et rencontrer des obstacles froids.
Par exemple : lors d’un incendie dans la cave d’un immeuble, les étages sont épargnés mais, la fumée chaude montant jusqu’au toit de l’immeuble, va l’embraser en ce point.
LE RAYONNEMENT C’est un transfert de chaleur par l’intermédiaire d’ondes électromagnétiques. Lors de la combustion le corps chauffé émet de l’énergie, sous forme d’infrarouge elle peut être absorbée par un autre corps. Selon la température, la distance et la quantité de particules dans la fumée, elle peut être suffisante pour déclencher à distance une combustion. C’est le phénomène qui fait que lorsqu’on est face à un feu, le côté exposé est chaud alors que le côté opposé est froid.
Par exemple : On ressent la chaleur à plusieurs mètres du foyer d’un feu de cheminée. Si cette chaleur est très élevée, elle peut propager l’incendie en enflammant les autres combustibles présent.
LA PROJECTION C’est un transfert de chaleur par l’intermédiaire de particules incandescentes. Des objets enflammés ou incandescents voyagent dans l’air, soit par le vent s’ils sont légers, soit projetés par une explosion. Ils vont créer de nouveaux foyers distants.
Par exemple : lors d’un feu en forêt, une feuille d’arbre enflammée est projetée à distance par le vent, et embrase un nouvel arbre.
L’EPANDAGE Se fait par l’intermédiaire de la combustion d’un liquide inflammable qui va s’écouler le long du sol et enflammer les combustibles présent sur son passage.
Par exemple : un fut enflammé voit son liquide s’écouler et rencontrer d’autres combustibles.
Définition Qu’est-ce que le feu ? On emploie le terme de feu pour désigner une combustion maîtrisée Qu’est-ce qu’un incendie ? C’est une combustion qui se développe sans contrôle dans le temps et dans l’espace et dont la caractéristique est de se propager rapidement.
Comment l’incendie peut-il se développer
On distingue : 4 modes de propagation de l’incendie
Comment l’incendie peut-il se développer
FEU D’APPARTEMENT
Les fumées et ses dangers
Les premières causes de décès dans un incendie sont dues aux fumées Les fumées sont un mélange de gaz de combustion et de particules en suspension (suies) Les fumées sont un produit de la combustion. Elles absorbent la chaleur et la restitue par rayonnement Elles contribuent à la propagation du feu
Les fumées et ses dangers La toxicité – La corrosivité
Les gaz les plus dangereux émis lors de la combustion sont : Le monoxyde de carbone Les hydrocarbures Les oxydes d’azote L’acide cyanhydrique l’ H2S l’acide fluorhydrique Le chlore Le phosgène Etc Le mélange de ces gaz, renforce leur toxicité Signe d’intoxication : La toux = Danger de mort
Les fumées et ses dangers
La température des flammes et la chaleur est comprise entre 600°C à 1200°C, provoque des lésions aux yeux et des brûlures internes des voies aériennes par inhalation.
La fumée se déplace dans les locaux à une vitesse de 1 mètre par seconde.
Quelques minutes suffisent pour réduire la concentration en oxygène (21% d’oxygène dans l’air) entraînant les victimes vers la syncope, voire une mort inévitable.
Perte des points de repère – altération de la visibilité – évacuation très difficile voire impossible – retarde l’intervention des secours
Que faire en présence de fumées
Baissez vous, l’air frais est prêt du sol et la visibilité y est meilleure Si vous ne pouvez pas évacuer ou si la circulation et/ou la cage d’escalier sont enfumées, refermer la porte et calfeutrer là. Manifestez vous à la fenêtre
Incendie – Accidents domestiques, les sources du feu
Prévenir le risque incendie en entreprise
Le risque incendie en entreprise
Comment se forme un incendie ?
NOS FORMATIONS INCENDIE
MANIPULATION DES EXTINCTEURS
La formation prépare votre personnel à être capable de réagir face à un feu naissant afin d’alerter les secours spécialisé tout en adoptant un comportement sécuritaire.
EQUIPIER PREMIERE INTERVENTION
La formation équipier première intervention dite aussi formation EPI prépare votre personnel à être capable de faire face à un feu naissant en utilisant les moyens de première intervention.
