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LE BLOG

OBLIGATION LÉGALE DE S’ÉQUIPER D’UN SYSTÈME DE SÉCURITÉ INCENDIE

La réglementation incendie concerne le code de travail, de l’habitation et de la construction. Dans cet article, l’accent est mis particulièrement sur la sécurité incendié énoncée dans le code de travail. Ses obligations se fondent sur les équipements utilisés, l’organisation de l’évacuation ainsi que sur la formation des employés !

Le code de travail et le SSI

Selon le code de travail, l’entreprise est obligée de se munir d’un SSI. Les dispositions relatives à cette obligation sont stipulées dans les articles R4227-1à R4227-41 et R4227-55 à R4227-57. Ainsi, il est du devoir de l’employeur d’installer des SSI et matériels de communication et mettre en place les mesures appropriées pour faire face au danger, par exemple, l’évacuation, l’alerte de secours… En matière de réglementation incendie, l’installation d’un système d’alarme sonore est obligatoire pour une entreprise qui emploie plus de 50 personnes. L’article R 4227-36 est clair sur ce point, tel système doit être perceptible dans n’importe quel lieu du bâtiment au cours de l’évacuation. Pour assurer la protection de son personnel, l’entreprise doit s’équiper des moyens nécessaires pour lutter efficacement contre les incendies. L’entreprise doit se doter des extincteurs dont les caractéristiques dépendent des activités de l’établissement et des caractéristiques du bâtiment en question. Au minimum, un extincteur est installé par niveau pour un immeuble à étage. Le personnel exposé au risque potentiel d’incendie doit bénéficier d’équipements tels que des lampes, des vêtements spéciaux ou des couvertures anti-feu pour éteindre les petits feux. La mise en place d’un système de désenfumage est obligatoire pour évacuer la fumée dans les voies d’évacuation menant vers un lieu sûr. Le nombre des issues de secours doit être supérieur à deux. Leurs dimensions doivent correspondre au nombre des salariés. À titre d’exemple, une voie de dégagement d’au minimum 90 cm de largeur est idéale pour évacuer moins de 20 personnes.

Le facteur humain de la prévention incendie

En sécurité incendie, on parle de l’évacuation des personnes en cas d’incendie. Un programme de formation est primordial, il informe par exemple les salariés sur les conduites à adopter en cas d’incendie. Selon le code de travail, le chef d’entreprise doit mettre en place des balisages et des signalisations sans oublier les éclairages et les signalétiques.

L’importance du plan d’évacuation

Le plan d’évacuation joue un rôle important, il aide l’ensemble du personnel à quitter la zone en danger rapidement vers le lieu de rassemblement ou un endroit sûr.

ERT : définition et effectif

Les lieux de travail

  • Les lieux destinés à recevoir des postes de travail, situés ou non dans les bâtiments de l’établissement, ainsi que tout autre endroit compris dans l’aire de l’établissement auquel le travailleur a accès dans le cadre de son travail.
  • Les champs, bois et autres terrains faisant partie d’un établissement agricole ou forestier mais situés en dehors de la zone bâtie d’un tel établissement ne sont pas considérés comme des lieux de travail.

L’effectif d’un ERT

L’effectif théorique des personnes susceptibles d’être présentes à prendre en compte comprend l’effectif du personnel, majoré, le cas échéant, de l’effectif du public susceptible d’être admis et calculé suivant les règles précisées par la réglementation relative à la protection du public contre les risques d’incendie et de panique pour les établissements recevant du public.

Réglementation Eclairage de sécurité pour les ERT

Texte

CODE DU TRAVAIL

Article R4226-16 

L’employeur procède ou fait procéder, périodiquement, à la vérification des installations électriques afin de s’assurer qu’elles sont maintenues en conformité avec les règles de santé et de sécurité qui leur sont applicables.

Article R. 4226-19

Les résultats des vérifications prévues aux articles R. 4226-14 et R. 4226-16 ainsi que les justifications des travaux et modifications effectués pour porter remède aux défectuosités constatées sont consignés sur un registre.

Lorsque les vérifications sont effectuées par un organisme accrédité, les rapports établis à la suite de ces vérifications sont annexés à ce registre.

Article R. 4227-14 

Les établissements disposent d’un éclairage de sécurité permettant d’assurer l’évacuation des personnes en cas d’interruption accidentelle de l’éclairage normal.

La conception, la mise en œuvre et les conditions d’exploitation et de maintenance de cet éclairage ainsi que les locaux qui peuvent en être dispensés en raison de leur faible superficie ou de leur faible fréquentation sont définis par un arrêté des ministres chargés du travail et de l’agriculture.

Article R. 4227-39 

La consigne de sécurité incendie prévoit des essais et visites périodiques du matériel et des exercices au cours desquels les travailleurs apprennent à reconnaître les caractéristiques du signal sonore d’alarme générale, à se servir des moyens de premier secours et à exécuter les diverses manœuvres nécessaires.