EQUIPIER SECONDE INTERVENTION
La formation équipier seconde intervention prépare votre personnel à faire face au feux lors d’un incendie dans l’attente d’intervention des secours spécialisé.
EVACUATION GUIDE FILE – SERRE FILE
La formation évacuation guide file et serre file prépare votre personnel à adopter les bons réflexes pour gérer une évacuation rapide en appliquant la procédure d’évacuation prévue en cas de début d’incendie.
EXERCICE EVACUATION
La règlementation incendie des ERP et du code du travail demande aux entreprises de réaliser des exercices d’évacuation de manière régulière (au moins 2 par an). Notre formation évacuation donne les consignes à respecter pour les salariés.
LE FONCTIONNEMENT DE L’EXTINCTEUR
Bonjour à tous !
Nous vous souhaitons un agréable moment sur notre blog qui évoque le fonctionnement des extincteurs.
Introduction :
Pourquoi s’intéresse-t’on aux extincteurs ?
L’extincteur est un outil important et efficace dans la lutte contre l’incendie. De plus il est devenu ces dernières années un outil habituel de la vie courante. On observe de nombreux extincteurs dans les lieux publics : hôpitaux, cinéma, bibliothèque, au sein même de l’ESPE de Colmar, … Etant moi-même étudiante en M1 à l’ESPE de Colmar j’ai trouvé intéressant d’aborder les mécanismes des extincteurs afin de comprendre à quel moment les utiliser, de quelle manière et surtout comment ils fonctionnent. Cependant, ce blog ne concerne pas uniquement les personnes côtoyant le bâtiment de l’ESPE mais tous les citoyens puisqu’on est tous à même de rencontrer des extincteurs au cours de notre vie. C’est pour cela qu’ on s’intéresse dans notre cas uniquement aux extincteurs destinés au grand public et non ceux destinés aux sapeurs-pompiers
Définition
Un extincteur est un appareil permettant de projeter et de diriger sur une foyer d’incendie un agent extincteur sous l’effet d’une pression intérieure.
Cette pression intérieure peut être fournie :
Par une compression permanente (C02)
Par libération d’un gaz (eau, poudre…)
Par la manœuvre d’une pompe (sceaux pompes)
Nous allons nous intéresser aux extincteurs à pression auxiliaire (appelés extincteurs à eau) qui ont une pression intérieur fournie par la libération d’un gaz (CO2).
Il existe différentes classes de feu, et différents extincteurs et agents d’extinction y sont associés.
Il existe 3 types d’extincteurs courant
I. « Agent extincteur » : l’eau
Rappelons que l’on peut s’attaquer à un feu par :
Refroidissement : abaisser la température du combustible*
Étouffement : réduction du taux d’oxygène en dessous du taux nécessaire à la combustion
Inhibition : stopper la réaction de combustion par influence chimique
Malheureusement l’agent extincteur universel n’existe pas, on en compte 4 :
– L’eau – Les émulseurs – Les poudres – Le dioxyde de carbone (CO2) Pour notre part, nous nous sommes intéressées uniquement à l’agent extincteur l’eau. L’eau est l’agent extincteur le plus utilisé pour la lutte contre les incendies. L’eau doit son efficacité à son pouvoir refroidissant très élevé qui en fait l’agent extincteur privilégié des feux de la classe A**. L’eau est toutefois inefficace sur les liquides inflammables, elle craint le gel, peut provoquer des corrosions, conduit l’électricité et contient de l’oxygène qui peut entretenir et développer des feux de métaux. C’est pour cela qu’il est essentiel dans un bâtiment public d’avoir différents types d’extincteur afin de pouvoir vaincre tous les feux. * Combustible : matière capable de brûler au contact de l’oxygène ou d’un gaz contenant de l’oxygène, en produisant une quantité de chaleur utilisable. ** Feux de classe A : sont les feux de solide. Produits : bois, charbon, caoutchouc, végétaux, papier, cartons, textiles naturels ou synthétiques, plastiques, …
II. Coupe et fonctionnement d’un extincteur à eau
Voici la composition intérieur d’un extincteur à eau :
Nous avons modélisé le fonctionnement d’un extincteur à eau à l’aide de carton. Nous allons vous expliquez par cette vidéo le fonctionnement intérieur de l’extincteur lorsqu’on actionne la poignée.