Ces exercices et essais périodiques ont lieu au moins tous les six mois. Leur date et les observations auxquelles ils peuvent avoir donné lieu sont consignées sur un registre tenu à la disposition de l’inspection du travail.

ARRETE DU 14 DECEMBRE 2011, RELATIF AUX INSTALLATIONS D’ECLAIRAGE DE SECURITE DANS LES ERT

Article 1

Le présent arrêté fixe les règles de conception et de mise en œuvre ainsi que les conditions d’exploitation et de maintenance de l’éclairage de sécurité des établissements soumis aux dispositions de l’article R. 4227-14 du code du travail.

Dans les établissements recevant du public, pour les locaux dont la fonction essentielle est de recevoir du public et pour les dégagements accessibles au public, les dispositions du règlement de sécurité relatif à de tels établissements sont seules applicables à l’éclairage de sécurité de ces locaux ou dégagements.

Dans les établissements comportant des locaux tels que cantines, restaurants, salles de conférences, salles de réunions, l’éclairage de sécurité de ces locaux doit être réalisé conformément à la réglementation relative aux établissements recevant du public lorsque celle-ci s’avère plus contraignante.

Article 2

L’éclairage de sécurité est constitué par une installation fixe.

Article 3

La détermination de l’effectif de chaque local est faite conformément à l’article R. 4227-3 du code du travail.

Article 4

L’éclairage de sécurité doit :

  • assurer l’éclairage d’évacuation.
  • assurer l’éclairage d’ambiance ou antipanique.
  • permettre la mise en œuvre des mesures de sécurité et l’intervention éventuelle des secours.

Article 5

L’éclairage d’évacuation permet à toute personne d’accéder à l’extérieur par l’éclairage des cheminements, des sorties, de la signalisation de sécurité, des obstacles et des indications de changements de direction.

Il doit être mis en œuvre dans les dégagements et dans tout local pour lequel les conditions suivantes ne sont pas réunies :

  • le local débouche directement, de plain-pied, sur un dégagement commun équipé d’un éclairage d’évacuation, ou à l’extérieur.
  • l’effectif du local est inférieur à 20 personnes.
  • toute personne se trouvant à l’intérieur dudit local doit avoir moins de trente mètres à parcourir.

Dans les dégagements, l’éclairage d’évacuation doit être réalisé au moyen de foyers lumineux dont l’espacement ne dépasse pas quinze mètres.

Les panneaux de la signalisation de sécurité sont éclairés, s’ils sont transparents, par le luminaire qui les porte ; s’ils sont opaques, par les luminaires situés à proximité.

Les foyers lumineux de l’éclairage d’évacuation ont un flux lumineux assigné au moins égal à 45 lumens pendant la durée de fonctionnement assignée. 

Toutefois, les blocs autonomes pour bâtiments d’habitation sont admis pour l’évacuation d’établissements installés dans des immeubles d’habitation dans les parties communes des cheminements d’évacuation.

Article 6

L’éclairage d’ambiance ou antipanique doit être réalisé dans chaque local où l’effectif atteint 100 personnes avec une occupation supérieure à une personne par dix mètres carrés.

L’éclairage d’ambiance ou antipanique doit être uniformément réparti sur la surface du local. 

Cet éclairage doit être basé sur un flux lumineux d’au moins 5 lumens par mètre carré de surface du local pendant la durée de fonctionnement assignée.

Le rapport entre la distance maximale séparant deux foyers lumineux voisins doit être inférieur ou égal à quatre fois leur hauteur au-dessus du sol.

Article 7

L’éclairage de sécurité est assuré soit à partir d’une source centralisée constituée d’une batterie d’accumulateurs alimentant des luminaires, soit à partir de blocs autonomes.

La ou les sources de sécurité doivent avoir une autonomie assignée d’au moins une heure.

Article 8

1) Dans le cas d’alimentation par une source centralisée constituée d’une batterie d’accumulateurs :

  • les lampes d’éclairage d’évacuation sont alimentées à l’état de veille par la source normal-remplacement, à l’état de fonctionnement par la source de sécurité, les lampes étant connectées en permanence à cette dernière.
  • les lampes d’éclairage d’ambiance ou antipanique peuvent être éteintes à l’état de veille et sont alimentées par la source de sécurité à l’état de fonctionnement. Si elles sont éteintes à l’état de veille, leur allumage automatique doit être assuré à partir d’un nombre suffisant de points de détection de défaillance de l’alimentation normal-remplacement.

L’alimentation électrique de sécurité doit être conforme à la norme NF EN 50171 ou à toute autre norme ou spécification technique équivalente d’un autre Etat appartenant à l’Espace économique européen.

2) Les luminaires doivent être conformes à la norme NF EN 60598-2-22 ou à toute autre norme ou spécification technique équivalente d’un autre Etat appartenant à l’Espace économique européen.

3) La coupure de l’alimentation des dispositifs de charge doit entraîner une signalisation au tableau de sécurité, renvoyée dans un emplacement surveillé pendant l’exploitation.

La valeur de la tension de sortie de l’alimentation électrique de sécurité doit être compatible avec la tension nominale des lampes.

Lorsque la batterie centrale d’accumulateurs alimente des lampes à fluorescence par l’intermédiaire d’un convertisseur central, celui-ci doit délivrer un courant sous la même tension et la même fréquence que la source normale.

4) L’éclairage de sécurité à source centralisée doit être alimenté à partir d’un tableau général de sécurité qui doit comporter en particulier :

  • un dispositif de commande permettant par une seule manœuvre de mettre l’éclairage à l’état de repos à la fin de chaque période d’activité ou à l’état de veille au début d’une telle période.
  • les organes de mise en service ou de commutation automatique de l’éclairage et leurs commandes.
  • les dispositifs de protection contre les surintensités à l’origine de chacun des circuits divisionnaires.
  • le voyant signalant la présence ou l’absence de l’alimentation normal-remplacement.
  • un voyant signalant la coupure de l’alimentation du dispositif de charge de la batterie d’accumulateurs.

5) Dans les établissements étendus, des tableaux divisionnaires peuvent être prévus.

6) Le tableau général de l’éclairage de sécurité ainsi que les tableaux divisionnaires éventuels doivent être séparés des tableaux de l’installation normale de manière à éviter la propagation d’un arc électrique.

7) Chaque circuit divisionnaire ou terminal doit être protégé de telle manière que tout incident électrique l’affectant par surintensité, rupture ou défaut à la terre n’interrompe pas l’alimentation des autres circuits de sécurité alimentés par la même source.

8) Lorsque l’installation d’éclairage de sécurité n’est pas réalisée en très basse tension de sécurité (TBTS), elle doit l’être suivant un schéma qui n’implique pas la coupure au premier défaut.

9) L’installation alimentant l’éclairage de sécurité doit être subdivisée en plusieurs circuits à partir du ou des tableaux de sécurité visés aux 4) et 5) du présent article, de telle façon que l’éclairage d’ambiance de chaque local ainsi que l’éclairage d’évacuation de chaque dégagement d’une longueur supérieur à 15 mètres, soient réalisés en utilisant chacun au moins deux circuits distincts suivant des trajets aussi différents que possible et conçus de manière que l’éclairement reste suffisant en cas de défaillance de l’un des deux circuits.

10) Les canalisations d’éclairage de sécurité doivent être constituées de câbles résistant au feu. Les dispositifs de dérivation ou de jonction correspondants et leurs enveloppes, à l’exception des dispositifs d’étanchéité, doivent satisfaire à l’essai au fil incandescent défini dans la norme NF EN 60695-2-11, la température du fil incandescent étant de 960°C.

Article 9

1) Les blocs autonomes d’éclairage de sécurité doivent être conformes à la norme NF EN 60598-2-22 et aux normes de la série NF C 71-800 ou à toute autre norme ou spécification technique équivalente d’un autre Etat appartenant à l’Espace économique européen.

Ils doivent être disposés de manière à ne pas être exposés à des températures ambiantes supérieures à la valeur maximale marquée sur le bloc ou spécifiée dans sa notice d’installation.

Dans les zones à risques d’explosion, on doit pouvoir débrancher sans danger les blocs sous tension, à l’exception de ceux spécialement conçus pour être maintenus en zone, afin de pouvoir les transporter hors de la zone avant toute intervention interne telle que le changement d’une lampe.

2) Les blocs autonomes utilisés pour l’éclairage d’évacuation doivent être :

  • soit à fluorescence de type permanent.
  • soit à incandescence.
  • soit à fluorescence de type non permanent équipés d’un système automatique de test intégré (SATI).
  • soit à diode électroluminescente équipés d’un SATI.

Le SATI doit être conforme à la norme NF C 71-820 ou à toute autre norme ou spécification technique équivalente d’un autre Etat appartenant à l’Espace économique européen.

3) Les blocs autonomes utilisés pour l’éclairage de sécurité d’ambiance doivent être à fluorescence de type non permanent ou à incandescence.

4) Un ou plusieurs dispositifs de mise à l’état de repos centralisée des blocs doivent être prévus.

Ce ou ces dispositifs doivent être disposés à proximité de l’organe de commande générale ou des organes de commande divisionnaires de l’éclairage normal du bâtiment, ou de la partie de bâtiment concernée.

5) La canalisation électrique alimentant un bloc autonome doit être issue d’une dérivation prise en aval du dispositif de protection et en amont du dispositif de commande de l’éclairage normal du local ou du dégagement où est installé ce bloc.

Lorsque les fonctions de commande et de protection sont assurées par un même dispositif, le bloc d’éclairage de sécurité peut être alimenté en amont de ce dispositif si un contact commandé par le relais de protection coupe l’alimentation du bloc en cas de fonctionnement de ce relais.