L’appareil est sous pression après avoir actionné la poignée de percussion. Lorsque l’on percute la cartouche de gaz comprimé (CO2), appelé « sparklet », le gaz libéré va mettre sous pression l’agent extincteur. Les agents extincteurs les plus fréquemment rencontrés dans ce type d’extincteur sont : l’eau, eau + additif et la poudre.
Coupe d’un extincteur à eau
Ci- dessus, nous pouvons voir précisemment les éléments dont l’extincteur à eau dispose.
L’extincteur à eau
L’extincteur à eau pulvérisée (avec ou sans additif) est l’agent extincteur le plus utilisé. Il agit par refroidissement, en absorbant la chaleur du corps en combustion. L’eau est un agent extincteur qui n’est pas dangereux (en lui-même) pour la personne qui l’utilise et peu même dans certaines circonstances la protéger du feu (ou de la chaleur). Le principal défaut que l’on peut lui faire est les dégâts qu’il occasionne. Il peut par contre s’avérer dangereux si on l’utilise sur un feu d’origine électrique.
Pour augmenter certaines qualités de l’eau, on peut lui ajouter des additifs qui la rendront plus ou moins pénétrante suivant si l’on veut augmenter son pouvoir refroidissant ou si l’on veut protéger le matériel alentour.
Il y a 1 an, une grande partie de la cathédrale Notre-Dame-de-Paris partait en fumée dans un incendie dévastateur… Le Château de Grignan et les équipes de pompiers ont depuis développé un plan de sauvegarde ambitieux répondant au besoin de sécuriser le patrimoine et ses joyaux : peintures, mobiliers, tentures… Entrez dans les coulisses d’un sauvetage hors norme et suivez les équipes dans un exercice périlleux à grande échelle de simulation de sinistre.
Château de Grignan , est protégé par nos couvertures anti feu et client chez Prev Securité 62 Bruno Saudemont. Dans la video vous pouvez apercevoir la mise place de nos couvertures
AFNOR met à disposition gratuitement un référentiel pour faciliter et accélérer la fabrication en série ou artisanale d’un nouveau modèle de masque, dit « masque barrière ». Celui-ci vise protéger la population saine, en complément des indispensables gestes barrières face au Coronavirus.
La pénurie de masques chirurgicaux et FFP2 a suscité la multiplication de tutoriels et patrons pour la confection de masques de protection. Devant ce florilège de conseils et de modèles aux qualités hétérogènes et parfois douteuses, AFNOR a pris l’initiative de capitaliser sur une expertise collective de premier plan en produisant un document de référence proposant des exigences à satisfaire pour fabrication de nouveaux masques. C’est le document AFNOR Spec – Masques barrières, accessible gratuitement dans sa version 1.0
Un document pour industriels et particuliers
Les masques barrières répondent à un niveau d’exigence moins ambitieux que les masques chirurgicaux et FFP2 qui doivent être en priorité utilisés par les personnels de santé et les populations exposées. Répondant à des critères validés par près de 150 experts, les masques barrières ont pour ambition d’apporter une protection supplémentaire à toute personne saine, en complément des gestes barrières et de la mesure de distanciation. Exploitable pour la production en série par des entreprises textiles ou de la plasturgie, le document AFNOR Spec – Masques barrièresintègre également une liste de laboratoires, en annexe, pour les entreprises souhaitant faire tester leurs prototypes avant de lancer une fabrication en série.
Ce document est aussi pensé pour guider celles et ceux qui disposent des matériaux et des compétences pour se lancer dans la confection artisanale. De nombreux schémas sont proposés dans le document, ainsi que des patrons prêts à l’emploi.