6) L’éclairage d’ambiance ou antipanique doit être réalisé de façon que chaque local soit éclairé par au moins deux blocs autonomes.

L’éclairage d’évacuation de chaque dégagement conduisant le personnel vers l’extérieur, d’une longueur supérieure à 15 mètres, doit être réalisé par au moins deux blocs autonomes.

7) Les canalisations des circuits d’alimentation et de commande des blocs ne sont pas soumises aux prescriptions du paragraphe 10o de l’article 8.

Article 10

L’éclairage de sécurité est mis à l’état de veille pendant les périodes d’exploitation. Il est mis à l’état de repos ou d’arrêt lorsque l’installation d’éclairage normal est mise intentionnellement hors tension.

Article 11

Dans le cadre de la maintenance prescrite à l’article R. 4226-7 du code du travail, l’employeur procède aux vérifications de fonctionnement périodiques suivantes :

Une fois par mois :

  • du passage à la position de fonctionnement en cas de défaillance de l’alimentation normale et de l’allumage de toutes les lampes (le fonctionnement doit être strictement limité au temps nécessaire au contrôle visuel).
  • de l’efficacité de la commande de mise en position de repos à distance et de la remise automatique en position de veille au retour de l’alimentation normale.

Une fois tous les six mois : de l’autonomie d’au moins une heure.

Dans les établissements comportant des périodes de fermeture, ces opérations doivent être effectuées de telle manière qu’au début de chaque période d’ouverture l’installation d’éclairage ait retrouvé l’autonomie prescrite.

Lorsque l’éclairage de sécurité est constitué de blocs autonomes, les opérations précédentes peuvent être effectuées automatiquement par l’utilisation de blocs autonomes comportant un système automatique de test intégré (SATI) conforme à la norme NF C 71-820 ou à toute autre norme ou spécification technique équivalente d’un autre Etat appartenant à l’Espace économique européen.

Le résultat des opérations précédentes doit être mentionné sur le registre prévu à l’article R. 4226-19 du code du travail.

Une notice descriptive des conditions de maintenance et de fonctionnement doit être annexée au registre précédent. 

Elle devra comporter les caractéristiques des pièces de rechange.

Article 12

Le chef d’établissement doit pouvoir disposer en permanence de lampes de rechange des modèles utilisés dans l’éclairage de sécurité, que celui-ci soit alimenté par une source centralisée ou constituée de blocs autonomes.

Réglementation Alarme Incendie pour les ERT

Texte

ARRETE DU 4 NOVEMBRE 1993 RELATIF A LA SIGNALISATION DE SECURITE ET DE SANTE AU TRAVAIL

Article 14 

Modifié par Arrêté du 2 août 2013 – art. 2

Les systèmes d’alarme sonores exigés aux articles R. 4227-34 à R. 4227-36 du code du travail sont constitués d’équipements d’alarme dont les types sont précisés dans l’annexe IV.

Un équipement d’alarme au moins de type 3 doit être installé dans les établissements dont l’effectif est supérieur à 700 personnes et dans ceux dont l’effectif est supérieur à 50 personnes lorsque sont entreposées ou manipulées des substances ou mélanges visés à l’article R. 4227-22 du code du travail.

Un équipement d’alarme au moins de type 4 doit être installé dans les autres établissements visés à l’article R. 4227-34 du code du travail.

Toutefois, si le chef d’établissement souhaite disposer d’une temporisation il doit installer un équipement d’alarme du type 2a ou 2b au minimum et respecter toutes les contraintes liées à ce type.

CODE DU TRAVAIL

Article R. 4225-8

Le système d’alarme sonore prévu à l’article R. 4227-34 est complété par un ou des systèmes d’alarme adaptés au handicap des personnes concernées employées dans l’entreprise en vue de permettre leur information en tous lieux et en toutes circonstances.

Article R. 4227-34 

Les établissements dans lesquels peuvent se trouver occupées ou réunies habituellement plus de cinquante personnes, ainsi que ceux, quelle que soit leur importance, où sont manipulées et mises en œuvre des matières inflammables mentionnées à l’article R. 4227-22 sont équipés d’un système d’alarme sonore.

Article R. 4227-35 

L’alarme sonore générale est donnée par bâtiment si l’établissement comporte plusieurs bâtiments isolés entre eux.

Article R. 4227-36 

Le signal sonore d’alarme générale est tel qu’il ne permet pas la confusion avec d’autres signalisations utilisées dans l’établissement. Il est audible de tout point du bâtiment pendant le temps nécessaire à l’évacuation, avec une autonomie minimale de cinq minutes.

Article R. 4227-39 

La consigne de sécurité incendie prévoit des essais et visites périodiques du matériel et des exercices au cours desquels les travailleurs apprennent à reconnaître les caractéristiques du signal sonore d’alarme générale, à se servir des moyens de premier secours et à exécuter les diverses manœuvres nécessaires.

Ces exercices et essais périodiques ont lieu au moins tous les six mois. Leur date et les observations auxquelles ils peuvent avoir donné lieu sont consignées sur un registre tenu à la disposition de l’inspection du travail.

couverture et protection des oeuvres

La préservation du patrimoine culturel est essentielle. Aussi la réalisation d’un plan de prévention des risques et de sauvegarde des biens constitue une priorité. Au travers la fabrication de housses et de bâches anti feu et chaleur ,

Au cours de ces dernières années, les risques d’inondations ont menacés  plusieurs musées et de nombreux incendies ont touché des monuments tel que Notre-Dame de Paris (2019), la cathédrale de Nantes (2020) et plusieurs églises à travers la France. 

Comment prévenir ces risques ? Que prioriser ? Comment agir et par quelles techniques ? LC2R et Prev Sécurité 62  vous propose une série d’articles sur le thème de la protection des oeuvres et du patrimoine

Des précédents et une prise de conscience…

Les œuvres sont le témoignage du passage de l’homme sur Terre. Elles revêtent plusieurs formes : sculptures, gravures, fresques, témoignage d’écriture, peintures ou même objets d’art. 

Impossible à dénombrer de par leur multitude, elles sont pourtant le fruit de notre existence et se doivent d’être protégées. Nous pouvons les retrouver partout, aussi bien dans le domaine privé que public, notamment dans les lieux de recensement, plus communément, les musées.

Le plus vieux musée est celui du Capitole de Rome, en Italie. Cependant, le premier musée ouvert au public date de 1671 en Suisse, le Kunstmuseum (musée d’art en allemand) situé à la frontière franco-germano suisse. Dès lors, une émergence se crée dans toute l’Europe, en grande partie durant le XVIIIème siècle. Aujourd’hui, nous dénombrons près de cent mille musées dans le monde dont plus de mille deux cents en France.

Tous ces bâtiments sont classés en ERP de type « Y ». Pour l’exploitant, le principal risque dans ces édifices, reste celui lié au public en cas d’événement majeur. Cependant, un second risque demeure, celui de la perte de leurs trésors, souvent uniques, authentiques, rares et parfois seule trace d’une période de l’Histoire.

C’est exactement ce qu’a subi le musée national du Brésil le 02 septembre 2018. L’incendie qui a ravagé le Palais de Saint-Christophe, qui accueillait le musée, a eu des conséquences désastreuses. Fort heureusement, aucune victime n’a été déplorée. Pour autant, des collections complètes ont disparu, notamment des registres et des références ethnologiques et archéologiques de tous les groupes ethniques du Brésil depuis le XVIème siècle. C’est l’histoire de tout un peuple qui a été réduite en cendres. Cet événement tragique sera le déclencheur d’un nouveau procédé qui va se répandre dans la quasi-totalité des musées du monde.

Pourtant, ce n’est pas le premier incendie qui est à déplorer dans un musée ou un édifice renfermant des œuvres d’art. Citons par exemple :

La majorité d’entre eux ont été provoqués par une origine liée à un chantier de travaux. Triste ironie donc, que la cause soit liée à l’embellissement, la mise en conformité ou la restauration de ces bâtiments.

A la suite de l’incendie du musée national du Brésil et la perte de nombreuses collections d’œuvres d’art, l’UNESCO a mis un point d’honneur à développer une pratique d’anticipation et de préparation à la sauvegarde des trésors de l’humanité.

Cette prise de conscience collective a permis au sein du monde culturel l’émergence de processus visant à améliorer la protection et la sauvegarde des œuvres. 

Prévenir et agir…

La protection et la sauvegarde des œuvres est une discipline récente, en plein essor. Elle recherche la performance et l’amélioration continue dans le futur. 

La mise en place d’un PSO (Plan de Sauvegarde des Œuvres) est une étude longue et fastidieuse qui s’opère en collaboration avec le chef d’établissement, le conservateur principal, le service de sécurité incendie (le cas échéant) et les sapeurs-pompiers. Plusieurs étapes permettent ainsi de recenser, de catégoriser, de protéger ou d’évacuer.

Recenser

En premier lieu, cette phase consiste pour le chef d’établissement, aidé de son conservateur, de recenser l’ensemble des œuvres d’art présentes sur le site. Cela comprend tableaux, sculptures, objets d’arts, etc. Les fresques qui peuvent être aux plafonds seront également prises en compte, mais aussi les bas-reliefs sur les façades, sans omettre la bâtisse ou partie du bâtiment s’ils sont classés (patrimoine historique ou de l’UNESCO). Le recensement des réserves revêt une importance toute aussi capitale car  souvent nombreuses, elles peuvent s’avérer plus importantes que l’ensemble des œuvres exposées.

Catégoriser

Ensuite, il s’agit de déterminer un ordre de priorité. Cette phase semble être la plus délicate. Au même titre qu’un médecin sur une situation avec de nombreuses victimes qui catégorise les urgences absolues et les urgences relatives, le conservateur doit choisir quelles œuvres seront sauvées en priorité ! Les critères prépondérants seront leur rareté, leur artiste, la qualité artistique ou encore le sujet qu’elles évoquent. Bien souvent l’œuvre parle d’elle-même.