Compléter les gestes barrières
« Ce masque n’exonère à aucun moment des gestes barrières. C’est une protection supplémentaire pour les personnes saines lorsqu’elles se déplacent ou travaillent », résume Rim Chaouy, responsable de pôle santé et sécurité au travail d’AFNOR et pilote du projet. Le document AFNOR Spec – Masques barrières propose aussi un volet important de recommandations d’usage, pour des personnes non habituées à porter un masque. La performance de tout masque pouvant être détériorée par une mise en œuvre défaillante, ce point est extrêmement important.
Intuitif Des images plus précises, combinées à des messages visuels et sonores synchronisés, afin d’aider l’intervenant au cours de la réanimation. Le ZOLL AED 3™ offre également une assistance RCR grâce à Real CPR Help®, qui dispose d’un manomètre performant permettant un feedback en temps réel quant à la qualité de la RCR réalisée. Une RCR de qualité supérieure est essentielle pour sauver une vie, mais comment savoir si la pression est suffisamment forte et rapide ? Real CPR Help permet d’éliminer les suppositions. Les premiers secours pédiatriques sont facilités grâce au système CPR Uni-padz™ de ZOLL et à un bouton Child qui permet à l’intervenant de sélectionner les paramètres du DAE entre adulte ou enfant par simple pression sur ce bouton. Le ZOLL AED 3 peut également être posé à plat ou à la verticale pour une visibilité maximale à tout moment. Grâce à un design basé sur les nombreuses études d’ergonomie réalisées à la fois par des intervenants professionnels et occasionnels, le ZOLL AED 3 est facile à utiliser par n’importe quel intervenant. Solution abordable Le ZOLL AED 3 est équipé d’une batterie de pointe offrant une durée de vie de cinq ans, ainsi que du CPR Uni-padz de ZOLL, disposant lui aussi d’une durée de vie de cinq ans, et il peut être utilisé à la fois lors des premiers secours pour enfants et adultes ; c’est pourquoi ce défibrillateur nécessite une maintenance et un remplacement de consommables moins fréquents, facilitant son acquisition et supposant un coût de possession réduit une fois installé*. Maintenance facile Tous les ZOLL AED 3 sont équipés du Program Management Onboard™ pour une communication parfaite avec le système de gestion de programme PlusTrac™ à travers votre réseau sans fil. Une fois enregistré sur PlusTrac et connecté à un réseau Wi-Fi, votre ZOLL AED 3 indiquera automatiquement son état de disponibilité à votre programme DAE PlusTrac. En cas d’échec d’un auto-test, ou en cas d’erreur d’indication lors de la programmation, PlusTrac vous envoie un message d’alerte par e-mail afin que vous appliquiez les mesures correctives appropriées. Le ZOLL AED 3 est facile à entretenir car il réalise le travail de surveillance de l’état de disponibilité de votre appareil à votre place.
Défibrillateur semi-automatique AED Plus ZOLL DAE avec délivrance semi-automatique du choc L’AED Plus est équipé d’une interface avec des pictogrammes représentant une chaîne de survie pour guider le sauveteur. Plus adapté aux personnes initiées à l’utilisation d’un défibrillateur. S’adapte pour les adultes et les enfants grâce aux deux électrodes. Système d’aide à la RCP (Real CPR Help®, voir plus d’infos) qui analyse les données de compression et aide le secouriste à déterminer la fréquence et l’intensité. Faible coût d’utilsation grâce à l’électrode CPR-D Padz® et aux piles CR213, qui ont une durée de vie de 5 ans. Transfert des données par le port infrarouge, soit sur un PC avec lecture directe du dossier par le logiciel ZOLL RescueNet Code Review téléchargeable gratuitement, ou par l’intermédiaire de la boîte Absolu-T en cas d’absence de PC sur le site de récupération des données.
Autonomie : 300 chocs.
Niveaux d’énergie : 50 à 200 joules
Temps de charge : moins de 7 secondes avec des piles neuve.
Piles lithium garantie 5 ans.
Défibrillateur disponible en version automatique (DEA) ou semi-automatique (DSA).