Cette priorisation peut s’avérer être un vrai dilemme. En fonction de chacune d’entre-elles, il sera fait le choix de son évacuation ou de sa protection. Certaines œuvres, de par leur taille, leur poids ou leur fragilité sont tout simplement « indéplaçables » dans le cadre d’une opération urgente.

Protéger et/ou évacuer

Lorsque ces deux étapes sont terminées, des plans sont réalisés afin de reporter l’emplacement exact des œuvres à évacuer et/ou à protéger. Ces derniers seront mis à disposition des services de secours en cas d’intervention.

Vient ensuite l’élaboration d’un dossier synthétique, également destiné aux services de secours, comprenant une fiche par œuvre avec, a minima, un descriptif sommaire, une photo et sa localisation.

Dans le cadre des évacuations, il faudra déterminer un premier acheminement vers un lieu de stockage d’urgence dans les dépendances immédiates de l’établissement et en prévoir la surveillance par les agents du musée ou les forces de l’ordre. Il s’agira alors d’une « petite noria ».

Si les conditions le nécessitent, une « grande noria » sera mise en place (ce fut le cas pour l’incendie de NDDP). Il faudra alors aménager un système de pointage et de recensement des œuvres à leur sortie du site, à leur embarquement dans les véhicules de transport et à leur réception dans un second lieu de stockage (départ – transit – arrivée).

Ce nouveau lieu de repli, sécurisé, où seront entreposées les œuvres évacuées devra répondre à des critères impératifs de conservation et se situer dans une zone non soumise aux risques naturels comme les inondations. 

Une fois seulement toutes ces étapes préparées, il s’agira alors de quantifier l’ensemble du matériel adapté et nécessaire à la protection, l’évacuation (petite noria) et au déplacement (grande noria). 

Ma couverture et protection des oeuvres Protech-Sentinel présenté par Jacques Rebiere qui est directeur, à LC2R / Laboratoire de Conservation, Restauration et Recherches , en mission d’appui du CNDRS, aux Comores .#protechsentinel#PSO#PSBC

Poursuite de la mission d’appui du CNDRS en coopération avec le Laboratoire de Conservation Restauration et Recherches de Draguignan. Plan de Sauvegarde des biens culturels et conservation des archives

LA MAISON Parc naturel régional des caps et marais d’Opale

AUJOURD HUI MISE EN CONFORMITE DE LA SECURITE INCENDIE LE MANOIR DU HUISBOIS – Parc Opale ET DE LA MAISON Parc naturel régional des caps et marais d’OpaleL’équipe technique du Parc naturel régional est répartie entre deux maisons du Parc. Le manoir du Huisbois à Le Wast est le siège principal.C’est un manoir boulonnais du XVIIIe siècle. Un espace d’information et d’accueil est situé sur le côté du manoir dans les anciennes écuries. La salle de réunion accueille de multiples partenaires du Parc, acteurs du territoire, délégations d’autres régions ou d’autres pays… pour des réunions de travail, des échanges techniques, des conférences, etc.MERCI POUR VOTRE CONFIANCE Myldrede Woittiez ,et toute l équipe

https://www.parc-opale.fr/

un livre je vous conseille

LA LOI NE FAIT PLUS LE BONHEUR

 » La loi ne fait plus le bonheur  » est un ouvrage grand public sur la normalisation écrit par Françoise BOUSQUET et Stéphane JOCK et publié aux Editions L’Harmattan. La préface a été écrite par Alain LAMBERT, ancien ministre, et les illustrations ont été réalisées par Fanny GIACOMINI. » Qui fait la norme fait le marché «  » Qui n’est pas autour de la table est au menu « 

J’ai eu l’immense plaisir 😃 d’être interviewé pour la conception du livre La loi ne fait plus le bonheur ! Merci pour ce bon moment 👍 et bravo🙌👏 Françoise Bousquet et Stéphane Jock pour cet ouvrage pédagogique, concret et simple qui donne du sens à la normalisation. On y retrouve de nombreuses anecdotes illustrant notre travail au quotidien . Un livre que je recommande à mes amis et mes partenaires 💪🏼. #laloinefaitpluslebonheur #livre #lire #ecrire #légistique #loi #droit #afnor #norme #normalisation #normeafnor #interview #entretien #prevsecurite62 #securitéincendie #protechsentinel #protectiondesoeuvres #couvertureantifeu

POURQUOI SE FORMER À LA SÉCURITÉ INCENDIE EN ENTREPRISE ?

POURQUOI SE FORMER À LA SÉCURITÉ INCENDIE EN ENTREPRISE ?

Malgré toutes les innovations présentes en entreprises, les précautions, le risque zéro pour un incendie n’existe malheureusement pas, d’où l’importance pour une entreprise de former ses salariés à ce risque. Les techniques de désenfumage installées dans l’entreprise, alliés au registre incendie obligatoire, aux consignes de sécurité, aux matériels de premiers secours ne sont pas suffisants pour lutter contre le feu.

LE RECOURS AUX FORMATIONS INCENDIE – FORMATIONS SÉCURITÉ

Prev Sécurité 62 propose des formations relatives à la prévention et lutte contre l’incendie en entreprises. Ainsi, le personnel est parfaitement formé pour lutter contre la panique et acquérir ainsi les bons réflexes en cas de sinistres. En tant que stagiaire sur cette formation, vous bénéficiez d’un programme complet incluant notamment :Un rappel de la législation (Code du travail)Le règlement de sécurité de l’entrepriseLa prévention Rôle du serre-file et guide-file (désignés au sein de l’entreprise)Consignes de sécurité à respecter Point de rassemblement Accueil des secours

Cette formation sera accompagnée d’exercices pratiques, incluant alors un exercice d’évacuation, la manipulation des extincteurs, le lieu de rassemblement.

LES AVANTAGES D’UNE FORMATION EN SÉCURITÉ INCENDIE

Lors d’un départ d’incendie ou bien même lorsque le feu a commencé à ravager une partie du bâtiment, il est naturel de céder à la panique surtout si les salariés ne connaissent pas les bons gestes et les bonnes procédures à adopter. Ainsi si des blessés sont à déplorer, n’importe quel personnel de l’entreprise se doit de connaître les gestes de premiers secours afin de venir en aide au blessé avant l’arrivée des pompiers et de l’ambulance. Chaque salarié pourra avoir un rôle prédéfini qu’il devra garder en tête si cela devait se produire. Ainsi un serre-file devra fermer la marche derrière ses collègues pendant l’évacuation tandis qu’un guide-file indiquera la sortie de secours et le point de rassemblement. Pendant le stage, les salariés sont amenés à manipuler des extincteurs, connaître leurs lieux exacts, repérer le balisage, les modalités de déclenchement de l’alarme, pour ne pas perdre de temps le jour où un tel accident se déclarerait. Ce stage sert à appréhender la situation, comprendre la nécessité d’être formé et surtout l’importance de garder en mémoire ces connaissances. Les risques liés à un événement si dramatique sont importants, ainsi cela peut amener à la destruction de stocks, pertes de données, pertes de commandes des clients… Il est donc nécessaire de prévenir cela en formant le personnel. A la fin du stage, une attestation sera remise à chaque stagiaire ainsi qu’éventuellement un support écrit retraçant les principales connaissances à avoir. Des exercices d’évacuation sont à organiser régulièrement et un stage doit être organisé à chaque nouvel arrivant dans l’entreprise.

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Peut être une image de une personne ou plus, personnes debout, feu et plein air
formation incendie
Peut être une image de une personne ou plus, personnes assises, feu et plein air
formation incendie

Que faire en cas d’Incendie ?

Que faire en cas d’Incendie ?

Un incendie d’habitation se déclare toutes les 2 minutes en France.

L’incendie d’habitation est un accident domestique majeur : il concerne toutes les personnes présentes sur les lieux. Il implique rapidement le voisinage si aucune mesure n’est prise pour en limiter la propagation : on peut être victime d’un incendie d’habitation alors qu’il ne s’est pas déclaré chez soi. L’incendie d’habitation est un accident grave : les fumées toxiques et caustiques mettent en péril les fonctions vitales de toutes les personnes présentes dans le lieu où il se déclare, dès les premières minutes.

Les principales règles en cas d’incendie sont :Alertez les secours et donnez les informations adéquates; Alertez les occupants de la maison ou de l’immeuble;Essayez d’éteindre l’incendie avec les moyens en votre possession Evacuez la maison fermez les fenêtres, fermez les portes, pour éviter la propagation du feu et rendez-vous sur le lieu de rassemblement prévuAssurez-vous qu’il ne manque personne et que les locaux ont été complètement évacués Quelques règles à suivre en cas de feu :ne jamais ouvrir une porte avant d’avoir vérifié si elle est chaud toucher la porte avant de tenter de l’ouvrir et si elle est chaude, sortir par une autre issue si vous le pouvez.

Une porte chaude peut signifier que le feu est de l’autre côté. Ramper sous la fumée et rester près du sol jusqu’à un lieu sûr si la pièce est remplie de fumée. Si les cheveux ou les vêtements de quelqu’un prennent feu, il faut étouffer les flammes avec une serviette, une couverture ou autre chose d’épais OU encore arrêter et se rouler par terre pour étouffer les flammes.

Si un incendie se déclare chez vous : RESTEZ CALME ! Donnez l’alerte et faites sortir tout le monde. Ne perdez pas de temps à habiller les enfants, enroulez-les plutôt dans leur couverture s’il fait froid. Appelez le 18 d’un endroit sûr, sans attendre. Ne retournez jamais à l’intérieur d’un bâtiment en feu.