Dimensions : H 13,3 x L 24,1 x P 29,2 cm
Poids : 3,1 Kg Le défibrillateur entièrement automatique AED Plus est livré complet avec:
Un sac de transport
Une électrode pour adulte (CPR-D padz 8900-0800-01) durée vie de 5 ans
Une électrode pour enfant (Pedi Padz II 900-0810-01) durée vie de 2 ans
Un jeu de 10 piles lithium CR123 (8000-0807-01) durée de vie 5 ans
Une paire de ciseaux
Un rasoir
Une paire de gants sans latex
Un masque de protection respiratoire pour la RCP
Une serviette en papier
Une lingette
Un manuel d’utilisation
Un poster Garantie 7 ans (hors électrodes et accessoires) Dont une extension de garantie de 2 ans gratuite en enregistrant votre matériel sur le site de Zoll.
ARMOIRE DE PROTECTION
Armoire AIVIA 200 pour défibrillateur à usage extérieur
Avec chauffage pour être placée à l’extérieur d’un bâtiment.
Armoire dotée d’un système de chauffage alimenté sur secteur (24 volts DC), couplé à un capteur de température permettant l’activation dès que le seuil minimum est atteint.
Alarme sonore en cas d’ouverture du capot et alarme visuelle par LED rouges pour signaler les anomalies de température.
Eclairage jour/nuit du compartiment DAE par LED sur détection automatique de luminosité.
MATÉRIEL EN VENTE CHEZ PREV SECURITE 62 POSSIBILITÉ D UNE FORMATION SUR LES AED
Les écrans de cantonnement ont pour but de limiter la propagation de la fumée provoquée par le feu dans des zones vastes. ils vont contenir la fumée dans la zone afin de garantir une sécurité optimale.
Les écrans de cantonnement (fixes ou mobiles), peuvent être utilisés dans tous types de bâtiments où il y a un risque de propagation de fumée en cas d’incendie.
Les écrans de cantonnement sont principalement conçus pour les ateliers de production, entrepôts, magasins, centres commerciaux, parkings à niveaux, aéroports…
Définition
Séparation verticale placée en sous-face de la toiture ou du plancher haut de façon à s’opposer à l’écoulement latéral de la fumée et des gaz de combustion.
La traversée des écrans de cantonnement par des canalisations ou appareils est admise avec la tolérance de jeu nécessaire.
De plus, des écrans de cantonnement doivent s’opposer au mouvement des fumées vers les trémies mettant en communication plusieurs niveaux, si ces trémies ne participent pas au désenfumage.
Un écran de cantonnement est constitué :
soit par des éléments de structure (couverture, poutres, murs) ;
soit par des écrans fixes, rigides ou flexibles, stables au feu de degré 1/4 heure ou DH 30 et en matériau de catégorie Ml ou B s3 d0 ;
soit par des écrans mobiles, rigides ou flexibles, SF de degré 1/4 heure ou DH 30 et en matériau de catégorie Ml ou B s3 d0.
La hauteur libre de fumée est au moins égale à la moitié de la hauteur de référence ; elle est toujours plus haute que le linteau des portes et jamais inférieure à 1,80 m. L’épaisseur de la couche de fumée est au moins égale à :
25 % de la hauteur de référence (H), lorsque celle-ci est inférieure ou égale à 8 m ;
2 m, lorsque la hauteur de référence est supérieure à 8 m.
Toutefois, cette épaisseur peut être réduite afin de respecter les hauteurs libres de fumée minimales. Cette réduction entraîne une augmentation de la surface d’évacuation des fumées et nécessite un calcul du taux (voir annexe). Pour les locaux d’une hauteur de référence supérieure à 8 m et dont la plus grande dimension n’excède pas 60 m, on peut admettre l’absence d’écran de cantonnement. Dans ce cas, le calcul du taux est effectué avec une épaisseur de fumée de un mètre.
Implantation des évacuations de fumées
Tout point d’un canton dont la pente des toitures ou plafonds est inférieure ou égale à 10 % ne doit pas être séparé d’une évacuation de fumée par une distance horizontale supérieure à quatre fois la hauteur de référence, cette distance ne pouvant excéder 30 m.
Il faut prévoir au moins une évacuation de fumée pour 300 m2 de superficie. Dans les cantons dont la pente des toitures ou des plafonds est supérieure à 10 %, les évacuations de fumée doivent être implantées le plus haut possible, leur milieu ne doit pas être situé en dessous de la hauteur de référence du bâtiment.