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La sécurité incendie ne s’improvise pas !

Feu dans un appartement êtes-vous bien rembousé? Cabinet de  contre-expertise d'assurance incendie.

Conception de protection des oeuvres au musée de la Préhistoire d’île de France (Nemours),

La préservation du patrimoine culturel est essentielle. Aussi la réalisation d’un plan de prévention des risques et de sauvegarde des biens constitue une priorité. Au travers la fabrication de housses et de bâches anti feu et chaleur ,

Conception de protection des vitrines (bâches ignifugées) au musée de la Préhistoire d’île de France (Nemours), avec Bruno Saudemont et mise en place du Plan d’Aide à l’Intervention (PAI) avec les pompiers du centre de secours de Nemours. Coordination : Laboratoire de Conservation, Restauration et Recherches (Draguignan)

Saint-Omer : spectaculaire incendie a saint omer

Ancien hôtel de Dion EN FEU

Ancien hôtel de Dion, actuellement École européenne supérieure en Travail socialAncien hôtel particulier construit vers 1744-1758. Cet immeuble est aussi connu sous l’appellation d’hôtel de Dion, du nom de la famille qui l’occupa au début du 19e siècle. En septembre 1853, Napoléon III et l’ impératrice Eugénie y furent reçus. Cet hôtel fut acquis la même année par Romain Taffin de Givenchy et sa femme qui en firent don aux Petites soeurs des pauvres pour y établir un hospice ; la chapelle a été consacrée en 1879 (inscription sous la tribune). Il fut récemment le siège d’une école de soins infirmiers, avant d’accueillir une école d’ éducateurs.

https://www.facebook.com/100000972404445/videos/5460080844034275/?__cft__[0]=AZWpPNUULY-zczxDTOUTHXqCjOMfkGWAeRuxfGn5a1oztaB2Y0RUFVyQmGIJUDFh8p5sI00saejXMNbHOzyoXbhWLXzdYtj_NZobEF_tR_vQnSD_dIDGiSNkXCaAV-DNNss&__tn__=R]-R

Saint-Omer - Un terrible incendie frappe le centre-ville - Delta FM

Un terrible incendie frappe en ce moment le centre-ville de Saint-Omer. Des flammes visibles à des kilomètres. C’est rue Carnot, l’école Européenne supérieure en travail social, anciennement école des éducateurs. La fumée est ressentie jusque Lille, Lens. Les images sont terribles, elles rappellent celles de Notre-Dame, à Paris, en 2019. 

Selon la Voix du Nord, la charpente est déjà détruite. Les pompiers de toute la Région sont évidemment sur place pour déjà limiter le feu, le stopper, les dégâts seront considérables. Seule bonne nouvelle, il semble qu’il n’y avait personne sur place, il n’y aurait donc pas de blessé. 

La rue Carnot est fermée à toute circulation, les pompiers vont sans doute lutter toute la nuit contre les flammes. Pas d’éléments pour l’instant sur les circonstances, le début de cet enfer. (article delta FM)

https://www.deltafm.fr/info-locale/france/region/pas-de-calais/audomarois/saint-omer/un-terrible-incendie-frappe-le-centre-ville/
Peut être une image de crépuscule et nuage

https://actu.orange.fr/societe/videos/incendie-dans-le-centre-ville-de-saint-omer-CNT000001AmkbN.html

https://fb.watch/52_ZxzgmO_/

Peut être une image de ciel et monument

NRJ Nord Littoral
Peut être une image de plein air
NRJ Nord Littoral
Peut être une image de une personne ou plus et plein air
A ST OMER un violent incendie en cours près de la rue Carnot sur le site de l’ancienne école d’infirmières
Peut être une image de une personne ou plus, personnes debout, feu et plein air
A ST OMER un violent incendie en cours près de la rue Carnot sur le site de l’ancienne école d’infirmières
Peut être une image de une personne ou plus et plein air
A ST OMER un violent incendie en cours près de la rue Carnot sur le site de l’ancienne école d’infirmières
Peut être une image de plein air
A ST OMER un violent incendie en cours près de la rue Carnot sur le site de l’ancienne école d’infirmières
Peut être une image de plein air
A ST OMER un violent incendie en cours près de la rue Carnot sur le site de l’ancienne école d’infirmières
Peut être une image de ciel, crépuscule et arbre
A ST OMER un violent incendie en cours près de la rue Carnot sur le site de l’ancienne école d’infirmières
Spectaculaire Incendie ce vendredi soir rue Carnot à Saint-Omer.
Spectaculaire Incendie ce vendredi soir rue Carnot à Saint-Omer.
Spectaculaire Incendie ce vendredi soir rue Carnot à Saint-Omer.
Spectaculaire Incendie ce vendredi soir rue Carnot à Saint-Omer.
Spectaculaire Incendie ce vendredi soir rue Carnot à Saint-Omer.

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