Lorsque la toiture présente deux versants opposés (à l’exception des toitures en shed), les exutoires doivent être implantés sur chaque versant de façon égale.
Règle de calcul de la surface utile des évacuations de fumée nécessaire au désenfumage d’un local
Les surfaces prises en compte pour l’évacuation des fumées doivent se situer dans la zone enfumée. Les surfaces prises en compte pour les amenées d’air doivent être dans la zone libre de fumées. La répartition des amenées d’air doit assurer un balayage satisfaisant du local.
§ 4. Au moment de leur mise en œuvre, les mécanismes de commande des dispositifs actionnés de sécurité doivent avoir fait l’objet d’un procès-verbal en cours de validité délivré par un laboratoire agréé.
Ce procès-verbal est délivré à la suite d’un essai de contrôle de l’aptitude à l’emploi de ces mécanismes.
« De plus, en complément des matériels visés à l’article DF 4, les portes résistant au feu et les clapets « télécommandés » doivent être admis à la marque NF. »
Si la façade de l’un des bâtiments domine la couverture de l’autre la façade est CF de degré deux heures sur 8 mètres de hauteur à partir de la ligne d’héberge, les baies éventuellement pratiquées étant fermées par les éléments PF de degré deux heures.
Lorsque les plans des façades de l’établissement recevant du public et du tiers contigu forment entre eux un dièdre inférieur à 135°, une bande d’isolement verticale PF de degré une demi-heure de deux mètres de largeur doit être réalisée le long de l’arête de ce dièdre,
Si les façades des bâtiments abritant l’établissement recevant du public et un tiers sont séparées par une aire libre de moins de 8 mètres, la façade de l’un d’eux doit être PF de degré une heure, les baies éventuelles étant obturées par des éléments PF de degré une demi-heure.
Lorsque le franchissement d’une paroi verticale d’isolement, entre l’établissement recevant du public et un bâtiment ou des locaux occupés par des tiers, est prévu par les dispositions du présent règlement ou autorisé exceptionnellement après avis de la commission de sécurité, les conditions suivantes doivent être simultanément réalisées :
Le dispositif de franchissement est CF de degré deux heures, sauf dans les cas prévus aux articles CO29 (§2), CO35 (§5) et CO41 (§2) où il est CF de degré une demi-heure;
Les portes du dispositif de franchissement sont équipées d’un ferme-porte ou sont à fermeture automatique;
Le dispositif de franchissement ne peut être utilisé comme dégagement d’évacuation du public sauf dans les cas prévus aux articles CO35 (§5) et CO41 (§2);
La maintenance est placée sous la responsabilité de l’exploitant de l’établissement recevant du public.
Par dérogation au § 1 et pour des motifs sérieux d’exploitation, une baie peut être maintenue ouverte en service normal entre deux compartiments situés sur un même niveau.
Cette dérogation est subordonnée au respect des dispositions suivantes :
La baie est équipée d’une porte à fermeture automatique coupe-feu de degré deux heures fonctionnant dans les conditions prévues à l’article GH 31 (§ 2);
Si la porte ne peut être aisément manœuvrée à la main lorsqu’elle est fermée, la baie est doublée, à proximité immédiate par un dispositif de franchissement conforme aux paragraphes 1 à 5 ci-dessus;
Les deux compartiments reliés sont équipés d’une installation fixe d’extinction automatique à eau ;
Une plaque signalétique portant la mention : « Porte coupe-feu. Ne mettez pas d’obstacle à la fermeture », en lettres rouges sur fond blanc ou vice versa, doit être apposée bien en évidence, à proximité de la baie, dans chaque compartiment.
Cette dérogation n’est admissible qu’au niveau d’accès aux piétons et aux deux niveaux voisins situés l’un au-dessus et l’autre au-dessous ; par contre, elle est admissible à tous les niveaux réservés aux parcs de stationnement.
§ 1. — La durée coupe-feu de degré deux heures, exigée par l’article GH 17, des dispositifs de communication entre les cages d’ascenseurs et de monte-charge, d’une part, et les circulations horizontales, d’autre part, peut être obtenue à l’aide de portes coupe-feu à fermeture automatique isolant les accès à ces appareils ou de préférence leur palier du reste de l’étage.
Ces portes ne peuvent être battantes que si le débattement n’excède pas 100°.
La somme des durées coupe-feu respectives de ces portes et des portes palières de l’ascenseur doit être de deux heures.
§ 2. — Le fonctionnement de toutes les portes coupe-feu à fermeture automatique d’un même compartiment doit se produire :
Simultanément, par la sensibilisation des dispositifs prévus à l’article GH 28 (§ 2) ci-dessus, et par commande à distance à partir du poste central de sécurité, ce dernier mode de fonctionnement subsistant seul après la fermeture des portes du premier compartiment sinistré,
Individuellement, par un dispositif thermique dès que la température atteint 70 °C à leur partie supérieure, et par manœuvre manuelle.
Tous ces modes de fermetures doivent coexister et être indépendants les uns des autres.
En outre, lorsque les portes coupe-feu isolent les paliers d’ascenseurs, elles doivent pouvoir s’ouvrir manuellement de part et d’autre, les personnes qui seraient isolées sur ce palier doivent être averties du non arrêt de l’ascenseur et invitées à gagner les escaliers en rouvrant ces portes.
Autres cas
Arrêté du 05/02/2007, établissement de type L, art. L 63: fermeture de la baie de scène par un dispositif PF 1H ou E60,
Arrêté du 09/05/2006, établissement de type PS, art. PS 12: fermeture des baies de passage des véhicules par un dispositif PF 1H ou E60, conforme NF S 61937 -3 et -4,
Ecrans de cantonnement et rideaux de compartimentage
Compartimenter un local ou cantonner des fumées est une obligation réglementaire. Dans certains cas, en particulier dans les Etablissements Recevant du Public, il est parfois difficile de les intégrer à la construction tout en restant discret. La forme et le type de structure peuvent également compliquer la tâche. C’est le défi technique relevé par PREV SECURITE 62 ET PROTECH-SENTINEL , en vous proposant sa gamme complète d’écrans de cantonnement de fumées et de rideaux pare-flammes et/ou coupe-feu.
FONCTIONS L’écran de cantonnement de fumées limite la progression des fumées. Le rideau pare flamme compartimente et garantit l’étanchéité aux flammes et aux gaz chauds dégagés par le foyer lors d’un incendie. Disponibles en version fixe ou mobile, ils sont fabriqués sur mesure pour s’adapter aux contraintes structurelles les plus complexes. Légers de par l’utilisation de toiles souples textiles, ils s’installent aisément dans tout type d’établissement recevant du public, industriel et commercial. Ils sont également très discrets en intégrant le caisson dans un faux plafond. Les écrans proposés ont de nombreuses fonctions :
– Limiter la progression des fumées et des flammes – Accroître l’efficacité du désenfumage – Prévenir les explosions des gaz non brûlés – Maintenir libres les voies de circulation et d’évacuation – Faciliter l’intervention des secours pour combattre le feu – Limiter les dommages des machines, des stocks et des éléments de la construction
Lors d’un incendie, le cantonnement des fumées est réalisé par un écran, permettant de cantonner les grands volumes à désenfumer :
limiter la propagation des fumées
optimiser l’efficacité du désenfumage assuré par les exutoires de fumées (DENFC)
contribuer à faciliter l’accès des voies de circulation et d’évacuation
limiter la surface des cantons de désenfumage à 1600 m²
Les rideaux de cantonnement sont des écrans souples, qui peuvent être fixes ou mobiles.
Ils doivent être :
positionnés sous la toiture à une hauteur prédéfinie
répartis en respectant l’Instruction Technique 246
La hauteur d’un écran de cantonnement est égale à 25% de la hauteur de référence, limitée à 2 mètres pour un bâtiment supérieur ou égal à 8 mètres.
Les écrans peuvent être réalisés en verre ou en toile avec une stabilité au feu DH 30 et en matériau de catégorie Ml ou B s3 d0